Pour diminuer le nombre d'amputation du pied

Diabète : une application pour éviter les séquelles des plaies complexes

  • Publié le 13 novembre 2018 à 02:57
  • Actualisé le 13 novembre 2018 à 06:07

Une application est actuellement en test auprès de 200 patients diabétiques à La Réunion. Le but : améliorer le suivi du parcours médical du patient, renforcer la coordination entre les diabétologues et les autres spécialistes ainsi qu'avec les infirmiers. Et, in fine, diminuer le nombre d'amputation du pied diabétique, actuellement au nombre de 250 chaque année sur l'ïle. Cette application est le fruit de la réflexion de professionnels de santé, avec le soutien de l'Union des Médecins Libéraux Océan Indien et l'Agence Régionale de Santé Océan Indien. A terme, Gécoplaies, née à La Réunion, pourrait connaître un développement international.

A La Réunion où le diabète est une pathologie en hausse 250 amputations annuelles du pied ont lieu dans le cadre de cette pathologie. Un chiffre qui, en 2014, a alerté quelques professionnels de santé qui ont créé une application : Gécoplaies.

Le  principe de cette application est de coordonner le parcours du patient porteur d’une plaie complexe et d’améliorer la coordination de la prise en charge du patient par les professionnels de santé. La vocation de Gecoplaies est de diminuer le nombre d’amputations annuelles liées à des cas complexes à cicatrisation retardée.

Gécoplaies permet notamment l’accès à un avis spécialiste dans un délai acceptable, en améliorant le temps médical dédié, le diagnostic sur l’étiologie de la plaie, le diagnostic des comorbidités ou facteurs contributifs ainsi que la prise en charge de l’étiologie sous jacente, des comorbidités ou des facteurs contributifs et la mise en place d’un traitement approprié de la plaie, en renforçant la coordination infirmier/ médecin, sans oublier les podologues.

Les données médicales transistent par une plateforme sécurisée qui protège le secret médical. Gecoplaies s'inscrit donc dans le parcours de télémédecine désormais disponible à La Réunion, notamment via la plateforme OIIS.

www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
Ang
Ang
5 ans

Et si déjà les industries réunionnaises notamment commencaient par mettre moins de sucres dans les aliments et les boissons ??
Les gens consommeraient plus sainement... et déjà il y aurait moins de diabètique à la base !