[LIVE - PHOTOS/VIDEO] Une autre lycéenne avait été gravement blessée

Mort de deux lycéens à Saint-André : Loïc Garçon condamné à 3 ans de prison ferme

  • Publié le 6 septembre 2018 à 18:58

Le jeune chauffeur qui avait mortellement fauché un groupe de piétons le lundi 25 septembre 2017 à Saint-André a été condamné à 3 ans de prison ferme avec maintien en détention, annulation de son permis de conduire et interdiction de le repasser avant 5 ans. Roulant à vive allure, il avait perdu le contrôle de son véhicule au niveau du lycée Jean Perrin. Il était monté sur le trottoir et avait tué une jeune fille de 16 ans et un jeune homme de 17 ans. Une troisième lycéenne de 17 ans avait été grièvement blessée. Le parquet avait requis six ans de prison avec annulation du permis de conduire et interdiction de le repasser pendant dix ans. Suivez notre live.

  • Ce live est à présent terminé - Merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

  • ["JE PLEURE TOUS LES JOURS"]

    La lycéenne qui a échappé à la mort le jour de l'accident et les proches des victimes ne sont pas du tout contents de la décision du tribunal. "Je pleure tous les jours" lance la jeune fille qui a été grièvement blessée

  • [LIBRE DANS 6 MOIS]

    Le Bâtonnier Georges-André Hoarau se dit satisfait de la peine infligée à son client qui "compte tenu de son comportement exemplaire en prison devrait êtr libéré dans six mois".

     

     

  • [3 ANS DE PRISON]

    Le tribunal rendu sa décision.

    Loïc Garcon est condamné à 3 ans de prison ferme avec maintien en détention, annulation de son permis de conduire et interdiction de le repasser avant 5 ans. Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait requis 6 ans de prison, l'annulation du permis avec interdiction de le représenter avant 10 ans.

    Une peine de 6 mois de prison avec sursis et une suspension du permis pendant un an est signifiée à Dylan Mardaye.

     

     

     

  • Maître Morel, avocat de la partie civile, s'exprime sur la douleur des proches des victimes

     

  • [LA DOULEUR DES PROCHES]

    Les débats sont terminés. Le tribunal se retire pour délibérer.

    Dans la salle des pas perdus, les parents et les proches des victimes laissent éclater leur douleur

     

  • [PARDON]

    Les plaidories sont terminées. Loïc Garçon s'avance à la barre. "Je sais que je me répète et que mes excuses ne ramèneront personne mais je demande pardon"
     

  • ["IL A UN VICE LA VITESSE"]

    Le Bâtonnier Georges-André Hoarau, prend la parole pour la défense de  Loïc Garçon. "Il a voulu faire l'intéressant, le mariole, le cacou, c'est un comportement de petit con" "C'est quelqu'un qui a un vice : la vitesse, pas l'alcool, pas le zamal, la vitesse"


    Le bâtonnier remet en cause la société. Il parle de responsabilité collective. "Beaucoup de jeunes confondent la réalité avec le virtuel" estime-t-il. "La froideur des écrans se retrouve dans la froideur de leurs comportements" commente-t-il

    "Il a tort mais jugez-le avec son monde" demande le défenseur au tribunal
     

  • [TENSION RETOMBEE]

    La parole est maintenant à l'avocat de Dylan Mardaye pour la plaidoirie de la défense. Dylan, droit comme un I, écoute son avocat plaider en sa faveur.  Lui non plus n'a pas réagi à l'énoncé de la peine requise.

    Tout comme les familles des victimes. Les tensions semblent s'être calmées.

  • [PROSTRE]

    A l'énoncé de la réquisition de six ans de prison, Loïc Garçon n'a pas sourcillé. Il a gardé les yeux rivés sur ses pieds.  Le jeune homme semble porter le poids de sa responsabilité dans l'accident. Assis sur le banc des accusés, dos courbé, les mains jointes, il ne relève pas la tête.

     

  • [6 ANS REQUIS]

    L'avocat général requiert maintenant une peine de six années d'emprisonnement poru Loïc Garçon, avec maintien en détention. Il requiert aussi l'annulation de son permis  de conduire et l'interdiction se le repasser pendant dix ans.
     

  • [UN AN AVEC SURSIS]

    L'avocat général a pris la parole à son tour. Concernant Dylan mardaye, il requiert un an d'emprisonnement assorti intégralement d'un sursis pour Dylan Mardaye et la suspension du permis de conduire pour deux ans ainsi que la confiscation de sib véhicule.

  • [ELLES DEMANDENT JUSTICE]

    Dans la salle d'audience, une personne est en train de pleurer silencieusement. Pendant que Maître Morel relate les faits, Loïc Garçon regarde ses pieds. Dylan, lui, se tient droit, le regard dans le vide.
    Maître Morel insiste :" deux de ces trois jeunes ne sont plus là. Leurs familles, sans demander vengeance, demandent justice." L'avocat précise que l'assureur a déjà indemnisé la majorité des proches des victimes.

     

  • [INCONSCIENCE TOTALE]

    La parole est maintenant donnée aux parties civiles qui seraient au nombre de 17.
    Maître Morel, avocat des familles des victimes, parle de "terrible accident", de "tragédie de la route", de "tragédie humaine" : "Dans cette tragédie, le rôle principal est joué par Loïc Garçon, qui a fait preuve d'une inconscience totale, totale. Un accident annoncé !"

    Et l'avocat enchaîne : "Voilà un garçon qui se livre à des rodéos sauvages en plein jour" et qui précise les faits aggravants : "Un jeune qui a fait flasher sa voiture pour aller à des vitesses encore plus excessives".
     

  • [LA PRISON ME FAIT REFLECHIR]

    Maître Morel interroge Dylan. Il insiste, à force d'arguments et de lecture de passage de déposition des deux accusés : " si ce n''était pas une pousse, c'était quoi alors ?"
    Dylan lui répond :  "On s'amusait, mais c'était pas une pousse."

    L'audience se recentre sur Loïc Garçon. Le jeune homme avait un Casier vierge au moment des faits. Il parle de  sa vie en prison : " C'est difficile, ça me fait me remettre en question. Réfléchir aux faits que j'ai commis. "
    Dylan était lui aussi inconnu des services de justice aux moments des faits.

  • [LE BUT DU JEU]

    Au deuxième jeune mis en cause, Dylan, le président demande : " Le but du jeu, c'était quoi ?"

    Dylan répond : "S'amuser, faire de la vitesse, accélérer". Le matin même, les deux dalons avaient déjà joué à ce jeu, dans le même véhicule.

    Le président demande à Dylan : "Pourquoi vous vous êtes dirigés vers le lycée cet après midi-là ?"
    Il répond : "Pour frimer".

     

  • [CA ME HANTE]

    L'avocat général demande des précisions sur moteur débridé. Loïc Garçon répond :  "Ce sont des faits que je regrette entièrement. Je ne vous cache pas que tout ça me pèse, j'en ai beaucoup sur la conscience. C'est entièrement de ma faute". Il ajoute : "J'y repense tous les jours, tous les soirs, ça me hante".

  • [POUR EUX C'EST FINI] Maître Morel lit la déposition d'un témoin pour mettre en exergue le fait que la vitesse était excessive, qui plus est devant un établissement scolaire :  "Quand on met un panneau comme ça (établissement scolaire), c'est pour dire que le secteur est plus dangereux qu'ailleurs et que quand un accident survient, c'est terrible".  L'avocat reprend : "Vous êtes jeune monsieur. Vous sortirez un jour de prison, les jeunes qui ont perdu la vie il y a un an, pour eux, c'est fini, vous les avez condamnés à perpétuité".

  • [CONFUSION]

    Le président : "la vitesse vous aimez bien monsieur Garçon ?"
    Le mis en cause "oui mais plus maintenant"

    Dans le cadre de l'expertise, il a été établi que la voiture a été modifiée à 2 reprises pour en augmenter la vitesse. La vitesse retenue par l'expertise au moment de l'accident est de 91 km/h, loin des 55km/h indiqués par l'accusé

    Le président se demande si l'accusé a pu confondre la pédale de frein avec celle de l'accélérateur

    Maitre Morel, avocat de la partie civile demande détails : "vous disiez que vous vous amusiez, n'étiez-vous pas en train de faire la pousee plutôt ?". "Non" répond Loïc Garçon
     

  • ["POUR QU'ON ME REGARDE"]

    Le président demande à Loïc Garçon pourquoi il faisait "n'importe quoi en voiture". "Pour me faire remarquer, montrer que j'ai mon permis et une voiture et pour que les gens me regardent" répond le jeune homme

  • [CONFISQUÉ]

    Le président relit l'audition Loïc Garçon lors de sa garde à vue ett demande des explications. Le magistrat veut savoir pourquoi les policiers n'ont pas relevé de traces de freinage alros que le jeune homme dit avoir essayé d'éviter les piétons.

    A noter que peu avant le drame le père de Loïc Garçon lui avait confisqué le véhicule car il avait su que son fils avait roulé trop vite. Il venait de le lui rendre lorsque les faits se sont produits

  • ["ON S'AMUSAIT"]

    Le président interpelle les mis en cause : "vous voulez bien nous expliquer à quel jeu vous jouiez". "On roulait un peu vite, on roulait ensemble. On s'amusait" répond le chauffeur

    Le president ordonne la sortie d'une des personnes de l'assistance qui disait "on n'entend rien, parle plus fort ! "

    L'ambiance est tendue

    Loïc Garçon, le principal accusé avait son permis depuis un mois. Il sortait du lycée au moment des faits. Il affirme ne pas avoir vu les trois piétons

  • Le président donne des détails "l'une des victimes a été projeté contre un mur, l'autre a rebondi contre un mur". Deux proches de l'une des victimes sortent de la salle secoués par de gros sanglots

     

    (Photo réalisée avant l'audience)

  • [COLÈRE DANS LA SALLE]

    Un second mis en cause est interrogé par le tribubal. Il "poussait"avec jeune chauffeur au moment des faits. Il prend la parole à son tour: "je suis désolé pour ce que j'ai fait, je présente mes excuses à la famille"

    Aux moment où les deux mis en cause présentent leur excuses, des proches des victimes réagissent "non, non" se'exclament-ils. Le président fait un appel au calme L'émotion monte encore lorsque le magisgtrat énonce les blessures des victimes

  • [EXCUSES]

     La salle est bondée. De nombreux proches des victimes sont présents. Des personnes assistent au procès depuis l'extérieur. Côté sécurité, on constate un llus gros dispositif de sécurité qu'en temps normal. Il y a des policiers aux deux issues de la salle.

    L'audience commence. À l'énumération des faits, plusieurs personnes éclatent en sanglots. Le président rappelle que le le jeune homme conduisait pieds nus à plus de 90km/h en plein centre-ville où la vitesse est limitée à 50 km/h

    L'auteur des faits, Loïc Garçon, prend la parole :  "Je voudrais d'abord présenter mes excuses aux famille des victimes, m'excuser pour mon inconscience", dit-il

  • [DES FAMILLES EFFONDRÉES]

    La salle d'audience du tribunal correctionnel de Saint-Denis est pleine. L'émotion est palpable

     

     

À propos

Les faits se sont produits le  lundi 25 septembre 2017 en début d'après-midi à Saint-André. Au volant d'une puissante Audi un jeune conducteur roule à vive allure. Il perd le controle de son véhicule au niveau du lycée Jean Perrin. Il monte sur le trottoir et fauche un groupe de lycéens.

Alicia, 16 ans, et Giovanni 17 ans, sont tués sur le coup. Une autre jeune fille également âgée de 17 ans est grièvement blessée. Le chauffeur auteur de l'accident n'était pas alcoolisé au moment du drame. Il était placé en garde à vue.

Le mercredi 27 septembre 2017 il était présenté au parquet et placé en détention provisoire.

Le vendredi 29 septembre 2017 une marche blanche en hommage aux deux lycéens mortellement fauchés réunissait un milier de personnes dans les rues de Saint-André

guest
4 Commentaires
Ludo
Ludo
5 ans

Et les parents qui lui ont mis un bolide dans les mains, aucune peine de prison ? C'est aussi eux les responsables.
J'espère que les visites au parloir leur serviront de leçon et à tous les parents de ces jeunes immatures.
Grosses cylindrées et musique à fond, les yeux entre le volant et le tableau de bord, voila se qui fait jouir ces petits cons. Un de moins sur la route pendant un bout de temps.

Eri974, depuis son mobile
Eri974, depuis son mobile
5 ans

"et dans 6 mois, il pourra reprendre ses études". Qu'est ce que cette mascarade ?
La peine de 3 ans de prison ferme annoncée est une farce !
Une insulte aux familles !
Mes pensées aux proches !

Loic Garçon et Dylan MARDAYE,
Que vos noms soient désormais synonymes d'infamie serait maintenant une juste peine.

Joseph
Joseph
5 ans

Quand on confond les jeux vidéo et la réalité, la camisole de force est la seule thérapie à appliquer.

Que ça serve de leçon aux autres petits crétins !

Eri974
Eri974
5 ans

Des meurtriers en puissance.
Dommage que la peine de mort ne soit pas de vigueur.