Cambaie

Les malades en milieu psychiatrique se refont une beauté

  • Publié le 13 juillet 2014 à 09:00

Un atelier "Bien-être et esthétique" pour la revalorisation de l'image de soi est organisé ce dimanche 13 juillet de 10 heures à 15 heures sur le site d'hospitalisation de Cambaie. Cette manifestation est destinée aux personnes atteintes de troubles psychiques en hospitalisation complète. Cet atelier a pour ambition d'aider les patients à retrouver une image satisfaisante de leur corps. "En psychiatrie où le schéma corporel est souvent perturbé, la démarche esthétique est loin d'être anodine. Ces simples techniques esthétiques peuvent, à l'évidence, participer à la restructuration de l'image de soi", indique l'EPSMR. (photo d'archives)

"La pratique quotidienne des équipes soignantes des Unités Jasmin et Ylang les amène à répondre à une catégorie de personnes déstabilisées par la maladie ou en situation précaire et dont l'isolement aboutit à un perte progressive d'identité", note l'établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) dans un communiqué.

Trois coiffeurs et cinq esthéticiens seront occupés à offrir à ces patients une aide. Les objectifs sont "d'instaurer une relation de confiance avec la personne prise en charge, la réappropriation de son image corporelle, la reprise de confiance en soi, l'acceptation de son schéma corporel, reconnaissance de ses propres désirs et permettre à ces personnes d'échanger avec l'extérieur et bénéficier d'un plaisir immédiat par les soins du corps", note l'Etablissement Public de Santé Mentale de la Réunion.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
jjpb
jjpb
9 ans

Tout ce qui peut faire remonter de ton naturellement, c'est bon !
Par contre les traitements médicaux chimiques sont désolants en psychiatrie ! Par exemple, en France, depuis l’affaire du Médiator, les langues se délient ! John Virapen est justement l'ancien responsable du laboratoire Eli Lilly en Suède ; à ce titre il a écrit le livre "Médicaments effets secondaires : la mort", paru en Français ce printemps 2014. Il y dénonce (avoue ) que : « les antidépresseurs provoquent la dépression » ; « le Prozac : des milliers de suicides et de meurtres » ; « pas la moindre base scientifique à la théorie de la sérotonine » ; « des prescriptions hors autorisations de mise sur le marché » ; « la dangereuse psychiatrisation de l'enfance » ; « la corruption des systèmes de santé et des médecins » ; « les malades sont trop souvent des cobayes »