Suite aux violentes intempéries (inondations, sécheresse) ayant frappé la Grande Île depuis le mois de janvier, le prix du riz a fortement augmenté, la prochaine récolte du mois de juin s'annonçant particulièrement mauvaise. Mais du côté des autorités malgaches, on parle de hausse artificielle et de spéculation.
Suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur Madagascar, 200 000 hectares de rizières ont été détruits lors du premier trimestre 2015, rapporte RFI. Dans le même temps, le Sud de la Grande Île a été victime d’une grave sécheresse faisant planer des menaces de famine.
La production locale de riz va donc fortement diminuer pendant que la demande va au contraire croître de semaines en semaines. Selon le ministère du Commerce, Madagascar va ainsi devoir importer au moins 300 000 tonnes de riz pour combler ce manque.
Toutefois, l’île "disposerait de réserves suffisantes, du riz importé et produit avant les inondations", indique RFI. Selon la présidence, il serait donc impossible que la hausse des prix déjà observée soient la conséquence des intempéries. Les autorités soupçonnent des activités de spéculation et ont annoncé des inspections "pour vérifier que personne ne dissimule des stocks pour faire monter les prix artificiellement".
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