Le Département va accélérer le processus (actualisé)

Les agriculteurs protestent contre les délais de traitement des dossiers de subvention

  • Publié le 18 février 2020 à 11:00
  • Actualisé le 18 février 2020 à 15:11

La Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) tire la sonnette d'alarme ce mardi 18 février 2020. Elle dénonce la lenteur du traitement des dossiers gérés par le Conseil départemental, qui leur permet de bénéficier du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) et donc de développer leurs exploitations. Une rencontre a donc été organisée ce mardi avec le Département pour dénoncer "le manque de moyen humain au Département ce qui entraîne des délais d'instruction de dossier FEADER très long" explique la FDSEA. 28 dossiers sont en attente depuis septembre 2019. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

 

Une délégation, dirigée par Dominique Gigan, le président de la FDSEA, a donc été reçue aux alentours de 11 heures par le Département. Les agriculteurs espèraient recevoir une réponse rapide de la part de ce dernier pour pouvoir débloquer la situation. A l'issue de cette rencontre, le Département a indiqué avoir fini de traiter dans la matinée neuf dossiers. Les 19 restants seront traités le plus rapidement possible, sous "une dizaine ou quinzaine de jours" d'après le président de la FDSEA.

Dominique Gigan explique qu'une vingtaine de dossiers sont en attente depuis septembre 2019, regardez :

"Les agriculteurs ont besoin d’avancer et les services instructeurs s’arrêtent aujourd’hui à la moindre virgule" s'indigne la FDSEA. Aujourd'hui, le Département serait en sous-effectif, créant des délais d'attentes extrêmement longs dans le traitement des dossiers de demandes pour le FEADER.

La situation actuelle empêcherait les agriculteurs de se développer aujourd'hui, dans un secteur qui est déjà en crise. Alors que la canne à sucre représente plus de 50% de la surface agricole réunionnaise, l'année 2019 n'aura pas réussi à rattraper la catastrophe de la campagne sucrière de 2018.

Si une progression de 13,80% par rapport aux quelques 723.500 tonnes enregistrées en 2018 a été enregistrée, la richesse du sucre restait relativement basse. Il est donc urgent pour les agriculteurs de pouvoir anticiper les plantations afin de ne pas répéter le même scénario. "Les services instructeurs n’examinent les dossiers que des mois après leur dépôt, tous les projets sont en stand by !" déplore donc la FDSEA.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

 

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