Que le monde associatif soit un moteur de la cohésion sociale, en même temps une locomotive de l'activité économique et une source d'épanouissement pour les humains, nul ne peut en douter. Et nous savons tous que les associations, dans leurs innombrables domaines d'intervention (la culture, le sport, l'environnement, l'éducation, la santé, la solidarité, etc), peuvent être des interfaces essentielles et efficaces dans la gestion de la crise sanitaire actuelle. (Photo rb/www.ipreunion.com)
Pourtant, ces associations sont aujourd’hui à l’agonie, victimes des graves dommages collatéraux de la Covid-19, voire parfois d’un oubli coupable !
A la Réunion elles sont un maillage de 15 000 structures de toutes tailles à œuvrer au quotidien, et regroupent pas moins de 140 000 bénévoles tous animés par une seule chose : l’envie d’être utile. Près d’un réunionnais sur deux est adhérent à une association.
Qui plus est, 1500 de ces associations sont créatrices d’emplois. Le monde associatif d’aujourd’hui représente 11,3 % des effectifs salariés de l’ensemble du secteur privé réunionnais, au-dessus de la moyenne nationale de 9,4%.
Les faits et les chiffres sont donc clairs : le monde associatif dans sa plus grande diversité, est un acteur incontournable du développement territorial. À ce titre il doit bénéficier d’un soutien indéfectible de nos autorités.
Les diverses restrictions nécessaires dans la gestion sanitaire ont mis à mal leurs modèles économiques. L’annulation des manifestations garantes de leurs recettes n’a fait que les précipiter vers une situation probable de non-retour !
Nombre de jeunes aujourd’hui, sans activités sportives et livrés à eux même vont irrémédiablement venir gonfler les statistiques de la délinquance .
Il faut agir dès maintenant ! Adeptes du travail collaboratif et de l’innovation, nous estimons urgent de réunir tous les acteurs pour définir d’une stratégie. Nous devons faire preuve d’intelligence collective et nous fixer des objectifs.
Nous en appelons au Mouvement Associatif, à la CRESS, au CCEE, au CROS, à l’UDAF, bref, à tous les organismes représentatifs du tissu associatif, pour établir avec nous à un plan de relance urgentissime, avec un évident volet " fonds de solidarité ", qui pourra être présenté au mois de novembre dans le cadre du mois de l’ESS. Nous souhaitons partager nos idées, agréger toutes vos énergies, car il en va de la sauvegarde d’un modèle de notre société.
D’ores et déjà, et sans attendre, nous appelons les maires et les élus à aider les associations pour la mise en place de protocoles adaptés afin de permettre une reprise urgente de certaines activités associatives. Faisons preuve d’un esprit de mécénat de compétences, et mettons nos collaborateurs au service des responsables associatifs, qui ont grandement besoin de soutien matériel et de conseils qualifiés, dont ils sont démunis.
Les associations sont des lieux de citoyenneté participative en acte et les seuls espaces sans aucun prérequis d’âge, de sexe ou encore de nationalité... Elles font partie également des rares interlocuteurs à pouvoir structurer la parole collective ! De vrais garde fous de notre démocratie.
Un impératif aujourd’hui : AGISSONS !
Vanessa Miranville, Gilles Hubert, pour CREA
Du blabla et du vent inutile koz pou ke la bouss y pi pa contes par deux zeros
Merci à vous Vanessa.Le monde sportif est abandonné par les pouvoirs publics. Merci à vous pour votre fraîcheur et votre jeunesse qui vois permet de comprendre plus facilement les acteurs bénévoles du terrain. Au moins une qui ose nous aider!
Lé vré i oubli les associations. Avant le coronavirus, toutes les subventions étaient en baisse. Maintenant, tout bana i profite pour couper encore plus les subventions. Un fonds de solidarité, bien sur, mi lé pour. Si Mme Miranville a pran la tête dan ce combat, mi suive!
Arèt fé en plus Mme miranville !! Sé ou y ferme les stades, les gymnases les salles etc jusqu'à interdire les mariage mais la ou veu appel à l'aide des associations ??!! STOP ! Ou pense rienk a ou tout seul. Deja a ou kossa ou fé pour les associations ? Parce que moi j'attend toujours un rdv depuis 5 mois et rien du tout ni avec ou ni avec Gilles hubert le maire bis.
Vanessa Miranville, nous fait penser à Thierry ? RAMBO ? ROBERT des régionales décembre 2015