[LIVE/PHOTOS/VIDÉOS] A la Chambre de commerce et d'industrie

Annick Girardin installe le Haut conseil à la commande publique

  • Publié le 19 septembre 2019 à 17:12
  • Actualisé le 19 septembre 2019 à 17:37

La ministre des outre-mer est à La Réunion ce jeudi 19 septembre et ce vendredi 20 septembre 2019. Elle a commencé la journée avec un passage à l'OPMR (Observatoire des prix, des marges et des revenus) afin de discuter de la vie chère avec les citoyens réunionnais. Sur place, elle a confirmé la création de 1.000 PEC supplémentaires, en plus de 11.000 déjà prévus pour la fin de l'année. Elle a aussi affirmé être "extrêmement vigilante" sur le dossier du rachat de Vindémia, affirmant que cette vente ne doit "pas se faire au détriment du territoire". Elle a continué sa journée sur la rue du Maréchal Leclerc pour rencontrer les commerçants et les passants dionysiens. Interpellée de toutes parts, elle a dû répondre à de nombreuses questions. La ministre a ensuite visité la mosquée de Saint-Denis. Cette visite d'Annick Girardin a lieu environ un mois avant celle d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat est en effet attendu dans l'île au cours de la troisième semaine d'octobre. Le séjour de la ministre des outre-mer a donc aussi pour objectif de déminer le terrain pour le Président de la République, notamment sur la suspension des contrats PEC (Parcours emploi compétences). Imz Press vous fait vivre cette visite en direct (Photo rb/www.ipreunion.com)

  • Cyrille Melchior : "l'Etat va accompagner le Département dans son plan d'élimination des radiers"

    "Il y a près de 160 radiés sur les routes départementales" ajoute le président du Conseil départemental. "Nous allons pouvoir aller beaucoup plus vite. Nous allons utiliser ces financements pour y remédier dans les hauts de l'île comme Bellemène."

    "Nous allons mettre en place ce plan plus rapidement que ce qui était prévu."

    Regardez :

  • Dominique Vienne, nouveau président du Haut conseil à la commande publique

    Je suis revenu à la création du HCCP en septembre 2009. "A l'époque, trois grandes priorités : le financement de la commande publique et celui des entreprises, la formation des acheteurs publics, et enfin la programmation des commandes publiques".

    J'ai souhaité regénérer les axes du HCCP et créer des groupes de travail thématiques pour mettre "de l'intelligence collective". On forme des alliances ici.

    Regardez :

  • Annick Girardin : "le HCCP c'était important de le relancer"

    "Ici, l’idée est de construire ensemble des réponses pour faire que l’ensemble de la commande publique soit bien au servcie du développement de La Réunion" a déclaré la ministre. 

    Si on n’essaie pas, on ne réussira jamais. Ce haut conseil a fonctionné dans le passé, avec de bonnes années et des moins bonnes. La Réunion a besoin d’une nouvelle dynamiqe, d’une intelligence collective, d’une structuration d’un travail collectif pour faire gagner La Réunion et j’ai trouvé des gens prêts à entrer dans cette dynmique" a-t-elle ajouté.

    Concernant le Plan logement Outre-mer, "nous avons abordé la question des retards pris sur la question du logement à La Réunion. On est à 2.500 logements alors que les engagements pris étaient de 5.000. On est loin des besoins. Le plan logement que je vais annoncé dans quelques jours avec le ministre du Logement va sans doute redonner une dynamique".

    Enfin "avec le Département, nous avons annoncé un plan de suppression des radiers, ce sont des risques forts pour les habitats du DO, ça va dans le sens de ce que je voulais, c’est à dire le zéro vulnérbilité, c’est 9 millions cette année, cest un programme global qui dépasse les 150 millions".

    Regardez :

  • [Haut conseil de la commande publique]

    Comment créer de la richesse locale ? que les chefs d'entreprise de l'île aient accès au marchés publics ? Comment former les patrons de PME ? Et d'autres questions du genre, c'est bien de cela dont il a été question au cours de l'installation du Haut conseil de la commande publique à la Chambre de commerce et d'industrie à laquelle Annick Girardin était présente.

    Et il semblerait que la feuille de route de ce nouveau service de la CCIR satisfasse la députée Ericka Bareigts qui ne tarit pas d'éloges à sa sortie de la rencontre, regardez :

  • Annick Girardin est arrivée à la Chambre de commerce et d'industrie pour installer le Haut conseil à la commande publique

  • Annick Girardin quitte la grande mosquée de Saint-Denis pour se rendre à la Chambre de commerce et d'industrie où le haut conseil de la commande publique va êre installé.

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  • A la mosquée de Saint-Denis, la ministre des Outre-mer a répondu sur la situation sociale à La Réunion

    "Le vivre ensemble n'a pas de limite. Je visite ce lieu de culte comme tous les lieux de culte. Je suis ici pour parler du patrimoine, discuter des problématiques sociale de La Réunion, et transmettre un message à la jeunesse. Nous avons cette responsabilité" a déclaré la ministre.

    "Avec la crise des gilets jaunes, le peuple attend des réponses tout de suite et c'est normal. Le sujet central c'est celui du coût de la vie et des revenus. Le gouvernement y a réfléchi, d'abord sur le plan national, puis moi sur les territoires des Outre-mer. Dans trois jours, nous annoncerons les résultats du plan logement, ça aura des conséquences sur le coût de la vie. Bien sûr qu'il y aura des réponses. Je ne peux pas le faire en un claquement de doigt, mais j'ai bien conscience des attentes. Je dis : je ne suis peut-être pas à la hauteur de vos attentes, mais j'y oeuvre, et je ne néglige aucun territoire d'Outre-mer. Ce sont des territoires de solution" a-t-elle ajouté.

  • Des gilets jaunes interpellent Annick Girardin dans la rue

    "Nous avons le sentiment que rien, ou très peu de choses, n'a été fait depuis le début du mouvement des gilets jaunes le 17 novembre 2018". La ministre maintient que des mesures ont été appliquées : "vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais vous ne pouvez pas dire qu'on a rien fait".

     

  • Sébastien Fernandes, président de l'OPMR : "le rachat de Vindémia peut avoir des conséquences sur le secteur bancaire"

    Pour le président de l'OPMR, Sébastien Fernandes, "le préfet a annoncé un plan d'actions intéressantes".

    Il ajoute concernant la présence d'Annick Girardin que "la ministre a été très attentive aux observations des membres de l'OPMR. Elle va dans notre sens, on attend maintenant des mesures concrètes".

    A titre d'exemple : le moratoire, qui "pourrait intervenir sur l'ouverture de nouvelles grandes surfaces de plus de 1.000 mètres carrés".

    Concernant l'étude d'impact sur GBH/Vindémia : "elle va objectiver les faits, elle va permettre à chacun de voir quelles sont les retombées de cette opération. Il s'agit de bien comprendre quelles sont les conséquences. Ce rachat peut aussi avoir un impact sur des secteurs annexes autres que la grande distribution, comme le secteur bancaire."

  • Nicolas de Launay, de l'OPMR : "C'est la première fois qu'on a un préfet aussi pro-actif"

    En sortant de la réunion organisée à l'OPMR avec la ministre Annick Girardin et le préfet de La Réunion Jacques Billant, Nicolas de Launay, de l'OPMR a estimé que c'était "la première fois" que l'on avait affaire à un "préfet aussi pro-actif sur la question de la vie chère".

    Il a ajouté attendre "la liste des pistes évoquées". Mais selon lui, Jacques Billant "porte le drapeau de la revendication au nom des citoyens réunionnais".

    Parmi les mesures évoquées, le moratoire est une bonne chose, "ça permet de poser la réalité du marché". Cela consistera en "une période de discussions intenses et de réflexion pour mettre les chiffres sur la table".

  • Suspension de l'attribution des Pec : "il y a eu une erruer de communication" à La Réunion

    Le vendredi 13 septembre, confirmant une information déjà traitée par Imaz Press Réunion, la préfecture annonçait que l'attribution des contrats Pec (parcours emploi compétence) était suspendue jusqu'à nouvel ordre

    "Je pense que l'on aurait pu éviter cette médiatisation" a estimé ce jeudi Annick Girardin. Ce dossier "aurait dû être traité en interneé, "il y a eu une erreur de communication" a ajouté la lisite en rappelant que 1000 Pec supplémentaires sont désormais attribués à La Réunion.

    Lire aussi : Contrats aidés: le dispositif suspendu jusqu'à nouvel ordre

    En décembre 2018, en pleine crise des gilets jaunes, Anick Girardin avait annoncé que plusieurs mesures visant à lutter contre la précarité et la pauvreté serit appiquée à La Réunion dès le 1er janvier 2019.

    Ce qui n'a pas été le cas.

    Annick Girardin avait finalement indiqué s'être trompée de mot et dit "dès le 1er janvier" au lieu de "à partir du 1er janvier"

    Lire aussi : Vous pensiez avoir une paire de lunettes gratuite au 1er janvier 2019, c'est raté !

  • Concernant la future venue du président

    Annick Girardin affirme que sa visite n'est pas un "déminage du terrain" pour Emmanuel Macron. "Y a pas de déminage, je ne rencontre pas de mine sur mon passage".

    La ministre explique que "l'ensemble des sujets sera traité le jour J, ces territoires ont besoin de solution".

     

     

  • Concernant les emplois PEC (parcours emploi compétence)

    Dès son arrivée sur l'île, la ministre a déclaré que 1.000 nouveaux emplois PEC seraient créés en plus des 11.000 déjà prévus d'ici la fin de l'année pour La Réunion. Une information décidée hier avec la ministre du Travail, Nicole Belloubet.

    "J'ai annoncé 11.000 PEC, il y en aura 11.000" martèle Annick Girardin. "Rendez-vous compte,  avec les 1.000 supplémentaires, ça fait 12.000 PEC pour La Réunion, c'est quand même le chiffre le plus élevé de France !"

    Elle affirme par ailleurs que "la moitié est immédiatement réservée à la lutte antivectorielle".

  • Rachat de Vindémia : "il faut regarder cette vente d'un oeil apaisé"

    Sur le dossier GBH, Annick Girardin souhaite "que cette vente et ce rachat ne se fassent pas au détriment du territoire".

    En deuxième lieu, elle appelle à conserver l'emploi des "2.300 personnes concernées"

    Enfin, elle rappelle que cette vente est importante d'un point de vue de "développement économique" : "il faut accompagner de cette vente, qui se fera de toute façon, et la regarder d'un oeil apaisé".

  • Les 50 citoyens qui font partie de l’OPMR rencontrent la ministre

    Avec elle, des acteurs économiques, des élus, le président du Département Cyrille Melchior. Dominique Fournel représente la Région.

  • Annick Girardin confirme la création de 1.000 emplois PEC supplémentaires

    "L'Etat a communiqué sur la crainte qu'il avait de ne pas avoir suffisamment de PEC, du coup, en plus des 11.000 attribués à la fin de l'année, et en raison de cette crainte, nous avons décidé de créer 1.000 emplois supplémentaires. Cette décision a été annoncée hier" déclare la ministre.

    Concernant la vie chère, "tous les prix n'ont pas baissé depuis un an, on le sait bien, mais des efforts ont été faits".

    Retrouvez son interview ci-dessous :

  • La ministre est arrivée à l'OPMR (Observatoire des prix de La Réunion)

    Elle va y discuter de la vie chère pendant deux heures avec les citoyens réunionnais.

  • Bonjour à tous

    Nous ouvrons ce live afin de suivre la visite de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, sur notre île aujourd'hui et demain.

    Suivez-nous, nous sommes en live pendant deux jours sur ipreunion.com, Facebook et Twitter pour suivre cette visite ministérielle.

À propos

C'est par une participation à la réunion de l’observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) qu'Annick Girardin entamera son parcours dans l'île jeudi matin. Il devrait être question de la récente décision de l'observatoire de réaliser une étude d'impact sur les conséquences du rachat de Vindemia par GBH.

Dans l'après-midi la ministre ira à la rencontre de la population à Saint-Denis. Elle installera ensuite le  haut conseil à la commande publique

Vendredi, elle visitera une exploitation agricole dans le sud de l'île. Elle sera ensuite dans l'ouest pour une visite d'entreprise. Dans l'après-midi, Annick Girardin participera à une réunion sur l'accueil et l'accompagnement des victimes de violences conjugales.

Annick Girardin devra sans doute s'expliquer sur plusieurs problématiques restées sans solution. En première ligne, la suppression des Parcours emploi compétences (PEC). En effet, début septembre, l'Etat a demandé aux communes et aux employeurs privés de ne plus faire signer de PEC, ce dispositif mis en place en janvier 2018 pour remplacer les contrats aidés. Les 1000 PEC débloqués par la ministre des Outre-mer fin 2018 sont déjà presque tous épuisés, et il ne resterait plus que 1500 contrats jusqu'à la fin de l'année. Cette suspension a donc été justifiée par la pénurie de contrat.

Lire aussi : Contrats aidés: le dispositif suspendu jusqu'à nouvel ordre

Il faut en plus de cela rajouter les nombreuses promesses faites suite aux manifestations des Gilets jaunes l'an dernier, dont beaucoup n'ont toujours pas été tenues. Parmis ces promesses, la remise à plat de l’octroi de mer, l'allocation adulte handicapé portée à 900 euros par mois, la baisse de l’imposition dans les zones franches d’activité ou même la création d’un compteur emploi n'ont toujours pas été effectué.

Lire aussi : Bulletin scolaire d'Annick Girardin : peut (beaucoup) mieux faire

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3 Commentaires
Jules
Jules
4 ans

Après votre dernier passage à la réunion je n espérais rien de vous. Et je n ai pas été déçu. À votre retour je suis évidemment comme une majorité à mes préoccupations quotidiennes plus importantes que tout votre discours savant, trompeur et manipulateur. Bon retour dans votre gouvernement de mascarade.

malou
malou
4 ans

Très bien...

Monique la traitre
Monique la traitre
4 ans

BLA BLA BLA....RIEN A L HORIZON.