Exposée dans toutes les communes

Mayotte : une maquette pour imaginer l'avenir de l'île aux parfums

  • Publié le 24 juin 2019 à 12:19
  • Actualisé le 24 juin 2019 à 15:12

Baptisée Ouparana, une maquette est au centre du projet du même. Elle représente l'île de Mayotte telle qu'elle pourrait être d'ici 2050. Les déplacements, les alternatives au tout voiture, la maîtrise des énergies, l'assainissement, la gestion des déchets, le développement économique... Tout est imaginé et recensé sur Ouparana et les dix panneaux d'exposition qui l'accompagnent. Le projet sera exposé dans chacune des 17 communes de l'île aux parfums au cours des 12 prochains mois. L'idée est de favoriser la concertation et la réflexion sur les grands chantiers à venir et les défis posés à Mayotte à l'horizon 2050. Ouparana a été conçu dans le cadre du Schéma d'aménagement régional (SAR) du conseil départemental mahorais (Photo France Mayotte Matin)

"Cette maquette a déjà suscité de la curiosité lors de son exposition la semaine dernière au conseil départemental. Les habitants ont la sensation de découvrir ou redécouvrir leur île. Elle est un outil de concertation qui entend sensibiliser, impliquer et permettre au plus grand nombre possible de comprendre les réalités locales et les possibilités de Mayotte. L’objectif est d’ouvrir le débat sur le SAR avec les habitants, les élus, les acteurs du territoire" écrit France Mayotte Matin dans son édition du lundi 24 jui 2019.

"C’est de la pédagogie élémentaire. Il faut rappeler aux habitants quels sont les problèmes et les enjeux de leur île. L’intérêt de la maquette c’est que les habitants soient conscients du développement possible mais également des difficultés. Les habitants doivent être partie prenante, on ne construit pas l’avenir d’une île sans se soucier de ses habitants" détaille l'architecte Attila Cheyssial qui a conçu la maquette Ouparana

L'Insee estime que Mayotte pourrait accueillir 500 000 habitants en 2050. "Comment va-t-on s’organiser ? Un seul hôpital sur Grande Terre, est-ce que cela sera suffisant ? L’université actuelle pourra-telle accueillir tous les futurs étudiants ? Toutes ces questions, on va tenter d’y répondre avec le SAR", analyse Ismael Zoubert, pilote du SAR.

L'exposition d'Ouparana commencera dans une dizaine de jours

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