Le 26 octobre

Mondial de rugby: All Blacks-Angleterre en demi-finale 24 ans après

  • Publié le 19 octobre 2019 à 16:59
  • Actualisé le 19 octobre 2019 à 17:14

L'affiche de la première demi-finale de la Coupe du monde est connue: les All Blacks affronteront l'Angleterre le 26 octobre à Tokyo, 24 ans après un match de légende au même stade de la compétition.

L'autre demi-finale sera déterminée dimanche à l'issue des deux derniers quarts de finale, Galles-France à Oita et Japon-Afrique du Sud à Tokyo.

Pour accéder au dernier carré, Anglais et Néo-Zélandais ont écrasé leurs adversaires respectifs, l'Australie (40-16) et l'Irlande (46-14).

Et les retrouvailles s'annoncent relevées le samedi 26 octobre à Yokohama, dans la banlieue de Tokyo, tant les deux équipes ont fait forte impression.

Le XV de la Rose, clinique, s'est nourri des fautes adverses pour inscrire quatre essais face à l'Australie. Le capitaine-buteur Owen Farrell a lui marqué 20 points au pied, avec un taux de réussite de 100%.

Et que dire de la démonstration des All Blacks, qui ont "tué" le match lors des vingt premières minutes face à une Irlande totalement perdue? Ils menaient déjà (17-0)... Cette avalanche de points rappelle (un peu) la performance réalisée face à la France (62-13) au même stade de la compétition lors du Mondial-2015.

- L'image de Jonah Lomu -

En tout cas, cette démonstration étale l'envie néo-zélandaise de décrocher un troisième titre consécutif.

La demi-finale All Blacks - Angleterre renvoie à la même affiche, au même stade de l'épreuve en 1995. Ce 18 juin là, au Cap, en Afrique du Sud, le rugby était entré au rayon sport spectacle avec les quatre essais (sur six) marqués par un certain Jonah Lomu pour les All Blacks, victorieux (45-29). L'ailier superstar, décédé en 2015, avait littéralement "marché" sur ses adversaires. L'image avait fait le tour du monde.

Cette performance préfigurait l'évolution du rugby, pas encore officiellement professionnel.

Loin de l'euphorie qui entoure Anglais et Néo-zélandais, leurs adversaires du jour repartent du Japon les valises chargées de points et la tête pleine d'interrogations.

L'Irlande, qui a endossé un temps la chasuble de n.1 mondial durant l'été, n'a toujours pas réussi à atteindre les demi-finales d'un Mondial, et n'a jamais paru en mesure de contester l'hégémonie des All Blacks.

Les cadres, dont l'ouvreur Jonathan Sexton, ont failli et le capitaine Rory Best tire sa révérence sur un cuisant échec, comme le sélectionneur Joe Schmidt, qui sera remplacé par son adjoint Andy Farrell après le Mondial.

Les Wallabies, finalistes en 2015, vont eux avoir du mal à se remettre de cette nouvelle défaite. Le sélectionneur Michaël Cheika, en poste depuis 2014, semble menacé. Il a refusé de répondre à une question sur son avenir lors de la conférence de presse d'après-match.

AFP

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