Port de Sainte-Marie

Des camions et un tractopelle pour enlever le sable

  • Publié le 24 août 2017 à 16:00

Une réunion de travail se déroulait cet après-midi, jeudi 24 août 2017, au port de Sainte-Marie afin d'évoquer les travaux de désensablement du site. Les représentants de la Communauté intercommunale du Nord (CINOR), du Comité des pêches, de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) s'entretenaient avec les pêcheurs. (Photo d'archives)

 

Ils évoquaient les opérations de pompage du sable. Elles débutaient seulement ce mercredi 23 août. Un retard lié aux difficultés de mise en place du matériel. L’occasion aussi de détailler les relevés bathymétriques réalisés par les entreprises spécialisées. TMSOI et Oceanideo. Ses structures effectuaient des analyses au niveau du chenal, du bassin et de la plage Est.

"Le pompage prévu avec des tuyaux plus importants ne s’avère pas constructif. Nous passons à la phase supérieure avec la construction d’une piste pour permettre l’accès aux camions et d’une pelleteuse afin de retirer le sable", souligne Yves Ferrieres, vice-president de la Cinor. Il préside aussi le conseil portuaire.

Mais cette nouvelle phase ne pourra pas débuter avant les dix prochains jours au minimum. Il faut maintenant lancer la consultation pour retenir l’entreprise mandatée pour le chantier. Le marché dépassera les 90 000 euros de dépense.

- Calendrier respecté -

"Plus de 20 000 mètres cubes de sable doivent être extraits. Dans le premier marché, nous prévoyons d’en enlever 6 000 m3. Dans le chenal, il y a 20 cm d’eau seulement", ajoute l’élu sainte-marien. Selon lui, le calendrier sera respecté. "Je l’ai dit aux pêcheurs. Le délai sera tenu." Un habitué du port partage son avis.

L’amodiataire indique : "Les travaux de pompage n’avançaient pas assez vite. Cette nouvelle solution permettra de respecter le calendrier." L'enceinte fermait afin de permettre ces opérations. Certains bateaux sont donc amarrés au port Est. D'autres à Sainte-Rose.

Pour rappel, le lundi 7 août, une cinquantaine d'entre eux menaçaient de bloquer l'enceinte si la Chambre de commerce et la Cinor ne proposaient pas de solution à ce problème récurrent. Ils étaient entendus.

ts/www.ipreunion.com

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