Dans la nuit de ce dimanche 29 au lundi 30 juillet 2018, sept mineurs ont été blessés dans une fusillade à Beaune, en Côte d'Or. Un premier véhicule a foncé sur les victimes à 1h25 puis, à 4h30, un second véhicule est arrivé avec un ou plusieurs occupant(s) qui a(ont) tiré sur le groupe de jeunes. Lors du passage de la première voiture, le(s) agresseur(s) aurai(en)t insulté de "sales bougnoules" leurs victimes. Si les enquêteurs privilégieraient la piste du règlement de compte, les proches des "pris pour cible" évoqueraient une agression raciste. Depuis, sur les réseaux sociaux, certains internautes s'insurgent du traitement réservé par les médias à ce fait divers.
Hier soir, lundi 30 juillet 2018, les enquêteurs tentaient toujours d'identifier le ou les auteurs de la fusillade. Le motif de cette attaque était aussi toujours inconnu. Agression raciste ou règlement de compte? "Aucune piste n'est à exclure" assurait le procureur adjoint de Dijon au journal départemental, Le Bien Public.
Selon certaines internautes, ces violences racistes ont été passées "sous silence". Regardez :
Violence raciste passée sous silence. https://t.co/o8IKBOHEgS
— Henri Maler (@HMaler) 30 juillet 2018
D'autres restent sceptiques quant à la "piste d'un règlement de compte" :
BFMTV en parle. “La piste d’un règlement de compte reste privilégiée”. Ben voyons. https://t.co/1MiaQ6RgD8
— JBFrog (@Jbfrog95) 30 juillet 2018
"C'est clairement un attentat raciste" déclarent quelques utilisateurs du net.
Hier une voiture bélier a foncé sur un groupe de jeunes avec des cris racistes "bougnoules, on va revenir vous calibrer ", 3 h après, une voiture repasse et leur tire dessus, Bilan : 10 blessés dont un grièvement. C’est clairement un attentat terroriste
— Nacéra (@NasNacera) 30 juillet 2018
-AUCUNE édition spéciale pic.twitter.com/7fdma6yKtX
En attendant les précisions des enquêteurs et du parquet, le doute subsiste. Même si, on le rappelle, un acte terroriste implique une(des) revendication(s) politique(s) qui ne semble(nt) pas d'actualité.
Sûrement du harcèlement de rue. Une bonne amende et puis voilà.