100 milliards d'euros en tout, 1,5 milliard pour les Outre-mer (actualisé)

Plan de relance : les élus réunionnais continuent de réagir aux annonces du gouvernement

  • Publié le 4 septembre 2020 à 11:16
  • Actualisé le 4 septembre 2020 à 15:05

Les élu.e.s de La Réunion continuent de réagir après l'annonce du plan de relance du gouvernement, présenté ce jeudi 3 septembre sous le nom "France Relance". Un plan de 100 milliards d'euros, dont 1,5 milliard pour les Outre-mer. Ce jeudi Jean Castex a détaillé la répartition du budget : 30 milliards d'euros pour la transition écologique, 35 milliards pour l'industrie et la compétitivité et 35 milliards pour renforcer la cohésion sociale, ce qui inclue les mesures en termes d'emploi, de santé ou encore de transports. Le Premier ministre a également garanti qu'aucune hausse d'impôts n'aurait lieu. Après une première vague de réactions dès ce jeudi, les avis continuent ce vendredi 4 septembre. Nous publions ci-dessous les réactions du jour. (Photo d'illustration AFP)

• Jean-Gaël Anda, conseiller municipal d'opposition à Saint-Pierre

"Où est le plan de relance à l’échelle intercommunale ? Après le plan de relance de l’Etat avec une volonté de relocaliser au plan national et une dotation pour La Réunion, le plan de relance régional, le plan de relance social et économique départemental, où est le plan de relance de la CIVIS ?

La crise de la COVID est inédite par ses conséquences à long terme pour notre pays, et dans une économie insulaire l’impact sera d’autant plus grave ! Il faut donc agir pour s’adapter à de nouveaux modes de consommation, à une meilleure indépendance alimentaire et surtout pour préserver le tissu économique.

Certaines intercommunalités ont mis en place des mesures de soutien : ainsi au Tco : remise des loyers aux petites entreprises des ZAE, des redevances des Aot, avec un plafond, dégrèvement des cotisations foncières des entreprises (CFE) ... un vrai cadre avec des critères clairs et uniformes peut ainsi être adopté pour que la solidarité ne soit plus un vain mot.

L’après COVID doit aboutir à une réflexion stratégique sur notre modèle social et économique, en octroyant des subventions en faveur de modèles plus respectueux de notre environnement : l’économie sociale et solidaire, véritable levier de transformation économique, qui intègre les entreprises et les individus dans un objectif de développement de territoire, en orientant les investissements sur les économies d’énergie, vers l’agriculture pour une indépendance alimentaire et en faveur des circuits courts, la valorisation d’autres modes de transports ...

Là encore, à la Civis on propose des locations de vélos électriques mais sans nouvelles pistes cyclables et rien sur d’autres modes alternatifs... , rien non plus sur des nouveaux chantiers pourvoyeur d’emplois et de croissance ... on se contentera des Pec ?

Le fléau du chômage et de l’économie souterraine créent de nombreuses inégalités en temps de crise. La jeunesse est fortement pénalisée dans son avenir, dans un modèle social à bout de souffle qui renforce les inégalités face à l’accès à l’emploi et aux formations.

Un projet pour qu’il réussisse, doit être participatif, aussi, la loi engagement et proximité du 27 décembre 2019 prévoit que les élus peuvent faire des propositions.

A ce titre, nous vous faisons cette proposition constructive et dans l’intérêt des saint-pierrois et des habitants de l’intercommunalité de mettre en place un plan de relance pour notre territoire, afin que ces points puissent être inscrits à un prochain ordre du jour et que l’opposition s’associe à cette démarche indispensable et dans l’intérêt de tous !"

• Olivier Hoarau, maire du Port

"Ouvrons le champ des possibles, nous en sommes capables ! Le Premier ministre a présenté hier le plan de relance de l’État avec l’appui de l’Europe pour éviter la récession de tout le pays. 100 milliards d’euros au total seront engagés en faveur des ménages, des entreprises et des collectivités locales.

Les Outre-mer ont fait l’objet d’un volet spécifique. Une attention particulière qui mérite pourtant d’être détaillée. Sans préjuger de la pertinence du plan dessiné par le gouvernement, nous pouvons craindre légitimement qu’il y ait un décalage entre la volonté de la relance et son adaptation à nos réalités.

Bien sûr, que nous pouvons accueillir positivement les 3 axes qui préfigurent de l’application du plan de relance national sur nos territoires.

L’axe de verdissement de l’économie que nous défendons depuis longtemps au Port et dans notre action politique. Nous devons faire de la transition écologique un atout et une exigence.

C’est un atout pour la création d’emploi local. Notre ingéniosité créole, nos savoir-faire traditionnels, notre esprit d’innovation, la richesse de notre biodiversité doivent nous permettre de rayonner au-delà de nos frontières.

Je me réjouis que la préservation de la ressource en eau soit un enjeu majeur du plan de relance. C’est le projet que nous portons au Port avec la réutilisation des eaux traitées en sortie de station d’épuration et qui doit nous permettre d’économiser 46% d’eau potable. C’est notre ambition pour le Port et pour toute La Réunion.

C’est aussi une exigence car nous nous devons plus qu’ailleurs d’être exemplaire en matière de protection de l’environnement tant nous avons à protéger sur cette île.

L’axe de renforcement de la compétitivité des entreprises car notre richesse repose sur l’énergie de nos forces vives. Cet esprit de résilience et cette volonté de se dépasser doivent être encouragés car c’est là que se situe la vraie richesse de notre territoire. Elle se trouve dans les femmes et les hommes qui le composent.

Or, à la lecture des éléments avancés par le Premier ministre sur le soutien à l’économie locale, une grande part est fléchée sur la Nouvelle Route du Littoral. Sauver un projet d’une telle ampleur grâce au plan de relance national suite à une crise sanitaire imprévisible, quelle irresponsabilité dans la gestion de ce projet. Pourtant, comme tous les Réunionnais, je souhaite que la route se finisse.

Je regrette que cela soit au détriment des petites entreprises qui espéraient beaucoup de ce plan de relance. Je regrette que la Région ne se saisisse pas de l’occasion de ce plan de relance pour inscrire un véritable réseau ferré ou type tram-train directement dans le chantier de NRL puisque 11 milliards des annonces sont consacrés au transport. Je regrette tout autant l’absence d’actions en faveur du monde culturel. Nous savons pourtant combien ce secteur économique est primordial à l’équilibre et au développement de notre territoire.

Enfin, l’axe de cohésion sociale et territoriale est essentiel au regard de nos indicateurs sociaux : taux de chômage, personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, surpopulation dans les logements, problème de décohabitation, décrochage scolaire…

Plus de justice sociale et une meilleure prise en compte des besoins exprimés par nos concitoyens font parties des éléments indispensables à une approche territorialisée du plan de relance.

Bien sûr, j’ai noté le renforcement de l’enveloppe de contrats PEC. J’avais d’ailleurs alerté Annick Girardin alors Ministre des Outre-mer sur la nécessité de conforter notre action collective sur la lutte anti-vectorielle, sur l’accompagnement des nouveaux besoins survenus à cause de la crise Covid et sur l’insertion dans le secteur marchand. C’est une bonne nouvelle mais cela ne doit pas être à nouveau un pansement sur une jambe de bois.

Je l’ai dit et je le répète, nous devons AGIR COLLECTIVEMENT si nous voulons réellement enrayer la spirale infernale du chômage à La Réunion.

Bien sûr, tout cela prendra sens à partir du moment où un projet Réunionnais de développement sera posé et défendu à l’échelle régionale.

Il s’agit d’arrêter la politique du saupoudrage pour définir une véritable stratégie de développement du territoire, concertée, participative et surtout qui permette une action collective des acteurs, moteur de ce développement.

Plus que se relancer, La Réunion doit prendre un nouveau départ, s’ouvrir un nouvel horizon."

• Jean-Luc Poudroux, député de La Réunion

"Alors que les inquiétudes liées à une nouvelle vague de Covid-19 se font de plus en plus pesantes partout en Métropole et en Outre-mer, le Gouvernement a décidé d’aller vite et fort en présentant le plan Relance France doté d’une enveloppe de 100 milliards d’euros sur 2 ans. Le Premier ministre l’a assuré, il s’agit de retrouver juste avant les élections présidentielles de 2022 les niveaux de richesse et de croissance perdus brutalement à cause de l’épidémie de coronavirus.

Je le dis simplement, ce plan de relance décidé par le Président de la République, je l’accueille très favorablement, parce que je considère qu’il va dans le bon sens, celui de l’emploi, de la formation, de l’industrialisation dont une part considérable revient à la transition écologique et à la numérisation de notre tissu économique. Je qualifie donc ce plan de résolument moderne. Il appartient à tous les acteurs et décideurs locaux de s’en emparer pleinement pour faire aussi de La Réunion un territoire industriel, innovant et solidaire.

Toutefois, je suis beaucoup plus nuancé sur la méthodologie et la répartition de l’enveloppe de ce plan de relance qui ne me semble pas suffisamment adaptées aux spécificités locales. D’abord, le Premier Ministre Jean CASTEX et le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire affirment que la méthode est celle de la territorialisation de toutes les mesures annoncées. Mais sous quel angle exactement ? Celui de la déconcentration ou celui de la décentralisation ? A vrai dire, ce plan de relance ne réussira qu’à condition que le pilotage revienne clairement et directement à chacune des Collectivités territoriales réunionnaises, ou à défaut à la Conférence Territoriale de l’Action Publique, pour les domaines de compétences qui sont les leurs et ce, avec l’appui et le soutien de tous les services de l’Etat à La Réunion et non pas l’inverse. Et c’est là que l’idée de simplification peut s’avérer des plus efficaces. La confiance et l’efficacité territoriales se situent naturellement au niveau d’une décentralisation adaptée et aboutie. Ne nous enfermons pas dans une étatisation du plan en se concertant de temps en temps avec quelques élus, mais allons jusqu’au bout de la territorialisation grâce à un pilotage en direct par les Collectivités territoriales du Plan de relance.

Ensuite, j’aurais souhaité que le Gouvernement veille scrupuleusement à une parfaite équité dans la répartition des 100 milliards en fonction de l’importance des populations, territoire par territoire puisque le Gouvernement parle de territorialisation du plan. La Réunion compte environ 900 000 habitants sur les 66 millions de Français, ce qui reviendrait de manière proportionnelle à environ 1,36 milliard d’euros pour le territoire de La Réunion. Or, c’est une enveloppe de 1,5 milliard d’euros qui a été allouée à tous les Outre-mer. Les comptes n’y sont pas. Pour La Réunion, c’est 1,36 milliards d’euros, pas moins !

Grâce à ce plan qu’il convient d’adapter localement, La Réunion devrait retrouver quelques couleurs et accélérer le processus déjà engagé depuis des années en matière de transformation de son économie en devenant un territoire sécurisé, moderne, démocratique et durable et qui soit moteur dans l’Océan Indien. J’appelle le Gouvernement à ne pas se contenter de simples concertations mais à responsabiliser et à doter les Collectivités territoriales de tous les moyens pour que le plan de relance soit efficace et durable à La Réunion et pour les Réunionnais."

• Nassimah Dindar, sénatrice

"Un rendez-vous crucial à ne pas manquer. Après deux mois de confinement, et alors que notre économie souffre et souffrira de longs mois encore des conséquences de l’épidémie de Covid, le plan de relance de 100 milliards annoncé par le Premier ministre Jean Castex dénote une ambition qu’il convient de saluer. Car il ne s’agit pas seulement de panser les plaies du présent, mais aussi d’enclencher un virage écologique, économique et de cohésion territoriale.

Les " sous-enveloppes " réservées aux Outre-Mer sont notamment destinées au soutien à l’agriculture, avec pour La Réunion " la transformation agricole et l’objectif de souveraineté alimentaire ". Le soutien à l’emploi et à la formation, avec une enveloppe augmentée pour les contrats aidés et des primes à l’embauche dans le secteur privé, est également priorisé. Est aussi prévue une enveloppe pour la NRL.

Je note avec satisfaction le soutien annoncé à l’hôpital. Je resterai vigilante, aux côtés des autres parlementaires, pour que l’hôpital réunionnais – CHU mais aussi l’EPSMR pour la santé mentale – soit doté des moyens nécessaires.

Enfin, est ouverte la possibilité d’adaptation des normes au contexte local, un assouplissement réclamé depuis de nombreuses années par les politiques comme par les opérateurs économiques.

Je note également que beaucoup des mesures du plan de relance figuraient dans le rapport sur l’urgence économique post-Covid, réalisé par la délégation sénatoriale Outre-Mer, et dont j’étais co-rapporteur.

Une étape importante nous attend, d’ici le mois de décembre : élus et monde économique doivent définir, ensemble, sous l’égide du Préfet, le plan de relance de La Réunion.  Ce rendez-vous est crucial. Nous devons, individuellement et collectivement, nous mobiliser pour que ce plan territorialisé prenne en compte nos besoins et permette de bâtir une Réunion plus forte, plus solidaire et plus durable, dans ses dimensions française, européenne et indiaocéanique."

• Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion

"Plan de relance…. On attend. Hier, après l’annonce du plan de relance économique par le 1er Ministre, Bruno LE MAIRE, ministre de l’économie et son ministre délégué Olivier DUSSOPT ont été auditionnés par une commission conjointe avec la commission des finances, la commission des affaires économiques et la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale.

J’ai participé par visioconférence. Je devais intervenir mais ça n’a pas pu se faire compte tenu du nombre important d’intervenant. Toutefois, un certain nombre de réponses ont été apportées. Dans divers domaines les orientations nationales se déclineront en Outre-Mer.

Si un plan spécifique Outre-Mer d’1 milliard d’euros a été confirmé, le ministre a donné la garantie que les 98,5 milliards restant concerneront aussi les territoires ultramarins par le biais d’une politique transversale. Je serai bien évidement très vigilant même si je considère qu’en terme d’objectifs, les choses ne sont pas claires pour faire baisser véritablement le chômage, la pauvreté. 100 milliards d’euros, certes, mais combien pour les familles ? Combien pour les jeunes ? Combien pour les handicapés ? Combien pour les personnes âgées ? Combien pour les retraités ? Combien pour les salariés ? Combien pour les fonctionnaires ? Combien pour les petites entreprises ? Combien pour les agriculteurs ?

RIEN de précis. RIEN de clair. RIEN pour la relance par la consommation. La même politique continue ; le peuple abandonné risque d’attendre encore. Concernant la poursuite de " la route qui ne mène nulle part ", dixit Bruno LE MAIRE à propos de la nouvelle route du littoral, le ministère de l’Outre-Mer a annoncé que ce chantier devrait bénéficier des fonds de ce plan de relance. Mais il est à noter que cela risque de coincer au niveau de l’Union Européenne.

En effet, cette dernière finance déjà cette route et ce plan de relance n’a pas pour vocation à financer des surcoûts. On attend des clarifications. La vigilance est de mise. Concernant les emplois aidés, il faudra tout mettre en œuvre pour améliorer le financement de ces contrats vis-à-vis des employeurs.

Raisons pour lesquelles, je regrette que quelques élus trouvent ce plan excellent. Excellent certainement pour eux mais pas pour le peuple. Pour autant, il nous faudra optimiser l’utilisation et l’orientation de ces sommes. Tout le monde doit se mettre au travail très rapidement et faire des propositions correspondant aux réels besoins territoire par territoire."

• Nadia Ramassamy, députée de La Réunion

"Un plan de relance pour La Réunion d’ici à la fin de l’année ? Le gouvernement a annoncé ce jeudi son plan " France Relance " de 100 milliards d’euros, dont 1,5 milliard d’euros devrait bénéficier aux territoires ultramarins. Le plan de relance prévoit ainsi d’allouer des fonds pour la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale et territoriale.

Cependant, les plans spécifiques à chaque territoire d’Outre-mer ne sont pas encore d’actualité. En effet, d’après le gouvernement, ils pourraient ne voir le jour qu’à la fin de l’année 2020. Cette situation est difficile à accepter, alors que beaucoup de nos concitoyens subissent le contrecoup de la crise sanitaire depuis plusieurs mois et que certains se retrouvent dans des situations parfois précaires.

De plus, aucune annonce n’a été faite quant aux sommes concédées à chaque territoire ultramarin.

Ainsi, en l’absence de plan spécifique et du montant des fonds alloués à La Réunion, je réserve tout avis sur le plan " France Relance ". Les spécificités ultramarines ne justifient pas un tel délai : le gouvernement doit émettre dans les plus brefs délais les plans de relance pour tous les territoires ultramarins. "

• Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers et de l'artisanat de La Réunion

Le Président de la CMA Réunion accueille favorablement les mesures annoncées ce jeudi 3 septembre par le 1er ministre et contenues dans le plan de relance du gouvernement : renforcement des fonds propres, baisse des impôts de production, sécurisation des approvisionnements, numérisation des TPE, soutien à l’emploi, accompagnement à la création d’activité, rénovation des bâtiments et réhabilitation des logements, investissement dans l’économie circulaire et les circuits courts, etc.

Un plan ambitieux de 100 milliards qui traduit la volonté de l’Etat d’accompagner l’économie et qui reprend un certain nombre de mesures que la CMAR défend et a eu l’occasion d’exposer au Ministre des Outre-Mer lors de sa visite dans l’île.

Il est maintenant vital que ces montants soient mobilisés rapidement et injectés directement au bénéfice des TPE-PME de notre territoire. Certains secteurs particulièrement touchés ne sont pas encore dans la phase de relance. Bien évidemment, la CMAR est au rendez-vous pour mettre en œuvre ces mesures, accompagner ses ressortissants et porter à la connaissance du gouvernement les besoins spécifiques des artisans locaux. Il est nécessaire de rester vigilant sur les délais de mise en œuvre et de répondre aux questions qui restent en suspens telles que le taux de remboursement du PGE.

Le Président de la CMAR invite aussi les réunionnais à contribuer à cette relance par la consommation, dans le prolongement de la campagne de communication lancée pour accompagner la reprise : " au plus fort de la crise, nous avons été là pour vous. A la reprise, nous comptons sur vous. Je soutiens mon artisan au plus près de chez moi "."

• André Thien-Ah-Koon, maire du Tampon

"Lors de la récente visite à La Réunion de Monsieur le Ministre des Outre-mer Sébastien LECORNU, le Conseil municipal du Tampon avait demandé l’augmentation du nombre de PEC pour La Réunion. Nous nous félicitons de la décision prise par le gouvernement et remercions Monsieur le Ministre des Outre-mer qui a entendu notre appel.

En effet, nos populations sont confrontées à une très grande précarité. L’absence de travail est source d’une précarité croissante et, face à la dégradation de leur pouvoir d’achat, les familles ne parviennent plus à faire face aux dépenses.

Nous saluons la décision de débloquer 18.000 contrats aidés supplémentaires pour La Réunion. Nous souhaitons que ces 18.000 contrats soient prioritairement affectés aux territoires de l’île particulièrement frappés par le chômage et la misère. Par ailleurs, il faudrait attribuer ces contrats pour des périodes de 6 mois ( et non plus de 12 mois )  afin d’en faire bénéficier jusqu’à 36 000 familles chaque année.

Ces mesures de grande urgence économique et sociale permettront de soutenir le pouvoir d’achat des familles et de participer ainsi à la relance de la machine économique qui est en difficulté au plus profond du territoire de notre île."

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1 Commentaires
Claire Fontaine
Claire Fontaine
3 ans

Si tous se donnaient la main pour une fois pour se mobiliser pour un projet commun pour développer la Reunion : la crise aurait au moins servi à ça ! Les jeunes élus ont de bonnes idées alors qu'ils montrent leurs capacités !