Elle a été mortellement intoxiquée

Saint-Gilles : une jeune tortue tuée par du plastique

  • Publié le 18 août 2020 à 11:16
  • Actualisé le 18 août 2020 à 12:19

Une jeune tortue verte de 50 kg a été retrouvée morte échouée à l'entrée du port de Saint-Gilles, déplore Kélonia ce mardi18 août 2020. 60 grammes de plastique ont été retrouvé dans son appareil digestif. L'animal est mort d'une intoxication aigue (Photo Pierre Jean Petit/Kélonia)

Le Centre de soins de Kelonia connaissait bien cette tortue "puisqu’il s’agit d’une tortue récupérée affaiblie au fond d’un nid, soignée durant plusieurs mois au Centre de soins et qui avait débuter sa croissance dans les bassins de Kelonia avant d’être relâchée le 30 janvier 2020 à l’Hermitage avec l’association Zenfans lé O" indique l'obervatoire.

"Nous n’avions plus de nouvelle de cette tortue qui d’après les résultats de la nécropsie  se nourrissait d’algues rouges et de phanérogames marines. Ce qui correspond au comportement alimentaire des tortues vertes de cette taille à La Réunion. Mais tout le long du tube digestif, de nombreux déchets plastiquent ont été extraits" ajoute Kélonia.

"Ces déchets occupent la totalité de la silhouette de la tortue et pourraient avoir contribué au décès de la tortue: sac poubelle, cordage nylon, emballage de gâteaux, chemise plastique, fils de pêche,….. La tortue est morte d’une intoxication aigue" dit encore l'observatoire.

"Les jeunes tortues vertes de cette taille sont essentiellement herbivores mais apprécient aussi les méduses (voir photo jointe) et autres animaux gélatineux planctoniques. Chacun de nous peut agir pour éviter cela, en limitant sa consommation de plastique et en utilisant les filières de recyclage.. Chaque plastique dans la nature peut devenir un piège mortel pour les espèces menacées" termine Kélonia.

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1 Commentaires
Christian
Christian
3 ans

Tant qu'on se contentera de beaux discours, ces pauvres animaux en subiront les conséquences. Marre de tous ces gens qui jettent leurs déchets dans les ravines ou à la mer!Il faut sévir, et lourdement, comme dans certains pays, pour interdire ces sales (au sens propre) habitudes. Certes, la tâche est immense et si l'océan est une vaste poubelle, nous ne sommes pas les seuls responsables mais nous ne sommes vraiment pas exemplaires.