Confettis, bouteilles et sacs en plastique...

La lutte contre le gaspillage a franchi une étape ce 1er janvier 2021

  • Publié le 2 janvier 2021 à 02:59
  • Actualisé le 2 janvier 2021 à 07:37

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire adoptée en 2019 entend accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets, préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat d'ici à 2040. Depuis ce 1er janvier 2021, plusieurs mesures sont entrées en vigueur avec pour objectif, entre autres, de réduire l'utilisation du plastique au quotidien et agir contre l'obsolescence programmée (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Transformer notre système en profondeur : tel est le but de la loi "anti-gaspi" qui vise à lutter contre toutes les différentes formes de gaspillage d'ici à 2040. Année après année, le gouvernement entend mettre en place des mesures afin de préserver l'environnement et changer notre modèle de consommation.

Lire aussi : L'Assemblée vote le projet de loi antigaspi, après l'imbroglio sur la consigne plastique

Ce 1er janvier 2021, plusieurs mesures sont ainsi entrées en vigueur :

• la distribution gratuite des bouteilles en plastique dans les établissements recevant du public ou dans les locaux professionnels sera interdite.
• lors d’évènements festifs, culturels ou sportifs, les sponsors ne pourront plus imposer l’utilisation de bouteilles en plastique.
• les confettis en plastique seront interdits au 1er janvier 2021.
• des bacs de tri devront être installés dans les supermarchés. Ils permettront de collecter les emballages achetés après passage en caisse.
• les boites en polystyrène expansé seront interdites.
• la fabrication et l’importation de sacs en plastique à usage unique sera interdite.
• chaque consommateur pourra dès à présent apporter un contenant réutilisable dans les commerces de vente au détail.

- Agir contre l’obsolescence programmée –

Cette loi vise aussi à agir contre l’obsolescence programmée. Selon le Ministère de la transition écologique, "dès maintenant, les vendeurs d’équipements électriques et électroniques (y compris les vendeurs en ligne) devront afficher un indice de réparabilité sur leurs produits. Grace à cet indice, le consommateur sera en capacité de savoir si son produit est réparable ou pas. Différents critères ont été mis en place comme le prix des pièces détachées nécessaires au bon fonctionnement du produit. À chaque fois que cela est pertinent, le produit devra aussi proposer un compteur d’usage (similaire à un compteur kilométrique). L’indice sera affiché sous forme d’étiquette, d’affiche ou tout autre forme appropriée".

Concernant les téléphones et les tablettes qui subissent parfois des mises à jour qui les ralentissent ou les détériorent prématurément, le Ministère précise que "le fabricant et le vendeur de téléphonie devront dorénavant renseigner le client sur la durée pendant laquelle l’appareil supportera les mises à jour successives".

- Un label national anti-gaspillage alimentaire -

Le 28 décembre dernier, le gouvernement a annoncé la création d'un label national anti-gaspillage alimentaire qui vise à récompenser les initiatives vertueuses dans la restauration collective ou la distribution destinées à réduire le gaspillage alimentaire. Les conditions précises pour bénéficier du label seront annoncées dans le courant de l'année, ainsi que les conditions de validation et de contrôle.


De nouvelles mesures seront appliquées tous les ans jusqu’en 2040. La loi prévoit également de tendre vers l’objectif de 100% de plastique recyclé d’ici le 1er janvier 2025.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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