Le patrouilleur le Malin contrôle les pêches à Juan de Nova

La bateau taïwanais pêchait illégalement : il est saisi

  • Publié le 20 février 2018 à 10:05
  • Actualisé le 20 février 2018 à 10:23

"Une importante opération de contrôle des pêches, réalisée dans la zone économique exclusive (ZEE) de Juan de Nova, a permis de procéder au déroutement puis à la saisie d'un navire de pêche taïwanais en infraction", indique la préfecture ce mardi 20 février 2018. Le navire avait 60 tonnes de poissons à son bord. Nous publions ci-dessous le communiqué de la préfecture (Photo archives Marine Nationale)

"Le 14 février 2018, le navire palangrier Home Sheen a été intercepté en action de pêche non autorisée dans la ZEE française de Juan de Nova par le patrouilleur des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien Le Malin. L’équipe de contrôle du Malin est montée à bord du navire en infraction et a immédiatement fait procéder au relevage des apparaux de pêche. L’inspection du navire a révélé la présence d’environ 60 tonnes de poissons constitués majoritairement de thonidés. Il a été procédé à l’appréhension du produit de la pêche et du matériel de pêche à bord.

Le navire a alors été dérouté vers le port de Longoni où il est arrivé le 16 février.

Sur la base de ces constatations, la saisie du navire a été décidée après consultation du parquet de Saint-Denis. Celle-ci a été confirmée par le juge des libertés et de la détention, qui a fixé à 30 000 euros le montant de la caution permettant la mainlevée de la saisie.

Le Home Sheen, palangrier de 41,8 mètres de long, pêchait dans le canal du Mozambique avant de pénétrer dans la ZEE française de Juan de Nova. Il est désormais détenu au port de Longoni (Mayotte).

Ce type d’opérations, coordonnée par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion, s’inscrit dans le cadre général de l’action de l’État en mer et plus particulièrement dans celui du plan régional de contrôle des pêches mis en œuvre par le préfet de La Réunion pour le bassin Sud océan Indien.

Elle confirme la volonté de la France de protéger les ressources halieutiques des eaux des îles françaises Eparses du canal du Mozambique dont la gestion est confiée à l’administration des Terres australes et antarctiques françaises".
 

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1 Commentaires
Juan
Juan
6 ans

30 000 euros : c'est environ 10% du montant de la cargaison. a ce prix , c'est une bonne affaire . ça va pas arrêter les pilleurs des mers