Ça s'est passé cette semaine sur Imaz Press

Arrêts maladie, dormir à la Région, CHU, taties, bailleurs sociaux

  • Publié le 12 août 2018 à 01:40
  • Actualisé le 12 août 2018 à 07:59

Retour sur les actualités qui ont marqué cette semaine du lundi 6 août au vendredi 10 août 2018 : - Arrêts maladie : les entreprises pourraient passer à la caisse - J'irai dormir à la Région, c'est le nouveau mode de négociation - CHU - L'inspection générales des affaires sociales dénonce une gestion calamiteuse - Rentrée scolaire : les "taties" seront au rendez-vous, les maires ont pallié la baisse des contrats aidés - Bailleurs sociaux : des locataires s'estiment lésés. Ils se plaignent de devoir avancer les APL

Arrêts maladie : les entreprises pourraient passer à la caisse

Un p'tit coup d'mou ? Un p'tit rhume ? Si vous cédez à la tentation du " Allô, docteur... " pour obtenir un arrêt de travail de quelques jours, votre patron risque de ne plus vous avoir à la bonne. Eh oui, si le projet du gouvernement, évoqué par Les Echos ce jeudi 2 août 2018, aboutit, c'est votre employeur qui devra assumer le coût des indemnités journalières de votre arrêt de moins de huit jours, hors jours de carence. Soit de deux à quatre jours à sa charge, selon que vous travaillez le week-end ou pas. On parie qu'il ne va pas aimer du tout ?

J'irai dormir à la Région, c'est le nouveau mode de négociation

Depuis dix jours, la presse et les réseaux sociaux à La Réunion relatent sans relâche le bras de fer qui oppose les futurs étudiants en carrières sanitaires et sociales et leurs familles à La Région. Bras de fer qui a finalement trouvé sa résolution ce lundi 6 août 2018. Pour cela, il a fallu que les contestataires décident de camper ce vendredi 4 août dans la Pyramide inversée jusqu'à résolution du conflit, quitte à être privés de lumière, de vivres, d'eau, d'un fauteuil d'un lit, d'un oreiller...  bref du confort élémentaire offert à tous dans un état civilisé.

CHU - L'inspection générales des affaires sociales dénonce une gestion calamiteuse

Lors d'une conférence de presse ce mardi 7 août 2018, la Fédération autonome de la fonction publique hospitalière de la Réunion (FAFPH) a quasiment demandé la tête des dirigeants du CHU. S'appuyant sur le rapport de l'IGAS 2 rendu public en juillet, la FAFPH a détaillé les points essentiels qui ont conduit un établissement hospitalier, pourtant bénéficiaire en 2012, à un déficit chronique, estimé, selon la FAFPH, à 130 millions d'euros cinq ans après le changement de direction. La FAFPH, qui a saisi la Chambre régionale des comptes en novembre 2017 à l'instar de la Ministre de la Santé, attend patiemment que les conclusions de cette vénérable institution pour déposer, le cas échéant, une plainte pour détournement d'argent public. Pas de doute, il y a de l'ambiance.

Rentrée scolaire : les "taties" seront au rendez-vous, les maires ont pallié la baisse des contrats aidés

La rentrée, le 18 août prochain se fera à l'heure et a priori sans remous. Les communes, qui avaient dû repousser la reprise des cours l'an dernier, suite à la baisse des contrats aidés qui a impacté l'encadrement des tout-petits et l'entretien des écoles, ont eu quelques mois pour se faire à cet état de fait. Déploiement d'équipes, polyvalence, réaménagements d'horaires et semaine des quatre jours ont permis de compenser la perte de nombreux contractuels au sein des écoles, et notamment des classes maternelles.

Bailleurs sociaux : des locataires s'estiment lésés. Ils se plaignent de devoir avancer les APL

 Ils se plaignent de devoir avancer les APL. Des locataires auraient signalé à la Confédération du Logement (CNL) avoir été contraints d'avancer le montant des allocations logement au deuxième mois d'entrée dans les lieux et n'avoir jamais été remboursés après que la CAF ait versé l'APL au bailleur social à terme échu, c'est à dire au début du troisième mois. La CNL, après avoir rencontré les bailleurs sur cette question en vain, veut relancer une négociation à l'amiable dès septembre pour permettre aux quelques locataires qui s'estiment lésés de récupérer cette avance de fonds. En cas d'échec, la CNL n'exclut pas de faire appel à la Justice. Du côté des bailleurs sociaux, c'est la surprise qui prévaut...

www.ipreunion.com

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