[EN DIRECT] En attendant la réunion avec les industriels

Convention canne : les tracteurs stationnés devant la préfecture

  • Publié le 27 juin 2022 à 13:25
  • Actualisé le 27 juin 2022 à 15:34

Les planteurs se donnent à nouveau rendez-vous devant les grilles de la préfecture ce lundi 27 juin dès 8h30. Ce rassemblement intervient avant la tenue d'une nouvelle réunion avec le préfet et les industriels dans la semaine. Les producteurs de cannes espèrent arriver à convenir d'une "bonne convention canne pour les cinq ans à venir pour sauver la filière canne-sucre, face à l'augmentation du coût des intrants". Suivez avec nous cette journée de mobilisation. (Photo rb/www.ipreunion.com)

  • Jean-Hugues Ratenon écrit au préfet

    Le député Jean-Hugues Ratenon a écrit la lettre suivante au préfet :

    "Le climat autour de la convention canne, laisse penser à un conflit qui risque de s’enliser du fait du comportement de certains partenaires. Cela est inadmissible, qu’après plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois, nous soyons toujours dans une telle situation de mépris vis-à-vis de nos planteurs.

    Je rappelle que la plantation de canne fait partie de notre histoire et de notre civilisation Réunionnaise. Et que nous sommes encore, aujourd’hui en 2022, dans une relation de dominant et de dominé, cela ne peut plus durer. Croire que les agriculteurs vont rester les bras croisés et subir cette situation est une erreur d’appréciation.

    C‘est pour cette raison que, comme les agriculteurs représentés par l’intersyndical, je demande moi aussi que l’ensemble des négociations est lieu uniquement en préfecture et sous votre présidence

    . Je demande à ce que l’état exige de Téréos, toute la transparence sur leur fonctionnement et notamment dans l’utilisation des aides publiques et ces conséquences sur la vie des agriculteurs.

    En conclusion Monsieur le Préfet, comprenez qu’une solution doit être trouvée le plus rapidement possible afin que nos planteurs et leurs familles puissent démarrer cette campagne sucrière sereinement".

  • Les planteurs sont toujours en colère

    14 heures... Les planteurs mobilisés depuis ce matin sont partis chercher leurs tracteurs restés stationnés depuis mardi 21 juin à proximité du CTICS (Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre). Ils arrivent actuellement au Barachois à Saint-Denis.

  • Maurice Gironcel : "la terre de canne est bénie, il faut absolument la sauvegarder"

    "J'ai discuté avec les planteurs, le Parti communiste réunionnais a toujours été avec les planteurs." Nous militons pour qu'il y ait une véritable agriculture de La Réunion", ajoute-t-il. "On touche pas à la terre de canne. La terre canne est bénie."

  • Saint-Denis : les planteurs s’installent devant la préfecture

  • Serge Hoareau, "il est essentiel qu’un accord soit trouvé"

    Serge Hoareau, représentant du Département est lui aussi au côté des planteurs ce lundi. "Zot i koné que nou la toujours été mobilisés ek zot. Depuis 2017 le Département est au côté des planteurs de cannes." Il ajoute, "la coupe i arrive dans les prochains jours et i devient urgent que nou arriv à aboutir sur la signature de cette convention". Serge hoareau conclut, "la réunion de demain est déterminante. Tous les partenaires et usiniers i comprend que s'ils veulent continuer à exister il faut donner un coup de main aux planteurs".

  • Le député Frédéric Maillot apporte son soutien aux planteurs

    Frédéric Maillot, député de La Réunion et récemment élu a pris la parole ce matin. Proche de planteurs et cousin d'agriculteur, il comprend les problématiques auxquelles font face les planteurs. "Nou koné koza la canne i représent pour nou. I fait vivre demoun. Zot i peut compte sur mon soutien. Nou lé du côté des planteurs."

  • Les planteurs se mobilisent

    Ce lundi matin, les planteurs sont donc présents devant la Préfecture. Ils sont accompagnés de Serge Hoareau pour le Département ainsi que Jean-Bernard Maratchia pour la Région Réunion. "Nou lé partis pour le temps qu'il faudra", a déclaré Dominique Clain de l'UPNA. "Aujourd'hui c'est un début mais à partir de là nou lâche plus." "Ils nous faut des réponses cette semaine", ajoute-t-il. 

    Les planteurs préviennent, dès demain, ils pourraient revenir devant la Préfecture, chargés de cannes. "Il faut faire monter la pression, nou lé pas entendu."

    Emmanuel Thonon prend la parole et explique, "la filière canne c'est l'avenir de La Réunion". Si les planteurs ont déjà pu échanger avec Albioma,"on va proposer une réunion dans la semaine pour qu'Albioma puisse négocier avec nous".

  • Les planteurs vont passer la nuit devant la Préfecture

    Les planteurs l'ont annoncé, ils vont passer la nuit et dormir devant la Préfecture en attendant la réunion de demain prévue avec le Préfet de La Réunion et les industriels.

  • Un mouvement qui pourrait durer

    Les planteurs l'ont annoncé ce matin, leur mobilisation pourrait durer toute la semaine s'il le fallait. "On attend que Téréos fasse une proposition", a déclaré Dominique Clain de l'UPNA.

  • La mobilisation toujours prévue

    Même si la réunion n'a pas lieu ce lundi, les planteurs restent mobilisés ce matin devant les jardins de la Préfecture. L'intersyndicale a annoncé maintenir son pique-nique pour décider des actions à mener pour les jours à venir. "J’appelle à la mobilisation de tous, notamment tous ceux qui dépendent de cette filière, les planteurs mais aussi les fameux 18.000 emplois directs et indirects comme on aime le rappeler", a écrit le syndicat des Jeunes Agriculteurs de La Réunion sur son réseau social.

  • Pas de réunion ce lundi

    Selon les planteurs et Tereos, il n'y a pas de réunion prévue ce lundi avec le Préfet de La Réunion. La rencontre entre planteurs et industriels devrait avoir lieu mardi 28 juin au matin. "Il n'y a pas de réunion ce jour mais les choses peuvent aller vite", a déclaré l'un des planteurs.

  • Les planteurs de nouveau mobilisés

    Ce lundi matin, 8h30, ils sont une vingtaine à s'être mobilisés devant la Préfecture de La Réunion. Les tracteurs, garés devant les locaux du CTICS (Centre Technique Interprofessionnel de la Canne et du Sucre) à la Providence (Saint-Denis), doivent descendre dans la matinée vers le Barachois.

  • Bonjour La Réunion, nous ouvrons ce live pour suivre la mobilisation des planteurs.

À propos

Les planteurs se mobilisent de nouveau devant la préfecture dans le cadre de la convention canne. Cette dernière doit être négociée entre les planteurs, les usiniers et les industriels. Malgré l’aide de l’état à hauteur de 14 millions d’euros, cela ne suffit pas selon les syndicats. Un impact direct pour les quelque 18.000 emplois qui dépendent de la filière canne. Les planteurs demandent à Tereos une compensation face à l’augmentation de 100% des coûts des intrants. La dernière rencontre à la préfecture remonte au jeudi 23 juin. Après avoir investi les usines du Gol et de Bois-Rouge, un des industriels, Albioma, se dit prêt à faire des efforts. Désormais, comme l’explique les planteurs tout repose sur la tenue des échanges avec Tereos.

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En ce lundi 27 juin, les travailleurs de la canne attendent beaucoup de cette nouvelle rencontre entre le préfet et les partenaires. Tracteur, 4x4, sont donc appelés à rejoindre le Barachois. Pas d’opération escargot comme la semaine précédente. Pour Loïc Cadet, secrétaire général du syndicat Jeunes Agriculteurs, ce rassemblement a pour objectif de faire un "effet de masse". "Il faut que l’on montre notre mécontentement. La coupe de la canne approche à grands pas; nous avons des salariés saisonnié que l’on ne va pas pouvoir faire travailler", poursuit le syndicaliste. Il insiste sur le fait qu’aucune convention ne sera signée dans l’urgence. "Il faut faire une bonne convention canne pour au moins les cinq ans à venir. "

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Si aucun accord n'est de nouveau trouvé, il faut s’attendre à une éventuelle remobilisation de la part des agriculteurs.

A noter que les planteurs n'excluent pas de créer une coopérative dans les années à venir, en rachetant les usines et faire fonctionner eux même le travail autour du traitement et de la revalorisation de la canne. "On demanderait aux collectivités comme la Région ou encore le Département de prendre en charge 50% du coût et nous on prendrait les 50% restants", confie le représentant des Jeunes Agriculteurs.

www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
GERARD97460
GERARD97460
1 an

Les planteurs de canne à sucre de la RÉUNION sont de très grands rêveurs, ils ont la canne à sucre la plus chère du onde et ils veulent toujours plus d'augmentation du prix de la tonne de sucre déjà presque impossible à acheter et surtout à revendre le sucre produit à la RÉUNION.35 euros la tonne de canne, les agriculteurs de la RÉUNION sont de très gros bisounours aussi bien au sens propre et au sens figuré.L'EUROPE a déjà abandonné les aides envers eux et l'état français ne peut plus intervenir pour payer quelque chose qui aurait du disparaître depuis fort longtemps du paysage de la RÉUNION.Cela ne vous interpelle pas juste un peu l'abandon de la canne à sucre par Jacques DECHATEAUXVIEUX qui a tout vendu à la RÉUNION Pour aller investir dans le secteur pétrolier,il savait que la canne n'a plus aucun avenir à la RÉUNION, mais nos agriculteurs réunionnais marchent à côté de leurs pompes et à leurs âges ils croient encore au Père Noël.Je pense qu'ils vont encore rêver pendant de longues années à attendre des subventions qui ne viendront plus jamais, il faut qu'ils plantent autres choses à la place de la canne à sucre qui est devenue non rentable pour le sol réunionnais, on voit bien que les agriculteurs réunionnais ne connaissent pas vraiment le prix de la tonne de canne à sucre au BRESIL et aussi le prix de la tonne de sucre de canne de ce pays qui est le moins cher du monde, alors ils iront se cacher à se moment là avec leur roseau sucré qui ne valent pas plus qu'ailleurs et ils veulent vendre cette tonne de canne à 35 euros,vraiment du grand n'importe quoi.Ils sont devenus les grands destructeurs de cette plantation dans l'île, nos anciens dépaillaient leurs canne et mettaient du fumier dans cette plantation et n'a jamais brûler les cannes avant de les couper pour les emmener à l'usine, ils ne font plus le travail de nos anciens qui méritaient beaucoup plus qu'eux aujourd'hui et pourtant ils vendaient leur canne pour un prix dérisoire, tout était manuel à cette époque et eux tout est mécanisé, rien se fait à la main, il ne voit pas que c'est une agriculture en décadence et qui mérite d'être enlevé de notre île et qui restera juste un rêve pour nos futurs enfants.Vivement qu'ils réfléchissent à cela et qu'ils abandonnent cette plantation et qu'ils passent vraiment à autre chose et surtout ne pas copier ce que font les autres, la RÉUNION a tant besoin d'une autre agriculture pour avancer et de virer cette canne à sucre des sols de la RÉUNION définitivement.