Trafic de drogue - Affaire Roukia

Mayotte : deux agents du GIR absents à la convocation du juge d'instruction

  • Publié le 2 juillet 2013 à 16:30

Mis en cause dans un trafic présumé de stupéfiants, deux des membres du GIR (groupement d'intervention régional), dont Gérard Gauthier, ancien patron du groupement, ne se sont pas présentés, ce lundi 1er juillet 2013 à Mayotte, à la convocation du juge d'instruction Hakim Harki. Les deux hommes souffriraient de troubles psychiatriques, indique France Mayotte Matin.

Attendus à 9 heures hier lundi au commissariat de Mamoudzou, selon France Mayotte Matin, les deux membres du GIR, qui avaient été, une première fois, auditionnés dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre, n’ont même pas quitté la métropole. "Gauthier a été hospitalisé dans un service psychiatrique et invoque le fait que sa première garde-à-vue a été trop difficile et que l’aller vers l’île au lagon pourrait être sans retour. Lemignant est, quant à lui, à son domicile, mais avec en poche un certificat médical expliquant sensiblement les mêmes choses", rapporte le journal mahorais.

"Les détails ne sont pas connus mais la pression dans cette affaire et le retour sur le département auraient fait faillir les deux membres du GIR, qui maîtrisent parfaitement le jeu des gardes-à-vue pour l’avoir  si souvent pratiqué. La dépression nerveuse serait là, avec pour conséquence que l’avis médical n’autorisera pas que l’on vienne les chercher pour des interrogatoires", écrit encore France Mayotte Matin. Conséquences : la procédure est donc bloquée pour le moment alors que l’instruction serait sur le point de s’achever et n’attendrait que les dernières auditions, note le journal.

Pour rappel, les deux membres des forces de l'ordre, ainsi que trois autres sont soupçonnés de trafic de stupéfiants, mis au jour après l'affaire Roukia, cette jeune fille retrouvée morte d'une overdose en janvier 2011 à Mayotte, et d’aide au séjour et à l’entrée sur le territoire de personnes en situation irrégulière, le tout en bande organisée.

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2 Commentaires
Mayotte
Mayotte
10 ans

La presse et les journalistes qui rédigent les articles ont un devoir d'information. Celle ci doit être objective afin de laisser le lecteur se faire une opinion. Dans la mesure où l'actualité est détournée et dirigée, aillez la bonté de le dire ouvertement.
Je constate que pour les faits opposant le juge Karki et le GIR vous publiez faits et gestes à charge. Même lorsqu'il s'agit de pièces relevant du secret de l'instruction vous arrivé toujours à les éditer.
Auriez vous l'obligeance et ceci a des fins purement d information du lecteur de'éditer le communiqué de presse du procureur général de La Réunion. A bon entendeur salut

Kernavalen, depuis son mobile
Kernavalen, depuis son mobile
10 ans

Je n'ai pas souvenir de membres des forces de l'ordre atteint de troubles psychologiques quand ils apprehendent, interrogent, incarcerent des presumes innocents. Apparemment dans ce sens la c'est moins dur. C'est sur qu'etre interroge par un juge d'instruction dans une affaire comme celle-la ca fait peur, mais bon c'est le lot commun des citoyens lambda. C'est peut-etre ca le probleme....pas l'habitude.