[LIVE] Vive émotion à La Réunion

Professeur décapité : rassemblement à Saint-Denis mardi

  • Publié le 17 octobre 2020 à 17:26
  • Actualisé le 19 octobre 2020 à 06:56

Ce vendredi 16 octobre 2020, un professeur d'histoire-géographie dans les Yvelines a été décapité, sur la commune de Conflans-Sainte-Honorine plus précisément. Un acte barbare qualifié d'attentat terroriste islamiste par le président de la République. L'enseignant avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet. A La Réunion, l'émotion est vive et les réactions tombent au lendemain de cet acte épouvantable. Un rassemblement est organisé ce mardi 20 octobre à 18h sur le parvis des droits de l'homme à Saint-Denis, pour la liberté d'expression. Neuf personnes ont été placées en garde à vue en Métropole. Suivez notre live (Photos AFP)

  • Nous mettons fin à ce live et reviendrons dès demain avec les nouvelles informations liées à cet attentant, en relayant également les réactions à La Réunion.

    Bonne soirée à toutes et tous

  • David Lorion, député et ancien professeur de géographie : "Ce geste n'a rien à voir avec l'Islam que nous connaissons"

    "Le meurtre du Professeur d'Histoire-Géographie de Conflans-Sainte-Honorine est un drame humain. Par cet acte, c'est le symbole de l'École et de La République qui est attaqué. Nous sommes tous endeuillés et aussi choqués devant tant de haine, de barbarie et de stupidité. Ce geste n’a rien avoir avec l’Islam que nous connaissons et partageons avec tous les Réunionnais.  Mes condoléances à la famille et à l'ensemble du corps enseignant."

  • "La France doit entrer en résistance" déclare le député Jean-Hugues Ratenon

    "Une fois de plus, l’horreur a frappé. Dans le cadre de l'enseignement moral et civique, un professeur a abordé la question de la liberté par rapport à l'attentat de Charlie Hebdo. Pour avoir exercé son métier, il a été décapité. A travers cet acte terroriste, c'est la République et ses valeurs qui ont été attaquées. Un pays comme la France ne peut tolérer de tels actes lorsque cette violence cherche à porter atteinte à nos libertés, et à nous diviser.  

    La France doit entrer en résistance, protéger davantage ses valeurs et ses citoyens dès lors qu'une vie est menacée. Parallèlement à cela, la non maîtrise de la communication sur les réseaux doit faire l'objet de beaucoup plus d'attention de la part des autorités et de ceux qui les utilisent. Chaque citoyen, chaque responsable doit tout mettre en œuvre pour faire vivre et respecter la laïcité.  

    Toute mobilisation, toute communication de personne en faveur de la liberté, de l'être humain, sera un acte d'éducation populaire pour atteindre cet objectif du respect de l'autre dans sa différence. Et ce crime de plus doit impérativement nous interroger sur quelle mobilisation. Gardons en mémoire que face à de tels actes, la division n'a pas sa place. Seule l'unité républicaine doit prévaloir. En ma qualité de parlementaire, j'apporte tout mon soutien, aux proches de la victime, au corps enseignant, et à l'ensemble des citoyens touchés."

  • A Conflans-Saint-Honorine, des roses blanches en hommage à l'enseignant décapité

    Les fleurs s'amoncellent devant le collège du Bois d'Aulne. En file indienne, des dizaines d'élèves et de parents se succèdent pour déposer une rose blanche au pied des grilles. Pas un mot, pas un bruit, juste quelques affichettes "Je suis enseignant" brandies comme un défi à l'horreur.

    Plus de détails sur cet article.

  • Le parquet anti terroriste s'exprime

    L'assaillant a essayé de "donner des coups de couteau aux policiers", avant d'être neutralisé explique Jean-François Ricard, procureur général du parquet national antiterroriste. Neuf impacts de balle ont été observés sur l'assaillant. Il était porteur d'un titre de séjour valable jusqu'en mars 2030, de nationalité russe, il bénéficiait du statut de réfugié. Il est né en 2002 à Moscou, en Russie. "Il était inconnu des services de renseignement."

    Sur le télépéhone de l'assaillant, une photo macabre du cadavre de l'enseignant a été retrouvée. Une revendication a été faite sur les réseaux sociaux. "Les investigations ont montré qu'il s'agissait bien du compte de l'auteur des faits." La victime - le professeur d'histoire-géographie - a été retrouvée "avec de multiples plaies à l'abdomen, il avait aussi été décapité".

    L'enseignant avait évoqué la liberté d'expression, ses contours et ses limites, durant un cours, en s'appuyant sur les caricatures de Mahomet parues dans Charlie Hebdo. Un parent d'élève a relaté le discours du professeur sur son compte Facebook et "a appelé à la mobilisation contre cet enseignant". Lui et un autre parent d'élève se sont rendus à l'établissement, réclamant l'exclusion du professeur. Le père de l'élève a ensuite diffusé une vidéo sur son compte, en nommant le professeur et en donnant l'adresse du collège.

    Une jeune fille, renvoyée pour des problèmes de comportement selon la principale, indique que les élèves musulmans avaient été amenés à sortir de la classe par le professeur. Une plainte a été déposée. L'enseignant a réfuté cette affirmation, mais il avait proposé à ses élèves de "ne pas regarder" ces caricatures. Il avait déposé plainte à son tour pour diffamation.

    Le père de l'élève a relayé ses vidéos sur YouTube. Une tierce personne demandait l'exclusion de l'enseignant et menaçait de manifester devant l'établissement. "La principale du collège a fait état de nombreux appels menaçants."

    Selon les premiers témoignages, l'auteur des faits s'était présenté devant le collège en demandant à des élèves où se trouvait la victime. Dans un bloc notes, les investigateurs ont retrouvé le texte de la revendication.

    "A ce stade des investigations, neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Quatre personnes dans l'entourage direct de l'individu, deux personnes s'étant présenté spontanément et indiquant avoir été en contact avec l'auteur des faits. Le père de l'élève plaignante également. La demi-soeur de cet homme avait rejoint l'organisation Etat islamique et fait l'objet d'un mandat de recherche. Egalement l'homme apparaissant sur la vidéo ayant accompagné le père de l'élève au collège, il est connu des services de renseignement."

    Les investigations se poursuivent "pour préciser l'emploi du temps de l'auteur".

  • L'Université de La Réunion, "unie contre la barbarie" 

    "Vendredi 16 octobre a eu lieu un acte ignoble et injustifié, qui a ôté la vie à un enseignant qui faisait son métier et transmettait des connaissances.  

    Indépendamment de tout élément de contexte, rien ne peut justifier que l’on s’en prenne ainsi à ceux qui forment les citoyens de demain. La liberté de chacun s’arrête là où commence celle d’autrui et la tolérance et l’objectivité doivent toujours nous guider et ce, en toutes circonstances. 

    Au nom de toute la communauté universitaire, je tiens à adresser tout notre soutien aux proches de la victime et toutes nos condoléances à sa famille. Nous sommes également solidaires de tous nos collègues, des élèves et leurs parents des établissements scolaires qui doivent comme nous être choqués par une telle horreur. 

    Une telle épreuve doit collectivement nous interroger et nous inviter à nous appuyer sur les connaissances et la Science pour comprendre l’évolution de nos sociétés et pour mieux anticiper le monde d’aujourd’hui et de demain. Plus que jamais,  soyons  soudés par les valeurs qui nous animent,  le vivre ensemble, le respect de l'autre,  quels que soient nos origines, croyances et arts de vivre. - Pr Frédéric Miranville, président de l'Université de La Réunion"

  • Le député Philippe Naillet : "j'adresse mes sincères condoléances"

    "La barbarie fanatique a de nouveau frappé en France. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été lâchement assassiné en exerçant son métier d’enseignant dans le cadre républicain de l’Éducation nationale.  Ce crime ignoble contre la République, contre la liberté, contre les valeurs qui nous unissent, montre le chemin qu’il nous reste à faire pour avancer vers un pacte républicain qui nous rassemble.  À sa famille, à la communauté éducative, j’adresse mes sincères condoléances."

  • Neuf personnes en garde à vue

    Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines d'un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, un "attentat islamiste caractérisé", selon les mots d'Emmanuel Macron, qui suscite effroi et colère dans tout le pays.

  • Le SNALC : "Que justice soit rendue à notre collègue"

    "C'est avec effroi que le SNALC a appris l'assassinat d'un professeur d'histoire-géographie du collège du Bois d'Aulne de Conflans Sainte-Honorine. D'après les premiers éléments évoqués, notre collègue aurait été tué car il aurait exercé son métier : enseigner. Nous sommes évidemment en attente d'informations fiables.

    Le SNALC adresse toutes ses condoléances à la famille de la victime. Nous suivrons bien entendu cette affaire et n'hésiterons pas à interpeller les autorités compétentes en fonction des éléments dont nous disposerons. Mais ce soir nous pleurons notre collègue et demandons que justice lui soit rendue."

  • Cyrille Melchior, président du Conseil départemental : "je condamne ce crime terroriste odieux"

    "Nous avons appris avec effroi,  l’abominable acte de barbarie perpétré ce vendredi 16 octobre, une attaque terroriste à Conflans-Saint-Honorine. Si pour l’heure toutes les causes ne sont pas établies, ce geste effroyable avait pour objectif de tuer un enseignant qui aurait mené en classe une intervention sur la liberté d’expression en lien avec les caricatures de Mahomet.

    Je condamne fermement ce crime terroriste odieux qui ne trouve aucun fondement dans nos valeurs humaines et qui est une atteinte aux valeurs même de la République.

    Je tiens à adresser en mon nom et en celui de l’ensemble des conseillers départementaux l’expression de toute notre solidarité à la famille de la victime, à ses proches et à l’ensemble du corps enseignant."

  • Un rassemblement mardi sur le parvis des droits de l'homme

    "L’effroi provoqué par la décapitation d’un enseignant : Faire bloc à la Réunion, Nous rassembler ce mardi 20 octobre à 18 Heures sur le Parvis des Droits de l’Homme et de la Laïcité" écrit la Ligue des droits de l'homme Réunion sur sa page Facebook.

    "L’émotion est grande à la suite de l’assassinat par décapitation d’un jeune enseignant qui avait organisé un enseignement sur la liberté d’expression, en pays laïc, à partir des caricatures de Charly Hebdo. Ce crime odieux perpétré par un individu se réclamant de l’extrémisme islamiste, nous appelle à davantage de cohésion et de détermination, notamment ici à la Réunion."

    L’effroi provoqué par la décapitation d’un enseignant : Faire bloc à la Réunion, Nous rassembler ce mardi 20 octobre à...

    Publiée par LDH à la Réunion sur Samedi 17 octobre 2020

     

     

  • Bonjour, nous ouvrons ce live suite à l'"attentat terroriste" selon les termes d'Emmanuel Macron qui s'est déroulé ce vendredi dans les Yvelines, où un professeur d'histoire a été décapité.

     

À propos

Effroi et colère après la décapitation d'un prof d'histoire dans les Yvelines

Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines d'un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, un "attentat islamiste caractérisé", selon les mots d'Emmanuel Macron, qui suscite effroi et colère dans tout le pays.

L'assaillant, tué par la police peu de temps après, est un jeune Russe tchétchène de 18 ans, né à Moscou, a confirmé une source judiciaire. Vendredi vers 17H00, il a décapité un professeur d'histoire-géographie à proximité du collège où il enseignait dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avant d'être tué par des policiers appelés à l'aide à 200 mètres de là.

Connu pour des antécédents de droit commun, son casier judiciaire était toutefois vierge et il n'était pas connu des services de renseignement pour radicalisation, selon plusieurs proches du dossier. Ses parents, son grand-père et son petit frère ont été interpellés à Evreux (Eure) dans la nuit de vendredi à samedi. Selon une source judiciaire, cinq autres personnes ont été également été arrêtées, dont un père d'élève du collège qui avait eu un différend avec l'enseignant et un couple de proches.

Le père en garde à vue est celui qui s'était indigné, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, que l'enseignant ait montré des caricatures de Mahomet "nu" pendant un cours dans la classe de 4e de sa fille.

Trois autres personnes de l'entourage "non familial" de l'assaillant ont également été interpellées, selon une source judiciaire. La décapitation de cet enseignant a provoqué une onde de choc en France. "Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas", a martelé dès vendredi soir Emmanuel Macron devant le collège du Bois d'Aulne.

- Venger le prophète -

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer reçoit samedi matin avec le Premier ministre Jean Castex les syndicats d'enseignants à son ministère et doit adresser dans la journée un message "à tous les enseignants" du pays. "Ce sont les valeurs les plus fondamentales de la République qui sont touchées: après la liberté de la presse, et Charlie Hebdo, la liberté d'enseigner, bref, la République", leur a dit M. Castex cité par son entourage.

Le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard doit faire un premier point de l'enquête devant la presse samedi après-midi. Les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s'intéressent à un message qui pourrait avoir été posté par l'assaillant sur un compte Twitter désormais fermé, montrant une photo de la tête de la victime.

Son auteur s'adresse à Emmanuel Macron, qualifié de "dirigeant des infidèles", et dit avoir vouloir venger celui "qui a osé rabaisser Muhammad". L'assaillant avait crié "Allah Akbar" avait d'être tué.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enseignant avait montré à ses élèves la semaine dernière une caricature de Mahomet. Un signalement était parvenu à Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, la première association de parents d'élèves, faisant état "d'un père extrêmement énervé".

La victime aurait, selon M. Arenas, "invité les élèves musulmans à sortir de la classe" avant de montrer un dessin du prophète accroupi avec une étoile dessinée sur ses fesses et l'inscription "une étoile est née". Samedi matin à Conflans-Sainte-Honorine, quelques roses avaient été déposées à l'entrée du collègue de ce quartier pavillonnaire décrit par des élèves et leurs parents comme calme et sans histoire.

- "Tellement violent" -

Le professeur, Samuel Paty, un quadragénaire père de famille connu pour son investissement auprès de ses élèves, était "très apprécié", a assuré Armelle, dont le fils de 13 ans fréquente le collège. "C'est tellement violent qu'on y croit toujours pas, même ce matin", a dit à l'AFP Monique Coquet, 76 ans, qui habite en face du collège.

L'attentat a soulevé une vague d'indignation dans la classe politique, tous bords confondus. A l'Assemblée nationale, les députés se sont levés pour "saluer la mémoire" du professeur et dénoncer un "abominable attentat". "Le séparatisme islamiste doit être combattu sans relâche, sans jamais faiblir", a réagi la députée LREM des Yvelines Aurore Bergé, alors qu'un projet de loi sur le sujet doit être présenté le 9 décembre en conseil des ministres.

Charlie Hebdo a exprimé sur Twitter "son sentiment d'horreur et de révolte", estimant que "l'intolérance vient de franchir un nouveau seuil". Cette attaque survient trois semaines jour pour jour après l'attentat au hachoir perpétré par un jeune Pakistanais de 25 ans devant leurs anciens locaux.

L'auteur de cet attentat islamiste avait déclaré aux enquêteurs avoir agi en réaction à la publication et la republication par Charlie Hebdo début septembre des caricatures de Mahomet, à l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015 qui avaient notamment décimé la rédaction du journal. La vague d'attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015 en France a fait 259 morts avec celle de ce professeur.

AFP

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5 Commentaires
Djinns
Djinns
3 ans

Parler d'eux les indispose! Ils decapitent , pas qu'en France.....

HULK
HULK
3 ans

Rassemblez-vous,lâches et hypocrites, quand vous êtes éclaboussés par le sang d'un innocent. Et refermez vite vos yeux, vos oreilles et vos bouches jusqu'à la prochaine tuerie. Honte à certains qui osent encore dénier à ce professeur le droit de vouloir faire son travail d'éducation face à ceux qui veulent étouffer nos valeurs de démocratie et de laïcité, valeurs qui n'existent pas dans les pays que souvent ces immigrés (tchétchénie) fuient et qu'ils veulent détruire chez nous.

7AC
7AC
3 ans

Allez, encore un rassemblement, une manifestation, une marche blanche, une minute de silence, et continuons à nous laisser bouffer par ces barbares rétrogrades, soutenus par cette minorité de bobos bisounours bienpensants, débordants d'humanité bornée.

KUNTA KINTé
KUNTA KINTé
3 ans

Aucun problème pour ceux qui veulent manifester !Qui derrière cette oligarchie ?Stop aux pleurnichards de ministres , d'élu-e-s Il faut qu'on soit plus exigeants envers ces responsables politiques qui ouvrent la porte de la France à quiconque ...

Christian
Christian
3 ans

Cette terre abrite décidément des monstres. Faut-il être un parfait imbécile pour refuser tout esprit critique concernant les religions, opiums des peuples, qui ne sont finalement que des sectes qui ont réussi dans le sillage de certains illuminés!Pourrions-nous réfléchir 2 secondes et accepter l'idée qu'islam, christianisme, hindouisme... sont de pures et folles constructions qu'on aimerait bien avoir la liberté de contester. Ou de blasphémer (dieu merci, pour le christianisme, c'est à peu près acquis mais pour l'islam, ou du moins pour un certain islam, on est encore dans les ténèbres de l'obscurantisme et de la plus abjecte des cruautés). Quand on pense que même une couverture de presse somme toute anodine représentant Mahomet débordé par les intégristes, accroupi, pleurant et disant "c'est dur d'être aimé par des cons" avait suffi à provoquer une colère planétaire, on s'aperçoit que l'intelligence et la tolérance sont loin de faire partie du quotidien de tous.La religion peut-être noble quand elle s'occupe de réunir les gens. Créons donc, si ça rassure, des groupes fraternels et solidaires (sans passer par des rites abracadabrantesques et des mythologies totalement absurdes) et essayons de respecter notre planète nourricière, ce sera déjà un progrès vers moins de bêtise.Cet enseignant qui s'est battu pour que soit reconnue la liberté de s'exprimer ( valeur essentielle de notre pays, n'en déplaise à ces honteux fondamentalistes) a droit à notre infini respect. Un non-croyant ne peut dire qu'il prie pour lui mais c'est tout comme en ce qui me concerne. Respect et compassion, Monsieur!