Six des sept migrants du bateau de pêche sri-lankais arrivés la semaine dernière tentent mercredi 2 janvier 2019 une action devant le Tribunal Administratif. Ils contestent la décision de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) qui a rejeté leur demande de droit d'asile vendredi 28 décembre. "Le ministère de l'Intérieur a considéré que leur demande n'est pas valable", expliquait leur avocate, Maître Lynda Virapoullé-Tolsy.
Lire aussi => Les demandes d'asile des sept migrants ont été rejetées
Lundi 31 décembre, la Police aux Frontière (PAF) a donc saisi le juge des libertés et de la détention (JLD) afin de prolonger leur maintien en zone d'attente. A l’issu de cette audience, un seul d’entre eux a été libéré pour vice de forme. Il va donc pouvoir remplir son dossier de demande d’asile à la Préfecture.
Lire aussi => Migrants : Six hommes restent en zone d'attente, le septième remis en liberté
Les six d’autres tentent donc un recours devant le Tribunal Administratif. Pour leurs avocats, la confidentialité de leur demande d’asile a été violée. Maître Lynda Virapoullé-Tolsy explique ainsi qu’après leur entretien avec l’Ofpra, les migrants avaient été amenés dans une pièce pour une viso-conférence avec des autorités consulaires sri-lankaise de manière à confirmer leur identité et nationalité. Un entretient qui pourrait, selon leur avocate, les mettre en danger.
Lire aussi => Migrants : un nouveau bateau sri-lankais a accosté au port-ouest
www.ipreunion.com