Restaurants de l'Hermitage (actualisé)

Des collectifs de riverains veulent attaquer en justice

  • Publié le 19 décembre 2017 à 12:10
  • Actualisé le 19 décembre 2017 à 16:13

Les collectifs des riverains de l'Hermitage et du défense du domaine public maritime (DPM), Action Ouest et SOS La Réunion souhaitent saisir la justice à propos "du non-respect" de l'autorisation d'occupation temporaire (AOT) des restaurants installés sur la plage de l'Hermitage dans la ville de Saint-Paul. Une information confirmée par leur porte-parole, Karl Bellon, ce mardi 19 décembre 2017. Une conférence de presse prévue ce vendredi 22 décembre au cabinet d'avocat d'Alain Antoine doit officialiser le lancement de cette procédure.

 

"Une invitation à une rencontre où l'avocat Alain Antoine exposera les actions à mener pour la défense des intérêts des riverains contre le trouble de voisinage, pour la défense et la protection du lagon pour l’application des lois sur le DPM." L’objet du point presse affiche la couleur.

Le docteur Karl Bellon se rapprochait du conseil implanté dans la ville saint-pauloise. Depuis une dizaine de jours, ce dernier travaille sur le dossier. Le porte-parole détaille l’objectif de l'initiative.

"Nous allons attaquer, c’est évident. L’avocat va nous soumettre les actions à mener. Nous attaquerons sur plusieurs fronts concernant les AOT et la loi littorale non-respectées ou sur les nuisances", précise-t-il par téléphone.

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Qui attaqueront-ils ? Voici sa réponse. "On va peut-être attaquer la mairie et l’État par rapport au non-respect des lois. C’est de leur responsabilité. Les restaurants n’ont pas à être là", ajoute-t-il. Le médecin portois revient également sur le contrôle mené par les services de l’État au Coco Beach ce week-end. 300 kilos de nourriture avariée était retrouvée.

"N’importe quel restaurant aurait été fermé de manière administrative. Mais au Coco Beach, on dit de faire l’effort de se mettre aux normes. Sa réponse à ce contrôle est d’organiser une soirée badaboum badaboum en plein-air ce 19 décembre avec des baffles de 3 mètres de haut. C’est insultant", glisse le riverain des établissements de l’Ermitage.

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Il évoque des "cadeaux" faits à ces restaurants. "Ils sont protégés", lance-t-il. régionale de sant? D’ailleurs, le collectif vient de demander par courrier au maire de Saint-Paul afin d’interdire le rassemblement de ce soir.  Le collectif DPM vient d'envoyer un courrier au directeur de l'Agence régionale de santé afin de l'interpeller sur les nuisances sonores.

La direction des services vétérinaires doit aussi être alertée concernant le risque sanitaire liée aux produits avariés trouvés. "Nous interpellerons à nouveau la DEAL pour défaut de permis de construire", indiquent ses membres dans leurs courriers. Ces raisons doivent conduire selon eux à une fermeture administrative du Coco Beach. Ils pointent aussi un manque de dialogue de la part du premier magistrat saint-paulois Joseph Sinimalé.

Des échanges devaient avoir lieu avec les services de la collectivité concernant la gestion et les actions liées au domaine public maritime. Un silence radio observé depuis le 27 décembre dernier.

ts/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
MYR 97400
MYR 97400
6 ans


- La loi n'est pas respectée. Pire : elle est enfreinte en toute connaissance.
- Les restaurants de plages sont véritablement sur la plage. Un certain minimum de recul est indispensable.
- La partie de plage devant ces établissements est privatisée.

Les autorités administratives et politiques ne sont pas seulement complices, elles sont auteurs actifs des infractions car des autorisations ont été données. C'est encore pire que de l'incurie. C'est de l'irresponsabilité et de l'incompétence. Peut-être de la magouille tout simplement.

Il faut créer une structure de mécontents. Il faut lancer un pétition. Il faut faire plier les magouilleurs incompétents irresponsables.