330 contaminés en France

Variole du singe : un premier cas chez un enfant en Île-de-France

  • Publié le 26 juin 2022 à 19:14
  • Actualisé le 26 juin 2022 à 19:19

L'Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France informe de la survenue d'un premier cas confirmé de monkeypox (variole du singe) chez un enfant scolarisé en école primaire, dans la région. Il a été pris en charge et ne présente aucun signe de gravité. Nous publions ci-dessous le communiqué de l'ARS d'Île de France. (Photo : AFP)

L’ARS Île-de-France et les équipes de Santé publique France ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant. Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’Education Nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant, afin de suivre les recommandations suivantes :

- Surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée) et solliciter le 15 en cas de besoin ;
- Se voir proposer une consultation afin de faire bénéficier à l’enfant d’une vaccination si celle-ci est jugée nécessaire par le médecin ;
- En l’absence de symptômes, et en l’état des connaissances, il n’y a pas de risque connu de contagion. Aucune mesure n’est donc nécessaire pour l’enfant (ni isolement, ni adaptation des activités) ni pour les autres membres de la famille.
 

Il s’agit du premier cas confirmé de Monkeypox chez un enfant en France ; le virus n’avait auparavant touché que des adultes (330 cas confirmés par Santé Publique France au 23 juin à 14h dont 227 en Île-de-France)

Les caractéristiques et la contagiosité de cette maladie font qu’elle peut également toucher des enfants dans un cadre familial par le partage des linges, pièces de vie, par les couverts, notamment. C’est le cas dans certains pays où ce virus est endémique et où la transmission peut se faire par contact rapproché avec une personne qui présente des signes de la maladie (éruption cutanée sous forme de " boutons "). Le risque de transmission, pour l’ensemble de la population, est évalué comme faible.

Les cas rapportés en France et en Europe sont survenus jusqu’à présent chez des adultes jeunes majoritairement, et sont bénins.

Dès le début de l’épidémie, les autorités sanitaires ont anticipé l’apparition du virus chez des enfants afin de pouvoir la prévenir et prendre en charge les cas confirmés à travers des recommandations adaptées de la Haute Autorité de Santé (HAS) et du Haut Conseil de Santé Publique (HCSP).

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