Un an jour pour jour après son élection à la présidence de la république de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina a formé un nouveau gouvernement ce dimanche 25 janvier 2015. L'équipe construite autour du nouveau premier ministre Jean Ravelonarivo ne compte que huit nouvelles arrivées. (Photo D.R.)
Malgré les efforts de réconciliation nationale, ce nouveau gouvernement ne compte aucun grand poids lourd de la politique malgache. Il n'y aura donc pas de cohabitation pour la Grande Île. Ancienne responsable de la commission électorale malgache, Béatrice Attalah est devenue ministre des Affaires étrangères. C'est la seule arrivée notable de ce nouveau gouvernement.
Critiqué pour sa passivité, Hery Rajaonarimampianina demande du temps à ses compatriotes, rappelant que le pays sort d'une crise politique de 5 longues années. "Un an n'est pas suffisant pour changer immédiatement le pays après cinquante ans de pauvreté. Des chantiers importants ne peuvent être faits en un jour. Donc, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation", a indiqué le président malgache, interrogé par RFI.
Selon le chef de l'Etat, la levée des sanctions internationales et la mis en place du grand plan national de développement lui ont pris énormément de temps. Alors que la population se plaint toujours du manque d'infrastructures et des coupures d'électricité, l'ancien ministre des finances assure que le travail a débuté sur le plan social et économique.
"On va engager la vitesse supérieure. Les bases et les fondements ont été mis en place. Maintenant, on regarde ensemble vers l'avenir pour le développement du pays. On s'est engagé pour un taux de croissance de 5 % cette année, et on peut aller plus loin. Les infrastructures seront là", promet-il sur RFI.
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