Zone de catastrophe économique

Second bilan du mouvement social sur les entreprises à la Réunion

  • Publié le 29 novembre 2018 à 18:07
  • Actualisé le 30 novembre 2018 à 13:21

Depuis maintenant presque 15 jours, la crise sociale est toujours en place et de nombreux barrages perturbent toujours l'économie de la Réunion. La Chambre de Commerce et d'Industrie de la Réunion communique aujourd'hui une seconde fois sur le bilan économique des entreprises impactées par le mouvement citoyen des gilets jaunes. La ministre des outre-mer Annick Girardin est arrivé sur l'île depuis le mercredi 28 novembre et continue sa visite afin d'apporter des solutions. Nous détaillons les chiffres des pertes subies par nos entreprises.

Entre 500 et 600 millions d'euros de pertes pour les entreprises réunionnaises depuis le début du mouvement des gilets jaunes.

1247 entreprises se sont manifestées en remplissant le document déclaratif sur le site de la CCI.

10 jours sans activités
Pertes de chiffre d'affaires : + de 62 millions d'euros
Perte sèche du stock : + de 3,3 millions d'euros
Dégâts matériels : + de 1,8 millions d'euros
Loyers dus : + de 9,5 millions d'euros
Salariés impactés : près de 8750
Salariés temps pleins : près 6890

Les craintes des entreprises

Les entreprises locales craignent toujours de se retrouver en cessation de paiement. Mais également de se retrouver dans l'impossibilité de payer l'ensemble des charges sociales, l'impossibilité d'assurer la sécurité de l'entreprise. Des craintes se font entendre concernant la période de Noël qui est comme vous le savez une période clé pour les entreprises.

Les demandes des entreprises

Les entreprises souhaitent un accompagnement, des aides et des conseils (notamment un accompagnement économique). Elles souhaitent la mise en place rapide et simple d'un fonds d'indemnisation pour compenser la perte de chiffre d'affaires et payer les salaires. Aussi un accompagnement administratif et aides auprès des assureurs pour des expertises rapides et un dédommagement tout aussi rapide. Toujours à l'ordre du jour, l'annulation des différentes charges pour une période de 3 à 6 mois d'activité. Plus de sécurité en collaboration avec les mairies et surtout le décalage des plans des entreprises en redressement judiciaire.

Lire aussi => Premier bilan du mouvement social sur les entreprises à la Réunion

jb/www.ipreunion.com

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