Depuis ce lundi 2 février 2015, le chantier du Trans Éco Express, sur la RN1001 entre Le Port et La Possession, est à l'arrêt, bloqué par les camions de Michel Allamèle. En cause, un conflit impliquant les sociétés de transport et la GTOI. Le blocage devrait se poursuivre ce mardi.
À l’origine ce blocage, le mécontentement du transporteur Michel Allamèle. Selon ce dernier, il avait en effet négocié avec la GTOI le marché de transport des andins de la Grande Chaloupe jusqu’au site de la "butte du Port", afin d’alimenter le chantier du Trans Éco Express. Soit 10 rotations par jour au prix de 73 euros l’heure.
Ce vendredi 30 janvier, la GTOI lui aurait demandé de stopper ces rotations, avançant un problème de panne concernant les pelles.
Oui mais voilà, ce lundi matin, Michel Allamèle s’est aperçu que les rotations ont bel et bien repris, mais confiées cette fois à une société de transport concurrente, qui aurait négocié un tarif de 55 euros l’heure...
En conséquence, Michel Allamèle a décidé de faire arrêter les camions de son concurrent et de bloquer la plateforme de pesage de la SCPR (Société concassage préfabrication Réunion), en attendant les explications de la GTOI...
"C'est un manque de respect total de la part de la multinationale !", peste le transporteur. "Jamais je n'aurais cru que quelqu'un oserait faire une chose pareille : enlever des camions pour mettre des camions moins cher... Leur but, c'est de faire du fric, de prendre l'argent des Réunionnais et de nous diviser !", enrage-t-il encore.
N'ayant pu joindre aucun responsable de GTOI ce lundi - "ils sont tous hors département" -, Michel Allamèle a donc décidé de reconduire son mouvement de protestation ce mardi, en bloquant de nouveau les camions de son concurrent. "Le premier à blâmer, c'est quand même le transporteur. Il ne doit pas travailler à ce tarif-là et il faut arrêter de se bagarrer entre nous...", estime-t-il.
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