Après une dizaine de jours de blocage

L'ARS déclenche le plan blanc dans les hôpitaux

  • Publié le 29 novembre 2018 à 11:43
  • Actualisé le 29 novembre 2018 à 18:13

La direction de l'Agence de Santé Océan Indien déclenche le "plan blanc" depuis mercredi 28 novembre 2018 "sur le fondement du code de la santé publique, "tout en renouvelant sa confiance envers les professionnels et les opérateurs de santé" indique l'Agence régionale de santé. Le plan blanc permet d'organiser la coordination des différents services d'urgence afin d'assurer la prise en charge et l'orientation des patients dans les meilleures conditions possibles

"En effet, à l'issue de 11 journées consécutives de blocage intense des voies de circulation, la poursuite des circonstances exceptionnelles à tous égards que nous connaissons justifie que les directeurs d'établissements de santé publics puissent organiser, en fonction de chacun des contextes, la poursuite des activités hospitalières pour répondre aux situations d’urgence, selon des modalités de fonctionnement éventuellement dérogatoires par rapport au droit commun" écrit l'ARS.

L'Agence de santé dit "exprimer publiquement sa reconnaissance et sa gratitude pour les efforts très importants, accomplis au quotidien, ces derniers jours par l'ensemble des professionnels de santé : Samu, personnels hospitaliers des établissements publics et établissements privés,, personnels des établissements médico sociaux pour personnes âgées ou pour personnes en situation difficile, professionnels de santé libéraux : médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, ambulanciers".

"Tous doivent en effet, poursuivre leurs activités, en dépit des très grandes difficultés de circulation comme d’accès à leurs lieux de travail, et d'un sentiment d'insécurité, souvent ressenti et parfois avéré, dont ils subissent les conséquences, psychologiques et matérielles. Les remerciements de la Direction générale de l’ARS OI s’adressent également à l'ensemble des opérateurs techniques, logistiques et administratifs, qui contribuent, indirectement mais significativement, à la poursuite du service public de santé" termine l'ARS.

www.ipreunion.com

 

guest
0 Commentaires