[VIDÉOS] L'ARIPA fête ses sept ans

L'interprofession de la pêche à l'heure du bilan

  • Publié le 16 décembre 2017 à 08:31
  • Actualisé le 16 décembre 2017 à 08:34

L'association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l'aquaculture (ARIPA) tenait dans un hôtel de Saint-Denis ce vendredi matin 15 décembre 2017 sa première conférence de presse en sept ans d'existence. L'organisation compte 97 adhérents dont 55 petits pêcheurs et 77 navires. Avec 2.317 tonnes de poissons débarqués, l'ARIPA assure 90 % de l'approvisionnement du département, affiche un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros et pèse 278 emplois directs. Son président Fabrice Minatchy dresse le bilan.

 

Il évoque notamment les subventions européennes de 11,9 millions d’euros versées dans le cadre du plan de compensation des surcoûts (PCS) fléché dans le cadre du Fonds européen pour les affaires maritimes et de la pêche (FEAMP). Retrouvez la première partie de son interview dans la vidéo suivante.

 


Cette interprofession regroupe aussi tous les métiers situés en amont et en aval de la mise en marché des produits (pêcheurs, aquaculteurs, armements, usiniers, grossistes et semi-grossistes). Elle comprend également la restauration et la grande distribution.

Son dirigeant va d’ailleurs lancer une procédure de reconnaissance de la structure au plan européen. Si la démarche se concrétise, l'ARIPA obtiendra de nouveaux moyens réglementaires et financiers. De quoi encore développer la filière. Regardez ses explications.


Le secteur de la pêche locale représente un taux de couverture du marché de l’ordre de 21 %. Dans l’île, chaque habitant consomme 16 kilos de poisson par an contre 25 à 28 kg en métropole et 45 kg aux Antilles. Un part timide mise sur le compte de la désorganisation de la filière en 2010, avant la structuration de l’inteprofession.

Ultime point abordé par Fabrice Minatchy : le divorce consommé avec le SARPC (syndicat des armements réunionnais de palangriers congélateurs). Cette structure démissionnait de l’ARIPA il y a un mois. Il s'explique sur les raisons de ce départ.

"La raison donnée par le SARPC ? L’ARIPA ne répondait plus aux objectifs initiaux de la filière et n’était pas ouvert à la petite pêche. Nous avons pourtant assoupli les règles d’adhésion. Avant, le petit pêcheur devait vendre toute sa production aux acteurs de l’interprofession. Depuis juillet 2017 ce n’est plus le cas avec une rétroactivité au 1er janvier 2017", rétorque Fabrice Minatchy.

ts/www.ipreunion.com

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