
Qui a dit qu'on ne pouvait pas rire…jaune en pleine crise sanitaire ? "Nous fermons nos rayons non-alimentaires", peut-on lire sur la pancarte Leclerc à l'entrée d'un rayon de livres. "D'après Jean Castex, c'est mieux favoriser nos amis amazon.com, Cdiscount, et autres grosses plateformes en ligne. Mais alors qu'est-ce qui est vraiment essentiel pour l'Etat ?", peut-on lire sur un ton acide.
J’ai toujours pensé que sous ses airs de faux-gentil ami des arts @Leclerc_MEL était en fait, au mieux une crapule sympathique, au pire un fieffé brigand. Mais son opposition entre LA (bouteille de) RICARD et LE (livre de) RICARD, là c’est fortiche! 🤣 pic.twitter.com/o1tVOWrY5h
— Olivier Blanckart (@BLANCKARTVENOM) November 4, 2020
-Les livres, produits essentiels pour la Belgique -
Entre dérision et humour, l'enseigne a choisi deux produits à l'homonyme troublant, l'un étant interdit tandis que l'autre est autorisé : un livre du moine bouddhiste et philosophe, Matthieu Ricard, et une bouteille de Ricard, autorisée à la vente.
D'après le gouvernement Castex, un produit essentiel se définit comme un "produit de première nécessité". Une définition qui ne correspond pas à la littérature. Pourtant, en plein confinement en Métropole, les livres pourraient agir comme un moyen de stabilité psychologique et émotionnel alors que l'air libre nous est refusé. C'est dans cet état d'esprit que la Belgique a d'ailleurs autorisé les librairies à rester ouverte, considérant les livres comme produits essentiels.
Rappelons également que de nombreuses librairies se lancent dans le click and collect pour sauver leur entreprise à l'ère du deuxième confinement. Le principe : commander un livre sur le site du magasin et venir le chercher à l'entrée. Un système que les librairies réunionnaises pourraient adopter si le reconfinement devait gagner également l'île de La Réunion.
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