[LIVE-PHOTOS/VIDEOS] Les transporteurs mettent fin aux blocages

Chantier de la NRL : une table ronde prévue vendredi 18 octobre

  • Publié le 16 octobre 2019 à 18:44
  • Actualisé le 16 octobre 2019 à 18:58

Ce mercredi 16 octobre 2019, les transporteurs ont haussé le ton. Les quatre syndicats de transporteurs, la Fntr (fédération nationale des transporteurs routiers), l'Oti (organisations des transporteurs indépendants), la Ftoi (fédération des transporteurs de l'océan Indien) et la Cttr (coopérative des transporteurs et terrassiers réunis) rassemblés en plateforme intersyndicale ont commencé par se réunir à la Halle des manifestations du Port, avant de se diriger vers le siège du groupement SBTPC-Vinci-GTOI, pour protester contre l'arrêt du chantier. Ils ont passé la journée sur place afin d'en bloquer l'entrée. En fin de journée, ils ont finalement obtenu une réponse : une table ronde sera organisée ce vendredi 18 octobre 2019, réunissant tous les acteurs du chantier de la NRL : Région, Département, préfecture, groupement et syndicats de transporteurs. (Photos mb/rb/www.ipreunion.com)

  • Une table ronde est calée vendredi 18 octobre

    Les transporteurs ont obtenu gain de cause. Une date a été fixée pour organiser une table ronde rassemblant tous les acteurs du chantier de la NRL : Conseil régional, Conseil départemental, préfecture, groupement et syndicats de transporteurs.

    "La date a été fixée, mais l'heure reste à confirmer", explique Didier Hoarau, président du syndicat OTI. "Nous arrêtons donc le blocage devant le groupement."

    Les transporteurs sont donc temporairement "satsifaits", "mais après le choix de la date, on attend les actions", précise Didier Hoarau.

  • Faute de réponse, les transporteurs envisagent une grève à partir de lundi 21 octobre

    "Encore une fois nous le répétons, nous voulons une date claire pour organiser une table ronde avec la Région, le Département, le préfet et le groupement" rappelle Didier Hoarau, président de l'OTI.

    Des blocages sont envisagés, mais pas de lieu pour l'instant. Seule garantie des transporteurs : ne pas bloquer les routes, afin de ne pas gêner les Réunionnais.

    Une réunion aurait lieu en fin de journée entre le groupement, la Région et le préfet pour discuter des détails de cette table ronde et se mettre d'accord avant d'en informer les transporteurs, selon Joël Mongin, président de la FTOI.

  • C'est pour l'instant la fin de ce live, les transporteurs sont maintenant dans l'attente d'un retour du groupement. Imaz Press vous tiendra informés dès que cette réponse sera arrivée. A très vite.

  • L'ambiance est calme devant le GTOI, malgré la colère des transporteurs. Regardez :

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  • Ils menacent de rester devant le groupement jusqu'à qu'une date soit arrêtée pour la table ronde.

  • Jean-Gaël Rivière et Joël Mongin exigent une table ronde immédiatement, avec le groupement, la Région. "On est déterminé, nous avons doublé depuis ce matin, et ça va continuer, nous sommes en colère !" s'exclame le président de la FTOI.

  • Le nombre de camions a gonflé depuis ce matin : 80 poids-lourds et une centaine de transporteurs sont présents

  • Notre journaliste se trouve avec les transporteurs devant les locaux des Grand travaux de l'océan Indien (GTOI). Suivez notre live Facebook :

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  • Deux camions bloquent les employés de la SBTPC (Vinci), les autres bloquent l'entrée des GTOI

  • Un barrage filtrant a été installé brièvement sur un rond-point pour laisser passer les camions. L'action a été brève. Le flot de camion entraîne cependant une circulation importante dans la zone industrielle. Regardez :

     

  • Les transporteurs sont en route vers le siège Vinci Bouygues, un énorme convoi est sur la route. Quelques ralentissement sont à signaler, et  les ronds-points sont bloqués pour laisser passer tous les camions. Tous les camions se suivent et sont en warning. Camions et automobilistes jouent du klaxon. Regardez :

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  • Les transporteurs quittent la Halle des manifestations pour se rendre devant le siège de VINCI-Bouyges.

  • Joël Mongin estime que Didier Robert "n'a pas le choix et devra accorder une enveloppe supplémentaire" pour terminer la NRL.

  • "Dans ce poker menteur, nous voulons savoir la vérité. En tant que transporteurs, mais aussi en tant que citoyens, nous méritions de savoir la réalité" déclare Joël Mongin. Il considère par ailleurs que les habitants sont pris en otage par le blocage du chantier. Il s'exprime sur toutes les revendications des transporteurs. Regardez :

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  • "Nous sommes ici aujourd'hui car nous n'avons toujours aucune date pour une table ronde avec tout le monde" explique Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. "Nous savons que la Région a proposé plusieurs dates de rencontre au groupement, qui n'a toujours pas répondu, pourquoi ?" s'interroge-t-il. Regardez :

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  • Les quatre syndicats de la plateforme, y compris la FNTR sont présents sur place.

  • Pour l'instant une cinquantaine de poids-lourds sont rassemblés sur le parking, d'autres vont continuer à arriver au fur et à mesure de la matinée. L'atmosphère est très calme sur place, la circulation se fait normalement. Regardez :

  • C'est la Région et le groupement que les transporteurs comptent bloquer aujourd'hui.

    "Nous ne pouvons pas travailler à cause de la région et du groupement, alors eux non plus ne pourront plus travailler" déclare Joël Mongin

     

     

  • "On ne peut plus continuer comme ça, nous avons tous une épée de Damoclès au-dessus de la tête avec la route du littoral actuelle, il faut qu'on termine cette NRL" presse Joël Mongin, président de la FTOI. "Nous en avons assez de cette partie de ping pong entre la région et le groupement !" s'exclame-t-il par ailleurs.

    "Nous ne sommes pas là pour bloquer la population, mais les professionnels concernés. Tant qu'on ne nous donnera pas une réponse positive, ainsi qu'une table ronde, nous continuerons. Il faut dire la vérité aux transporteurs et à la population" continue-t-il.

  • Aucun blocage de route n'est prévu, les transporteurs veulent interpeller la Région, la préfecture et le groupement, sans "prendre en otage les habitants réunionnais".

  • "La région et le groupement doivent assumer leurs responsabilités aujourd'hui" insiste Didier Hoareau

  • Si une étude récente de la Safer a démontré que 2,6 millions de tonne d'andains sont présentes à La Réunion, il manquerait près d'un million de tonnes de roches massives pour terminer la NRL. "Le temps qu'on exploite ces andains, il faudrait au moins un an et demi, ce qui donnera le temps de débloquer la situation des carrières" explique Didier Hoareau.

  • "Personne n'est content, même si des choses intéressantes ont été dites à la Région, nous n'avons reçu aucune réponse concrète concernant nos demandes" explique Didier Hoareau, président de l'OTI.

    Imaz Press est en live sur place, regardez :

  • Bonjour La Réunion !

    La journée commence sur les chapeaux de roues : les transporteurs en colère ont décidé d'entamer une action. Une quarantaine de poids-lourds sont rassemblés au Port.

À propos

De rebondissement en rebondissement, la saga des transporteurs envers et contre tous continue. Les rencontres avec les présidents de collectivités territoriales, Cyrille Melchior pour le Département et Didier Robert pour la Région et celle avec Jacques Billant, le préfet n'ont abouti sur aucune décision forte et/ou aucun engagement. À l'issue de chaque rencontre, les transporteurs sont ressortis satisfaits d'avoir été entendus mais il semblerait qu'en coulisses, la colère continue de monter.

Ce mardi 15 octobre, les représentants des quatre syndicats  de transporteurs – Oti, Fntr, Cttr et Ftoi – se sont réunis pour évoquer les suites à donner à leur mouvement. Ils se sont mis d'accord sur une chose : rien de concret n'est ressorti de ces entrevues et "les promesses n'engagent que ceux qui y croient" ont-ils conclu. Fini le dialogue, c'est par un autre moyen d'action qu'ils ont choisi de faire passer leur message. Et cette fois, c'est une réponse à la hauteur de leurs attentes qu'ils exigent. "Notre pouvoir de nuisance est immense" indique un transporteur "nous sommes remontés et nous en avons assez de nous faire balader, ça ne peut plus durer. Aujourd'hui, on veut des actes, ça suffit les belles paroles".

Vous êtes un peu perdu face à toutes ces péripéties? Imaz Press vous a fait un résumé chronologique de l'histoire pour comprendre les tenants et aboutissants de ce dossier qui semble loin d'être clos...

L'heure du récapitulatif

Des carrières inexploitables

Les carrières sont au point mort. Dernière actualité en date : un nouveau refus du Conseil d'Etat concernant l'ouverture de Bois Blanc, de loin la plus médiatique. Pourtant l'Etat a tout fait pour obtenir l'autorisation d'exploiter cette carrière. Mais la justice est allée dans le sens des opposants et le Conseil d'Etat a refusé le pourvoi en cassation de l'Etat et de la Région, après la suspension définitive du schéma de 2014.

Ce schéma était capital pour la Région, c'est celui qui incluait Bois Blanc alors que la carrière ne figurait pas dans le premier schéma départemental de 2010.

L'Etat a donc lancé la modification du schéma des carrières de 2010 pour y intégrer Bois Blanc. Les dossiers ont été déposés, reste à voir si l'Autorité environnementale donnera son feu vert. Si cette dernière demande une nouvelle expertise, l'affaire pourrait encore prendre des mois. Sinon, la préfecture pourra reprendre la main sur le dossier dès janvier 2020 et lancer les travaux d'exploitation dans la foulée.

Lire aussi : Bois Blanc : l'Etat mise tout sur la modification du schéma des carrières

La carrière de Bellevue elle est aussi est bloquée. En juin dernier, les commissaires enquêteurs désignés par le Tribunal administratif ont rendu un avis défavorable, empêchant l'ouverture de la carrière de Saint-Paul. Un nouveau coup dur pour la Région.

La société GTOI et que la Région, respectivement maître d'oeuvre et maître d'ouvrage du chantier, ont toujours milité pour la création d'une digue entre la Grande Chaloupe et la Possession. Mais pour les 2,7 km qu'il reste à construire, il semble bien qu'il faudra se passer des carrières.

Les roches de Maurice créent la polémique

L'affaire des roches malgaches reste dans toutes les têtes de Réunionnais, et surtout des transporteurs. En 2015, plus de 220.000 tonnes venant de Madagascar devaient être envoyées à La Réunion.

Dès janvier 2016, 45.000 tonnes avaient débarqué sur l'île, provoquant l'ire des professionnels locaux qui estimaient que cette importation paralysait l'économie réunionnaise. La suite ne fut pas loin du fiasco : roches de mauvaise qualité, risques sanitaires et extractions dans des conditions environnementales fortement décriées sur le territoire malgache.

Voilà alors que le 11 septembre dernier, par le biais d'un article du Mauricien on apprend qu'un projet d'importation de roches mauriciennes est sur la table pour combler les deux millions de tonnes manquantes. En effet si de son côté la Région estime en parallèle que 1,5 tonne est encore exploitable dans les champs, le quota de roches massives n'est pas atteint.

Lire aussi : Après les roches malgaches, les roches mauriciennes au secours de la NRL

Mais l'importation de roches mauriciennes n'a pas fait l'unanimité, loin de là. Un échantillon de 12 tonnes a d'abord transité par La Réunion afin d'être testé. L'initiative d'un particulier, affirment en choeur l'intéressé, un certain Dany Payet, et la Région. Dominique Fournel, le vice-président du Conseil régional en charge des grands chantiers avait en effet balayé l'option des roches mauriciennes. Le groupement non plus n'aurait pas manifesté d'intérêt particulier. De quoi rassurer en partie les transporteurs.

Lire aussi : Cachez donc ces roches mauriciennes qu'on ne saurait voir

Aujourd'hui le projet est en standby. A priori l'alternative de Dany Payet n'aurait pas trouvé de réponse positive de la part des autorités en charge du chantier de la NRL. Et la colère des transporteurs, immédiate, aurait calmé tout projet d'importation de roches.

L'inquiétude des transporteurs plus vive que jamais

Pour autant, l'inquiétude des transporteurs ne s'est pas tarie, loin de là. Fin septembre, nous vous annoncions sur Imaz Press Réunion que le groupement avait annoncé aux prestataires l'arrêt du chantier en mars 2020, si le statu quo sur les roches massives perdurait. Le chantier mobilise environ 1000 emplois directs et indirects.

Lire aussi : Chantier de la NRL : tout s'arrêtera au plus tard en mars 2020

Si l'annonce était plus ou moins attendue pour les acteurs de la NRL, le choc ne fut pas moindre pour autant. Le chantier est en perte de vitesse depuis plus d'un an. Fin 2018, des salariés ont été mis sur la touche. Une situation censée être temporaire, mais l'activité n'a pas repris pour autant. Et beaucoup pensaient que la solution serait trouvée avant que le groupement envisage une fin aussi radicale, afin de stopper "l'hémorragie financière" provoquée par les retards du chantier.

Lire aussi : Colère des transporteurs : trop tard le fiasco est déjà là

Il faut dire que les ouvriers qui s'activent encore sur la NRL "réparent les piles défaillantes, renforcent ce qui est déjà construit, font des finitions sur le viaduc" nous confiait alors une source proche fin septembre. Faute de roches, la charge de travail elle aussi s'amenuise.

Plusieurs rencontres de taille

Ces rebondissements agacent les transporteurs, qui continuent d'affirmer que les roches sont bien présentes à La Réunion. Le 7 octobre, les syndicats ont été reçus par le président du Département, Cyrille Melchior. Ils étaient ressortis satisfaits de leur entretien.

Car même si le Département n'est pas directement en charge du chantier, il peut s'impliquer sur la question de l'exploitation des terrains agricoles pour y extraire des andains. Cyrille Melchior a alors appelé à une table ronde, rassemblant tous les acteurs concernés. Reste que c'est à la Région de statuer sur l'avenir du chantier.

Sans réponse du maître d'ouvrage, les transporteurs avaient évoqué un blocage des administrations dès le mercredi 9 octobre. Entre temps la réponse de la Région est tombée et Didier Robert leur a proposé une rencontre le 14 octobre, n'étant pas disponible avant.

Lire aussi : Transporteurs : sans réponse de la Région, menace de blocage dès mercredi

Dès le lendemain, la FRBTP a renchéri sur le sujet. Tout en évoquant la situation (toujours aussi sombre) du BTP à La Réunion, la question du chantier de la NRL s'est rapidement imposée dans les discussions. Et pour cause : l'annonce de la venue d'Emmanuel Macron du 23 au 25 octobre 2019 suscite des attentes fortes.

Les acteurs du BTP l'ont dit : ils espèrent discuter des carrières et du chantier avec le président. Pour le moment, 10 millions de tonnes de roches ont été puisés dans les carrières destinées aux marchés de fond, carrières qui ne devaient pourtant pas servir à la Nouvelle Route du Littoral.

A la recherche des andains

La présidence de la FRBTP, relativement agacée, l'a dit très clairement : "il faut qu'on finisse cette route". L'occasion aussi d'annoncer que des études sont en cours afin d'analyser le nombre de roches exploitables dans les champs. Le problème environnemental est cependant de taille, car le risque d'inondation est réel si des andains sont enlevés des terres agricoles.

Lire aussi : BTP : 2019, l'année la plus faible en constructions publiques depuis 10 ans

Et pour éviter les glissements de terrain, nul doute pour la FRBTP que la DEAL ne laissera pas les roches centenaires être prélevées aussi facilement. Malgré les demandes des transporteurs, exploiter les roches dans les champs ne semble pas être aussi simple.

Mais ce mercredi 9 octobre aura bien fait avancer les choses. Les transporteurs ont rencontré dans un premier temps le préfet, jugé "très à l'écoute". Sans annonce particulière, celui-ci s'est rangé du même côté que le président du Conseil départemental, en affirmant qu'il fallait terminer cette route. Jacques Billant essaie, à sa manière, de désamorcer le conflit.

La suite de la journée a gagné en précisions… et en promesses. Car en fin de matinée, c'est le vice-président de Région en charge du chantier, Dominique Fournel, que les transporteurs ont rencontré.

Lire aussi : "Il y a déjà 2,6 millions de tonnes de roches exploitables dans les champs" affirment les transporteurs

Afin de rassurer les syndicats, et leur apporter un peu de concret, la Région est donc revenue sur l'étude évoquée par la FRBTP. Une étude menée par la Safer et la Région. En l'occurrence, il a été dit aux transporteurs que le décompte avançait et que c'était maintenant "2,6 millions de tonnes d'andains" qui étaient exploitables dans les champs de La Réunion.

Le compte est (presque) bon

Cela signifierait qu'il reste donc moins d'un million de tonnes, 900.000 exactement, à trouver pour la partie digue. Une quantité de roches massives réellement exploitable, assurent les transporteurs.

Lire aussi : selon les transporteurs, "des andains il y en a partout, il faut juste les acheter"

Dernier épisode en date, l'entretien avec Didier Robert  le président de Région et maître d'ouvrage sur le chantier de la NRL. Une rencontre cruciale qui aurait pu changer totalement la donne. Si à l'issue de l'entrevue, une partie des transporteurs a été satisfaite évoquant des échanges "cordiaux" et constructifs", il semblerait que ce n'était là qu'une satisfaction de façade, l'absence de décision concrète du président de la pyramide inversée ait mis le feu aux poudres et provoqué le courroux des transporteurs qui ont choisi de passer à l'acte.

Lire aussi : Didier Robert annonce une décision dans les prochains jours sur la fin du chantier de la NRL

Lire aussi : NRL et andains : pour le concret, ce sera (peut-être) pour la prochaine fois

Ce jeudi 17 octobre, Didier Robert devrait rencontrer le groupement, notamment les entreprises attributaires du chantier de la digue. Les réponses qu'apportera le président de Région aux transporteurs à l'issue de l'entretien devrait changer la donne.

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guest
8 Commentaires
, depuis son mobile
, depuis son mobile
4 ans

Moi aussi, je vais hausser le ton pour :
La revalorisation des retraites
La complémentaire gratuite
Le remboursement des frais médicaux et médicaments à 100%
Le carburant détaxé
Etc.....
Mais ce sera pure perte.
Français, vous allez pouvoir vous exprimer lors des prochaines élections.
Ne soyez pas des moutons, ne faites pas l'aveugle, votez pour un avenir meilleur qu'on nous avait promis et qui, comme l'horizon, s'éloigne au fur et à mesure, qu'on s'en approche.

Lesenfumés
Lesenfumés
4 ans

A cette grande table il ne manque que touch pa nout roch....

Zan rené
Zan rené
4 ans

Les transporteurs taisez vous svp jusqu'à fin octobre! La réunion va bien , tout le monde doit être tranquille siouplait et respectez fin octobre pour vous tournez en bourrique !

Madagascar
Madagascar
4 ans

Oté transporteurs laisse à lu lance sa candidature quand macron sera la, en toute tranquillité - perturb pas lu, lu veut montre macron que lu assure té- fini di à zot reste tranquille i comprend pas même !

JeromeP
JeromeP
4 ans

combien de temps devrons-nous être leurs otages??

Marsouin, depuis son mobile
Marsouin, depuis son mobile
4 ans

HONTE

Ils étaient où ces transporteurs lors du mouvement des GJ. Chez eux entre eux entrain de siroter un bon verre. Aujourd'hui ils demandent que l'état mettent la main à la poche pour finir cette route. Mais l'état c'est NOUS et nos impÃ'ts. Tout ce qui compte c'est l'argent pour ces profiteurs. Regarder bien leurs têtes, tous ont un casier judiciaire vierge, laissez moi rire. Et pendant ce temps nos enfants crèvent de chaleur dans les salles de classe. STOP à cette castré qui veut diriger la Réunion et se remplir les poches surtout. Citoyens niys aussi on va bloquer leurs camions pour aller travailler tranquillement et gagner durement notre vie. Depuis quand ces messieurs n'ont pas conduis un camion.. Laissez moi RIRE.

Mano
Mano
4 ans

Sublime, la complainte des "....poches vides"...Allez...Ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir....quand les bennes des camions seront pleines d'andains....

Henri
Henri
4 ans

"Notre pouvoir de nuisance est immense"Rien que pour cette phrase, il ne faut pas céder à ces terroristes de la Société !Il faut finir cette route en Viaduc comme c'était prévu au départ, et mettre à l'ombre tous ceux qui chercheraient à nuire à la société pour se remplir les poches d'argent public.