Tribune libre de syndicat Sud collectivités territoriales

Appel à la grève pour le mardi 24 septembre

  • Publié le 22 septembre 2019 à 12:07
  • Actualisé le 22 septembre 2019 à 12:11

Notre organisation appelle les agents territoriaux et des établissements assimilés à se mobiliser et à s'associer à toutes les initiatives qui se mettront en place le mardi 24 septembre prochain afin de faire barrage à la casse de la fonction publique et au projet de réforme des retraites menée par le Président Macron et son gouvernement (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Le système des retraites qui se prépare nous rappelle que trop le régime à points (Ircantec) qui concerne les 2 tiers des agents territoriaux non-titulaires de la Réunion. Ces agents touchent une retraite misérable qui clôture une carrière marquée par la précarité et les bas salaires.

C’est ce système que le pouvoir va généraliser après avoir cassé et précarisé la fonction publique. Le nouveau régime de retraite que veut ce gouvernement sera un système basé sur le "chacun pour sa gueulisme" qui mettra fin à la solidarité intergénérationnelle, ira à l’encontre de la justice sociale et à l’égalité hommes femmes qui reste encore à conquérir dans nombre de nos collectivités réunionnaises.

Nous devons nous faire entendre pour :
- maintenir la prise en compte des meilleures années cotisées, dans le calcul des retraites pour tous et pour les agents qui n’ont pas de carrières complètes.
- un départ au maximum à 60 ans, si la durée de cotisation est atteinte.
- prendre en compte les pénibilités et les carrières démarrées tôt, par des départs anticipés.
- diminuer la durée de cotisation en raison de l’accession à l’emploi de plus en plus tardive (études,
chômage…).
- un taux de remplacement (pourcentage de pension par rapport au salaire pris en compte) à 75% pour le taux plein pour tous, et une retraite au moins égale au SMIC pour les plus défavorisés.
- maintenir les avantages accordés outre-mer telle la bonification de la durée de cotisation.

Les richesses accumulées dans le pays rendent le financement de la protection sociale et des retraites possible. Exigeons que ce soit les multinationales et les actionnaires qui payent et non pas la population.
 

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