Ce mercredi 12 juin, une cinquantaine de sapeurs-pompiers se sont lancés dans une grève illimitée à l'initiative du syndicat départemental des sapeurs-pompiers professionnels. Après avoir installé des palettes devant les locaux du SDIS et bloqué la rue Monthyon dans le centre-ville de Saint-Denis, toute la journée, ils ont rencontré la direction. Les deux parties ont finalement signé un protocole de sortie de crise. Les pompiers en colère qui dénonçaient un manque de transparence de la part direction, un manque d'effectif, des primes versées arbitrairement et une mauvaise gestion du budget ont pu obtenir des réponses et des garanties de la part de Serge Hoarau, le président de la structure.
Mouvement de grève au Sdis, une actualité qui revient régulièrement sur le devant de la scène. Mais pour Serge Hoarau, le président du conseil d'administration du Sdis, en place depuis janvier dernier, c'était un baptême du feu.
Après que le syndicat départemental des sapeurs-pompiers professionnels ait déposé un préavis de grève il y a quelques jours, les deux parties se sont rencontrés. Durant cette entrevue de trois heures, les pompiers en colère ont pu expliquer leurs griefs et le patron de la structure a pu y répondre. Seul hic, aucun accord écrit à la sortie de la réunion.
Pour faire pression, les hommes du feu ont donc maintenu leur mouvement de grève. Ce mercredi 12 juin, ils étaient une cinquantaine devant les locaux du Sdis à bloquer la circulation, regardez :
Les pompiers du SDIS bloquent la rue Monthyon dans le centre-ville de Saint-Denis #LaRéunion #PompiersEnColère #Grève pic.twitter.com/hEzebics64
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 12 juin 2019
Leurs revendications portaient sur plusieurs points : manque d'effectif, de transparence de la part de la direction. Les pompiers dénonçaient aussi une mauvaise gestion du budget du Sdis. Willy Lauret, le président du syndicat départemental des sapeurs-pompiers professionnels explique les raisons de la colère des hommes du feu, regardez :
Willy Lauret, président du syndicat départemental des sapeurs-pompiers professionnels explique les raisons qui ont poussé les pompiers du SDIS à entamer une grève illimitée ce mercredi #LaRéunion #PompiersEnGrève pic.twitter.com/TCvDXdWzgm
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 12 juin 2019
En fin de journée, la direction a rencontré les grévistes. Serge Hoarau a reconnu un manque de communication ou peut-être d'information. Il est revenu sur les mesures déjà mises en œuvres et celles qui le seront bientôt. Des mesures qui portent notamment sur la question des effectifs "suite au concours qui s'est tenu en octobre dernier, j'ai pris l'engagement qu'il y aurait 65 caporaux titulaires de concours qui viendront grossir les rangs du Sdis. Seize d'entre-eux arriveront d'ici la fin de l'année. Cela permettra aussi de résoudre la problématique des agents qi souhaiteraient être affectés dans des casernes plus proches de leur domicile" précise-t-il.
Sur la question du manque de transparence dénoncé par les pompiers grévistes "nous faisons des réunions de bureau quasiment tous les mois avec les élus. La transparence est ncessaire pour que tout le monde ait le même niveau d'information".
Concernant les salaires, là encore, Serge Hoarau est très clair "suite au rapport de la chambre régionale des comptes, une enveloppe de 4,5 millions d'euros a été débloquée cette année. Sur les 886 pompiers professionnels de l'île, 494 ont obtenu une promotion."
Serge Hoarau revient ensuite sur ces "primes versées arbitrairement " selon les grévistes "c'est une mesure qui date de 2006, ces primes ne sont pas verssées arbitrairement, elles sont attrbuées à une catégorie bien identifiée. Étendre ces primes à tous les sapeurs-pompiers serait impossible, nous n'avons pas les moyens, cela coûterait 380 000 euros chaque année, au vu de la situation financière du Sdis, c'est impossible".
Le patron du conseil d'administration n'a pas pu débloquer une enveloppe pour satisfaire tout le monde mais il a apporté un éclairage sur les mesures en cours et à venir, il semblerait que cela ait suffi à calmer la grogne car moins de huit heures après avoir débuté leur grève illimitée, les contestataires ont signé un accord de sortie de crise avec la direction.
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Eh oui , que le SNSPP !!! au pas , toujours sous les ordres du '' Contrôleur Général '' dans l'ombre , qui veut que , avant de quitter définitivement cette boite , foutre son ultime bordel Eh les gars , écoute pas allez bosser té Nana y gagne même pas 1/10 eme de votre salaire