Diabète

L'Agence régionale de santé océan Indien veut un "consensus" autour de la maladie sanguine

  • Publié le 28 avril 2016 à 06:04

L'Agence régionale de santé océan Indien lance ce jeudi 28 avril 2016 une conférence "de consensus" axée sur le diabète, ses méfaits, mais aussi les solutions pour le réduire. Avec la participation de plusieurs acteurs de santé, la Mutualité, des patients mais aussi des associations, la conférence vise à identifier les qualités mais aussi les points négatifs des stratégies mises en place quant à la prévention, le dépistage, ou la prise en charge des diabétiques. Cette première journée de conférence sera sous le signe de l'échange entre professionnels et patients, au travers d'ateliers, permettant également d'analyser les dispositifs effectifs pour la lutte contre le diabète à La Réunion et à Mayotte.

Constatant toujours le taux le plus élevé de diabétiques, l'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) ouvre une conférence de "consensus" ce jeudi 28 avril 2016. Un jury, composé de professionnels de santé, de chercheurs et d'associatifs veillera au bon déroulement de la démarche impulsée, visant à les dispositifs de soins et de prévention existants. Ce jeudi, la conférence prévoit plusieurs ateliers permettant de mettre en cohérence les politiques déjà adoptées par les différents acteurs, ainsi que leurs résultats sur les patients.

Les pistes de travail, afin de réduire le diabète sont nombreuses. "Beaucoup d'efforts ont été faits ces dernières années", dans le milieu médical notamment, selon Andréa Randrianjohany, présidente de l'association des diabétiques Adrias. "Par exemple, une grossesse déclarée diabétique est bien mieux prise en charge aujourd'hui" explique t-elle. Au contact des patients, la présidente de l'association, également membre du jury, abordera le remboursement du lecteur de glycémie par la sécurité sociale, "point négatif" aux soins, puisqu'il engendre d'importants frais à la charge du patient. Dans le même temps, bien que les programmes d'éducation thérapeutique aient fait l'objet de nombreuses améliorations, "l'éducation alimentaire d'un point de vue quantitatif" serait à revoir, pour la présidente de ADRIAS. "Rien n'est poison, tout est poison, c'est la dose qui fait le poison" commente t-elle.

Enfin, la conférence, qui se tiendra sur trois autres journées aux mois de mai et de juin, tentera de trouver des solutions pérennes au suivi, au soin et à la prévention du diabète, qui contraint chaque année 4 000 personnes à entrer en affection longue durée (ALD).

Pour rappel, le diabète est une trop forte concentration de sucre dans le sang, pouvant entraîner des troubles de la vision, des amputations, des glaucomes ou des accidents vasculaires cérébraux. La pathologie ne se soigne pas définitivement, mais se régule efficacement grâce à des dispositifs de soins facilitant la vie des patients et à l'adoption d'habitudes alimentaires saines et équilibrées.

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