[VIDEO] Une délégation a été reçue en Préfecture

Les salariés de Bourbon Bois "i tienbo i larg pa"

  • Publié le 28 mars 2018 à 11:46
  • Actualisé le 28 mars 2018 à 17:58

Deux jours après une action coup de poing devant les grilles de la Préfecture de Saint-Denis, les salariés de Bourbon Bois ainsi que les artisans reviennent pour une consultation en préfecture. La société est menacée de fermeture car le propriétaire ne souhaite plus poursuivre l'activité de l'entreprise. Ces salariés, qui réclament une solution pour reprendre leur entreprise ont constitué une délégation qui a été reçue en préfecture ce mercredi. Cette délégation composée des représentant des salariés et artisans, des députés Huguette Bello et Jean-Hugues Ratenon et Eric Fontaine de la CNL (confédération nationale des locqtaires) entendent trouver une solution pour sauver les quelque 1000 emplois directs et indirects qui sont en jeu. Les salariés affirment "nou tienbo nou larg pa".

Clara Derfla, la secrétaire générale de l’union régionale 974 explique " nous sommes ici, salariés, artisans et bénéficiaires avec pour objectif de trouver une solution, si un employeur part, il faut trouver quelqu’un pour reprendre l’entreprise ". La porte-voix des salariés de la société Bourbon Bois revient deux jours après leur action devant la Préfecure. Les salariés, artisans et bénéficiaires de Bourbon Bois  estiment que la préfecture a son rôle à jouer dans la recherche d’une solution pour sauver cette entreprise historique de la construction de maison individuelle à La Réunion.

Ces derniers avaient évoqué une solution pour reprendre l’entreprise et éviter ainsi sa fermeture.

 

Lire à ce propos :  Les salariés de Bourbon bois prêts à reprendre l’entreprise.

Une première solution a été évoquée : reprendre l’entreprise sous la forme d’une Scop (société coopérative de production). Les salariés seraient à la fois salariés et actionnaires de la société. Pour rappel, si l'entreprise est menacée de fermeture, c'est parce que le propriétaire s'estime trop âge pour en poursuivre l'activité. Yvon Villain aurait signé un accord pour mettre en place la Scop.

Mais selon Clara Derfla "la Scop est une solution mais ce n’est pas la seule". Pour elle, "l'Etat a mis de l'argent dans cette société, c'est pourquoi c'est le problème de tout le monde de trouver une solution". Pour cette raison,les salariés de l'entreprise et les artisans se tournent vers la préfecture.

C'est pour trouver une solution que les salariés et les artisans ont constitué une délégation. Composée de représentants de salariés et d'artisans, mais aussi des députés Huguette Bello, Jean-Hugues Ratenon et d'Eric Fontaine de la CNL, la délégation a rencontreéle Secrétaire générale des affaires régionale de la Préfecture Loïc Armand. Les salariés comptent mettre en avant les emplois en jeu et chercher les possibilités pour éviter la fermeture de la société.

Pour rappel, Bourbon Bois et le constructeur des "Maison Tomi" les cases créaoles typiques qui ont permis à des milliers de familles réunionnaises de faire construire leurs cases. Si la société venait à fermer ses portes, c'est un total de 1000 personnes pourraient perdre leur emploi. Les bénéficiaires, risquent eux aussi d'être impactés par la fermeture de la société. Clara Derfla précise "ceux qui ont déjà monté un dossier pour construire leur cases" risquent de voir leur projet ne jamais aboutir.

- Une préfecture "volontaire" - 

À l'ssue de "deux heures d'une réunion de travail", Clara Derfla s'est félicitée de "la volonté de la préfecture à trouver une solution". "On a discuté de l'aspect purement technique à la recherche de solutions" a-t-elle expliqué. 

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