Agriculture

Convention canne : les négociations ont débuté entre planteurs et usiniers

  • Publié le 2 juin 2015 à 16:32

À quelques semaines du début de la campagne sucrière, les négociations sur la convention canne 2015-2021 ont débuté ce lundi 1er juin 2015 entre usiniers et planteurs. Ces derniers demandent un éclaircissement sur la prochaine convention canne avant la visite officielle à la mi-juin sur l'île du Premier ministre Manuel Valls.

"Il faut que les planteurs touchent le juste revenu et il faut que le partage soit fait entre les industriels et les planteurs", insiste Jean Bernard Gonthier, président de la chambre de l’agriculture de La Réunion. Selon lui, les planteurs doivent faire face à une augmentation des prix ces dernières années. "Tout a augmenté, engrais, désherbants, main-d’œuvre… Sans revalorisation, ça va être dur de continuer à faire de la canne", poursuit-il. 

Alors que Manuel Valls sera en visite officielle à La Réunion les 11 et 12 juin, "nous allons demander au Premier ministre la confirmation de l’inscription de la filière canne dans une perspective durable et la confiance de l’Etat à travers l’accord cadre jusqu’en 2021", souligne Jean-Yves Minatchy, président de la confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion.

La prochaine convention canne est un accord cadre sur 6 ans, de 2015 à 2021. Concernant les revendications principales, les planteurs insistent pour que le prix de la tonne de cannes soit réévalué.

De son côté, Florent Thibault, co-président industriel du comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre, rappelle que "le marché européen est dans un contexte difficile, les sucreries en Europe sont dans un contexte difficile et La Réunion forcément connaît les mêmes difficultés".

La prochaine campagne devrait commencer début juillet pour l’Est et à la mi-juillet pour le Sud. Mais Jean-Bernard Gonthier précise que "tant qu’il n’y a pas de convention, il n’y a de début de campagne".

Les négociations reprendront le lundi 8 juin 2015. "Nous allons entrer dans le vif du sujet, on a trop attendu. Il faut qu'il y ait du concret", conclut le président de la chambre de l’agriculture de La Réunion.

www.ipreunion.com

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2 Commentaires
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8 ans

A Gérard 97460

Cher Gérard si l'on pensait de la même façon que vous en métropole on arrêterait immédiatement l'élevage en zone de montage. Ce n'est pas rentable et c'est historique. On arrêterait les fraises elles sont beaucoup moins chères en Espagne. On fermerait les usines automobiles moins compétitives en gardant que les bons sites...
Si l'île Maurice était un exemple social alors il nous faudrait le copier. Quel est votre salaire Gérard ? Quelles sont les indemnités que vous recevez ? Quelles est votre couverture sociale ? Les mêmes qu'à Maurice ?
La comparaison est inutile. L'important à la Réunion est de donner de l'emploi à chaque fois que l'on peut le faire. Même si cela se fait avec des subventions. Un homme subventionné qui travaille est bien plus digne que le même au chômage....
L'organisation des filières agricoles est exemplaire à la Réunion. Elles sont très fortement subventionnées mais de grande qualité et permettent a de nombreux Réunionnais de travailler. Quelle est votre solution alternative ? Planter des carottes ?

GERARD97460
GERARD97460
8 ans

Encore des imbéciles qui dirigent les agriculteurs de la Réunion droit dans le mur, ils aiment tellement les subventions à la Réunion et ils croient que la canne à sucre n'est pas assez subventionné à la Réunion, c'est déjà la plus chère du monde, ils ne pensent pas que le sucre du Brésil coûte 4 fois moins cher que celui de la Réunion, la canne à sucre n'est plus une culture principale adaptée au sol réunionnais, avant pêut-être mais plus maintenant, il faut voir rapidement à pouvoir sortir de cette culture, il vaut mieux que la Réunion achète du sucre roux brésilien pour le revendre à l'EUROPE au lieu de fabriquer et cultiver cette plante sur le sol réunionnais qui ne sert plus à rien aujourd'hui, tous les jours ces agriculteurs sont là à demander des subventions à l'EUROPE et à l'état au lieu de faire autre chose comme culture, il faut se mettre à l'évidence que cette culture n'est plus adapté aujourd'hui pour la Réunion, même l'ïle Maurice pense à abandonner cette culture et planter autre chose comme culture, vous allez voir dans quelques temps que l'Île Maurice va vendre toutes sortes de légumes aux réunionnais et qui pourrait être cultivé sur le sol de la Réunion. A bon entendeur salut...