Tribune libre de l'ADEFAR

"Convoi mortuaire des vaches" à la Plaine des Cafres

  • Publié le 15 juin 2019 à 15:51
  • Actualisé le 15 juin 2019 à 18:10

Mme LAURET Mélusine Linda n'arrête pas d'être assaillie par la DAAF, et même le samedi (mail, appels téléphoniques, courrier en RAR ou en envoi simple...), au sujet des autopsies et des prophylaxies obligatoires. La DAAF qui, jusque là, a voulu la faire taire en la sanctionnant principalement, tente depuis peu de traiter avec elle, à l'amiable, pourvu que rien ne paraisse dans la presse. M. BEGUE Jean Paul a aussi des animaux qui continuent de mourir mais il est condamné à voir ses vaches mourir sans savoir de quoi elles meurent. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Ce convoi qui sortira du chemin d’exploitation de Mme LAURET. 3 étapes sont prévues pour une information brève à la population, sur les mortalités, avant l’enterrement symbolique des vaches des deux éleveurs, par le feu, devant le GDS.

Quel est l’historique de ces deux éleveurs pour que leurs animaux meurent autant ?
Quelles sont les causes avancées de ces mortalités, par les vétérinaires ?
Quelles sont les obligations réglementaires du GDS en cas de mortalités ou d’avortements dans les élevages ?

Ces éleveurs vont demander des comptes au GDS, après qu’une des vétérinaires ait affirmé par voie téléphonique à M. LAURET Georges que "Depuis fin 2016, je suis au GDS de la Réunion, -je n’ai pas l’historique des 20 ans en arrière-, donc depuis 3 ans, c’est moi qui collecte les informations pour les recherches sur les avortements, il n’y a jamais eu un seul bovin qui est sorti positif de la chlamydiose. Cela n’arrive pas...On ne se lance pas dans des examens complémentaires pour rien. On se lance... si on a des suspicions. On fait le bilan ; par exemple, là, on se dit qu’il y a une série d’avortements, les avortements sont à tel stade de la gestation, ça fait penser à telle maladie, alors dans ce cas, on recherche telle maladie. Mais, on ne cherche pas de maladie comme ça. Ce n’est pas comme cela qu’on fait parce qu’on rationalise les dépenses, on priorise les dépenses. On va à l’examen complémentaire si on a une suspicion."

Cette vétérinaire voudra-t-elle apporter plus de renseignements ou de précisions à ce sujet ?

Annie-Claude ABRISKA

Présidente de l'ADEFAR

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