Le parti politique accuse la SCPR de passer en force

Carrière de Bois blanc : le PLR s'indigne

  • Publié le 11 janvier 2019 à 16:29
  • Actualisé le 11 janvier 2019 à 16:40

L'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation de la carrière de Bois blanc en roches massives a été émis le 28 décembre dernier, un dossier clivant qui attire les foudre du PLR, le parti d'Huguette Bello. Aux côtés du collectif Touch pa nout roche, la députée de la deuxième circonscription a d'ailleurs rencontré le préfet le mercredi 9 janvier à ce sujet. Une réunion qui semble avoir eu un poids dans la décision d'Amaury de Saint-Quentin de stopper le début du défrichage de site de la Ravine du Trou entrepris par la SCPR. Dans un communiqué, le PLR en remet une couche accusant l'entreprise - spécialisée dans le concassage et la préfabrication - de "défrichage sauvage" et de passer "en force sur la carrière de Bois blanc". Le communiqué complet ci-dessous.

La SCPR passe en force sur la carrière de Bois Blanc.

En pleine période de vacances scolaires et de vacances du BTP, la SCPR a lancé le défrichage sauvage de la carrière de Bois Blanc. Informée de la situation, la préfecture a fait arrêter les travaux le 10 janvier 2018. Toutefois, l’entreprise s’acharne à continuer les travaux malgré la règle d’interdiction de défrichage durant l'été austral, afin de protéger les espèces animales dont c'est la période de reproduction.

La population et les riverains ne sont pas informés de ce qui se passe sur le site. Aucun affichage, pourtant obligatoire, n’est visible de la route. Plus de deux hectares de végétation ont été rasés pour faire place aux baraquements de chantier et à un forage.

Un tir de mine dit d’ébranlement sera prochainement effectué.

Le PLR dénonce ce passage en force et rappelle que la carrière de Bois-Blanc n'est pas inscrite au schéma départemental des carrières de 2010, seul schéma en vigueur depuis l'annulation du dernier par la cour d'appel de Bordeaux.

De plus, s’agissant de la Nouvelle Route du Littoral, le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN), a rendu un avis en date du 21 décembre 2018 qui conclut que pour protéger l'environnement l'option tout-viaduc serait préférable, et demande à l'administration de justifier le contournement du jugement de la cour d'appel de Bordeaux, sans réponse à ce jour.

www.ipreunion.com

guest
0 Commentaires