[VIDÉOS] Restaurants installés à L'Hermitage

Des collectifs veulent "libérer la plage"

  • Publié le 6 décembre 2017 à 13:42
  • Actualisé le 6 décembre 2017 à 15:27

Une dizaine de représentants des collectifs des riverains de l'Hermitage, du Domaine public maritime et de SOS La Réunion se déplaçait à la préfecture de Saint-Denis afin d'alerter le préfet sur l'installation des restaurants sur la plage de l'Hermitage. Ils remettaient un dossier à ses services et demandaient de "libérer la plage". Selon eux, il y aurait un "non-respect des Autorisations d'occupations temporaires" de ces établissements.

 

Le docteur Karl Bellon, ancien conseiller général et adjoint à Saint-Paul sous la mandature d’Alain Bénard, veut obtenir des réponses. Car selon lui Amaury de Saint-Quentin aurait déjà reçu il y a deux mois les documents liés aux restaurants basés de Boucan Canot à Trou d’eau en passant par l’Hermitage. Il pointe "un flou artistique" concernant de leur implantation. Écoutez ses explications à sa sortie de l’administration du Barachois.

 

 

Il utilise le slogan : "Rend a nou la plage". Selon lui, les lois ne seraient pas respectées. "Nous faisons appel à vous Monsieur le préfet pour l’application des lois et pour mettre de l’ordre dans la gouvernance de la gestion sur le Domaine public maritime", soulignent les membres des collectifs.

 

 

Karl Bellon participait à un pique-nique organisé dimanche dernier afin de protester contre des travaux d'un des restaurants dans son collimateur. Selon lui, ses propriétaires effectuent des aménagements non-prévus dans leur AOT. La tenue d’un éventuel nouveau pique-nique ce dimanche n’est pas confirmé.

 

 

D'autres riverains de ces établissements évoquent aussi des nuisances avec des soirées qui s’éternisent. Ils se plaignent du bruit occasionné. Riverain lui aussi, Karl Bellon affiche son ras-le-bol.

 

 

Pour rappel, plusieurs collectifs se mobilisent depuis deux mois afin de dénoncer l’installation des restaurants sur les plages. Ils multipliaient des envois de courriers au maire de Saint-Paul, aux services de l’État ou à préfet afin de les interpeller sur cette question.

ts/www.ipreunion.com

guest
0 Commentaires