La Plateforme des emplois verts et les associations se mobilisent

Baisse des contrats aidés : une chaîne humaine de 800 personnes pour accueillir la ministre de l'Outre-mer

  • Publié le 4 octobre 2017 à 13:55
  • Actualisé le 4 octobre 2017 à 18:04

Un point presse présentait ce mercredi 4 octobre 2017, les nouveaux acteurs qui se sont joints à la Plateforme des emplois verts, pour la mobilisation contre la baisse des contrats aidés. Des structures associatives qui dénoncent elles aussi les difficultés liées à la mesure. Une audience est prévue avec la ministre de l'outre-mer Annick Girardin, en visite à La Réunion à partir de ce jeudi 5 octobre. Un "accueil républicain" est d'ailleurs prévu à la sortie de l'aéroport. Environ 800 personnes devraient former une chaîne humaine sur le site de Roland Garros, pour témoigner leur mécontentement, selon la Plateforme. (Photo d'illustration - Manifestation du 14 septembre 2017)

Le GLAIVE (Association de défense de l'environnement), la Fédération des acteurs de la solidarité, mais aussi des associations oeuvrant socialement ont rejoint la Plateforme des emplois verts pour une même cause : refuser la baisse des contrats aidés annoncée par le Gouvernement.

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50% des contrats disparaîtront d'ici 2018, un quota qui met en péril l'activité des structures sociales, ainsi que les formations dispensées par le biais de la Plateforme des emplois verts. Sa présidente Brigitte Naze, insiste sur "l'union" qui "fait la force" et l'importance de manifester main dans la main. Une chaîne humaine est d'ailleurs prévue à l'aéroport Roland Garros ce jeudi 5 octobre, à l'arrivée de la ministre de l'Outre-mer Annick Girardin. 800 personnes devraient y participer selon la Plateforme.

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Autour de la table, le président du GLAIVE, Philippe Nativel, pointe "une aggravation de la situation du chômage de La Réunion" qui pourrait être constatée lors de la réduction. Les formations proposées aux salariés en contrats aidés dans une association pourraient également être impactées en raison de contrats plus courts (6 mois contre 12). Les formations, s'étendant sur un peu plus d'une année, ne pourraient alors plus être suivies, si les salariés voient leur contrat réduit.

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Lors de l'audience, les différents acteurs comptent demander à la Ministre, un accord semblable à celui signé avec la Martinique, qui prévoit le maintien de nombre de contrats aidés prescrit en 2016. A La Réunion, c'est le nombre de 2017 qui est maintenu, bien inférieur à celui de l'année précédente. "Si cela a pu être fait avec la Martinique, pourquoi ne pas le faire ici ?" pointent les associatifs. De même, la délégation souhaite alerter sur la "situation explosive" au sein des salariés qui voient leur contrat se terminer sans possibilité de renouvellement. Lutte anti-vectorielle, entretien des espaces verts, accompagnement scolaire et social, tant de domaines menacés par la réduction des contrats.

jm/www.ipreunion.com

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