Les sages-femmes se mobilisent aussi

Education : l'intersyndicale manifeste contre les suppressions de poste

  • Publié le 26 janvier 2021 à 11:00
  • Actualisé le 26 janvier 2021 à 11:53

Les vacances d'été australe à peine terminées, les syndicats éducatifs sont déjà sur les chapeaux de roue pour manifester leur mécontentement. Ce mardi 26 janvier 2021, c'est la suppression de 70 postes dans le second degré à la rentrée 2021 qui est dans le collimateur de l'intersyndicale. Le rendez-vous est donné à 10 heures devant le rectorat, à Saint-Denis. Parallèlement, les sages-femmes se mobilisent aussi de leur côté à Saint-Pierre. Elles réclament des postes supplémentaires au CHU Sud, la reconnaissance des services gynéco-obstétricales comme des services d'urgence, ainsi qu'une information claire sur leur profession.(Photos vc/www.ipreunion.com)

  • Ce live est maintenant terminé, merci de nous avoir suivi

  • Jérôme Motet, vice-président du SNALC Réunion, demande à "remettre l'enseignement au coeur du système"

    Regardez :

  • Pour le syndicat UNSA Education représenté par Eric Dijoux, "il faut défendre les conditons de travail des collègues du second degré" :

    Ecoutez son témoignage :

  • Cédric Lenfant : « Avec le SAIPER et les autres syndicats, nous sommes là pour défendre les intérêts des élèves, l’avenir de la Nation »

    Ecoutez :

  • Guillaume Aribaud, co-secrétaire de la FSU Réunion demande "plus de moyens dans l'Education Nationale"

    Regardez :

  • Sylvie Testud, infirmière scolaire est "inquiète pour la santé des élèves"

    Ecoutez :

  • "Mobilisez-vous"

    "Mobilisez-vous dans les établissements, le gouvernement est mal en point !" scandent les représentants syndicaux.

     

     

  • Louarn Kartell (FO) dénonce un manque de moyen dans les établissements scolaires

    Regardez :

  • Les sages-femmes et maïeuticiens de Saint-Pierre en colère

  • L'intersyndicale est rassemblée devant le rectorat, une cinquantaine de personnes manifestent

  • Les sages-femmes manifestent devant la maternité de Saint-Pierre

    Elles sont présentes depuis 8h ce matin pouur réclamer l'ouverture de postes supplémentaires, étant en manque d'effectifs, et une meilleure considération de leur métier.

  • Bonjour

    Nous ouvrons ce live pour suivre la manifestation du corps enseignant devant le rectorat, mais également la manifestation des sage-femmes devant le CHU de Saint-Pierre

    Restez connectés

À propos

L'appel à la grève est national : ce mardi 26 janvier 2021, les syndicats éducatifs dénoncent un "grenelle de l'éducation inacceptable".  "Le ministre Blanquer profite de la crise sanitaire pour accélérer son entreprise de destruction de l'école publique !" dénoncent les syndicats, alors que cette rentrée est marquée par 800 professeurs absents des salles de classe.

Lire aussi : De la septaine au nouveau bac... la rentrée marquée par de nombreuses questions

Le rendez-vous est donc donné devant le rectorat dès 10 heures, à l'appel de la FSU, FO, SAIPER et Education Sud.  "Le Grenelle vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’École, les missions et les statuts des enseignants et distribue des miettes à quelques-uns et rien aux autres, ne revalorise ni les enseignants, ni les personnels de vie scolaire" accusent-ils, alors que 70 postes devraient être supprimés dans le secondaire à la rentrée 2021-2022.

Les syndicats dénoncent depuis de nombreuses années déjà leurs conditions de travail, à coup de manifestations à répétition. "Les personnels sont fatigués, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail, et exigent des baisses d'effectifs par classe à court et moyen termes" réclame le personnel éducatif. "Aujourd'hui, on réclame des moyens humains pour pouvoir travailler correctement, nos conditions de travail actuelles sont déplorables" critique Guillaume Aribaud, co-secrétaire FSU Réunion. "On continue de supprimer des postes, sans changer notre façon de travailler, ce n'est pas tenable" continue-t-il.

- Un ministre de l'Education nationale désavoué -

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, est par ailleurs la cible de toutes les critiques. "Chaque jour apporte son lot de contradictions, d'injonctions…Ce n'est que de la gestion communicante, mais entre ce qu'il dit et la réalité du terrain, il y a tout un monde" tacle Guillaume Aribaud, qui ne comprend pas l'utilité du Grenelle mis en place par le ministre.

L'intersyndicale demande par ailleurs des recrutements nécessaires pour "assurer la qualité de l'enseignement".  Elle souligne aussi que la crise sanitaire a "mis en lumière la pénurie d’infirmières dans les établissements scolaires qui partagent leur service entre plusieurs écoles, lycées et collèges, tandis que le gouvernement prévoit de les transférer à la collectivité territoriale".

Les services de vie scolaire, en première ligne depuis le début de la pandémie pour l’application du protocole sanitaire, sont "au bord de l’implosion". "On nous demande toujours plus en matière de protocole sanitaire, mais on ne nous en donne pas les moyens, je n'ai observé aucun changement après la mise en place du quatrième protocole" souligne Guillaume Aribaud.

- Les sages-femmes se mobilisent à Saint-Pierre -

Parallèlement à la mobilisation des personnels éducatifs à Saint-Denis, de l'autre côté de l'île, ce sont les sages-femmes du CHU de Saint-Pierre qui se rassemblent. Elles réclament en effet une meilleure considération de leur métier, mais aussi la création de postes supplémentaires dans les services gynéco-obstétricales des hôpitaux.

"Maintenir les femmes en bonne santé, c'est à cela que répond l'offre de soin sage-femme dans une démarche de proximité, de qualité et d'efficience. Placer les sages-femmes au centre du parcours de santé des femmes permettra d'améliorer l'état de santé global de la population" assurent-elle.

Elles demandent par ailleurs la gestion des carrières par la direction des affaires médicales "comme prévu par la législation, disposition légale rarement appliquée dans les faits". Enfin, elles souhaitent que la population soit informée de manière "claire et honnête" sur leur profession. "Les compétences des sages-felles sont sous-utilisées par méconnaissance de la population, elles se sont élargies en gynécologique et IVG sans aucune reconnaissance dans ces domaines" concluent-elles. Elles seront rassemblées de 8 à 10 heures devant le CHU de Saint-Pierre.

 

guest
1 Commentaires
Ceccu, depuis son mobile
Ceccu, depuis son mobile
3 ans

C'est pitoyable......sans COMMENTAIRES