Restaurants de plage à l'Ermitage

Les collectifs "rassurés, mais pas convaincus" après la discussion avec le préfet

  • Publié le 12 décembre 2017 à 18:42
  • Actualisé le 12 décembre 2017 à 21:42

Des représentants des collectif des riverains de L'Hermitage, du domaine public maritime et de l'action ouest ont rencontré ce mardi 12 décembre le préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin afin d'évoquer la situation et dénoncer "le non-respect des lois" par les établissements.

"Il y a eu des paroles positives ce mardi. Maintenant, on attend des actes" lance le docteur Karl Bellon, porte-parole du collectif de défense de domaine public maritime. Présent lors de la rencontre avec Amaury de Saint-Quentin, il avoue avoir "fait découvrir pas mal de choses" au préfet sur la problématique des restaurants de plage. D'après lui, le préfet a "fait un pas d'ouverture" avec cette rencontre proposée "très rapidement" après l'action menée la semaine dernière devant l'administration dionysienne.

"On a demandé au préfet de faire appliquer les lois". Sorti "rassuré mais pas convaincu" du rendez-vous, Karl Bellon affirme avoir "réussi" avec les autres représentants "leur première mission" : "mettre l'État en face de ses responsabilités". L'ancien conseiller général et adjoint à Saint-Paul sous la mandature d’Alain Bénard "tire du positif" puisque le préfet "a assuré qu'il y avait des abus de la part des propriétaires des établissements concernés", et que "des contrôles" seraient "demandés très rapidement par le préfet".

- "Pas de bulldozer pour raser les restaurants" -

Si Amaury de Saint-Quentin "s'est dit sensible aux problèmes, sans toutefois vouloir prendre des mesures radicales" selon Karl Bellon, une chose est sûre : "pour le préfet, il n'est pas question de mettre des bulldozers pour raser les restaurants". Des propos qui interrogent le porte-parole du collectif pour qui le principal objectif est "la sauvegarde du lagon". Selon Karl Bellon, les "autorisations d'occupations temporaires (AOT)" ont été "remises à plat" avec le préfet ce mardi.

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Il "s'agit d'actes illégaux" a indiqué le porte-parole, qui a fait part avec le préfet "des actions juridiques menées" contre les "aménagements des restaurants non-prévus dans les AOT". Des actions "comprises et non contestées" par Amaury de Saint-Quentin, avec lequel Karl Bellon a senti "une réelle volonté de concertation".

hf/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
Ti pierrre
Ti pierrre
5 ans

La décision du préfet doit être exécuté force doit rester à la loi le non respect de la loi peut générer des troubles a l'ordre public l'exécution de la décision devient une urgences .