Le 1er octobre prochain, le maloya fêtera son sixième anniversaire d'inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco. L'association de "La Maison du maloya" aimerait en créer une à Saint-Pierre pour valoriser la musique la plus emblématique de l'île.
Cela fait six ans et "rien de palpable n'a été fait", juge la structure associative "La Maison du maloya". Rien n'a été fait pour faire sortir de terre un lieu entièrement dédié au maloya et son histoire. Depuis plusieurs années, l'association collecte toute sorte d'éléments autour de la musique des esclaves et de toutes celles qui en ont découlé.
Afin d’honorer les anciens, dépositaires d’une tradition ancestrale, d’immortaliser cette tradition et de faire entrer le maloya dans le monde des musiques actuelles et du monde, d'en faire un des moteurs du développement économique et social de l'île, la "Maison du maloya" devrait voir le jour courant 2016 dans le sud de l'île, à Saint-Pierre. C'est du moins le souhait des membres de l'association.
Ce "musée" du maloya comprendrait des espaces d'expositions permanente et temporaire, d'expression artistique et d'échanges culturels, ainsi qu'un centre de ressource (fonds bibliographique et discographique) consultable par le grand public. Un festival "Maloyattitude" pourrait voir le jour, tout comme des Trophées de la Maison du maloya. "Nous souhaitons fortement l'implantation de la Maison à Saint-Pierre, se projette l'association, car c'est à Saint-Pierre que se trouve le centre historique du maloya et que c'est de ce centre que doit rayonner la culture de notre île. Alors " rant' dann ron " ek la Maison du maloya !"