Fin de suspense

Remaniement : Castaner nommé ministre de l'Intérieur

  • Publié le 16 octobre 2018 à 15:22
  • Actualisé le 16 octobre 2018 à 16:48

Fin de deux semaines de suspense ce mardi. Le nouveau gouvernement a été annoncé. Christophe Castaner, proche du Président, remplace Gérard Collomb au ministère de l'Intérieur. Cela provoque un effet domino avec l'entrée du leader des députés Modem Marc Fesneau.

Deux semaines après la retentissante démission de Gérard Collomb, le remaniement est tombé ce mardi 16 novembre dans la matinée. L'Élysée a twitté la lsie complète du gouvernemet en fin de matinée

Christophe Castaner, comme prévu, prend donc le ministère de l'Intérieur. Le président de la République a choisi le patron de LREM, son "bras gauche", pour occuper cette fonction capitale. M. Castaner, un proche d'Emmanuel Macron, occupait jusque-là le poste de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Quant à M. Nuñez, il était jusqu'à présent à la tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).

Fesneau rentre, Mézart sort

Jusque-là, Christophe Castaner, 52 ans, était ministre des Relations avec le Parlement. Il est remplacé dans cette fonction par Marc Fesneau, 47 ans, le chef des députés Modem, particulièrement en vue à l'Assemblée nationale.

Le remaniement au ministère de l'Intérieur sera plus large, puisque Jacqueline Gourault, actuelle secrétaire d'Etat place Beauvau, devient ministre de la Cohésion des territoires en lieu et place de Jacques Mézard. Ce juriste de formation issu du parti radical retrouvera le Sénat avant d'intégrer le Conseil Constitutionnel.

Jacqueline Gourault sera assistée de Sébastien Lecornu et de Julien Denormandie, qui était déjà en place. Tous deux sont nommés au rang de ministre, alors qu'ils n'étaient jusqu'alors que secrétaires d'État.

Départ de Travert et Nyssen

Ce transfert ouvre un poste auprès de Christophe Castaner pour un spécialiste de la sécurité. Il s'agit de Laurent Nunez, précédemment à la tête de la DGSI.

Autre possible effet domino : le ministère de l'Intérieur n'est pas compatible avec le poste de délégué général du parti LREM. Celui-ci pourrait être récupéré par un autre membre du gouvernement.

Le ministre de  l'Agriculture, Stéphane Travert, et la ministre de la culture, Françoise Nyssen, cèdent leurs ministères. Ils sont respectivement remplacés par Didier Guillaume et Franck Riester. Le premier, sénateur de la Drôme, est issu du PS, l'autre de l'UDI.

Un "second souffle"

Il s'agit d'"une équipe renouvelée, dotée d'un second souffle, mais dont le mandat politique reste le même", a commenté l'Elysée. "Cette équipe gouvernementale va inscrire son action dans la continuité de la politique menée par le gouvernement et du calendrier des réformes pour les mois à venir", a ajouté la présidence.

L'attente aura été longue pour accoucher de ce nouveau gouvernement, censé apporter un "second souffle" au quinquennat d'Emmanuel Macron, très bas dans les sondages après un été et une rentrée chaotiques.
Le remaniement doit mettre fin à une période de flottement, déclenchée par la démission fracassante, le 2 octobre, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, suivant de peu celle d'un autre pilier du gouvernement, Nicolas Hulot.

D'abord pressentie a minima, la refonte de l'équipe gouvernementale a gagné en profondeur au fil des jours.
Un temps évoquée, l'hypothèse d'une démission du gouvernement et d'un nouveau discours de politique générale d'Edouard Philippe devant l'Assemblée a été écartée en début de semaine dernière.
L'annonce a finalement été faite par simple communiqué.

La twittosphère a commencé à réagir peu après cette annonce... avec un humour un peu acide

www.ipreunion.com avec l'AFP

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