Plusieurs manifestations sont organisées dans l'île

Une journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

  • Publié le 23 novembre 2017 à 02:57
  • Actualisé le 23 novembre 2017 à 05:42

Ce samedi 25 novembre 2017 se tiendra la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Comme chaque année, plusieurs manifestations organisées dans l'île seront l'occasion de sensibiliser l'opinion publique et de réaffirmer notre volonté collective à agir pour faire reculer les violences faites aux femmes. Nous publions ci-après et en intégralité le communiqué de la préfecture :

Les États Généraux des Violences faites aux Femmes en novembre 2016 ont mis à jour le caractère inacceptable de ces violences qui restent pourtant le quotidien de nombreuses femmes. Depuis un an, la lutte contre ce fléau fait l’objet d’une mobilisation générale et concertée des acteurs locaux institutionnels, associatifs, privés et des élus.

Cette année, le 25 novembre répondra ainsi à une double volonté : d’une part, de porter à la connaissance du grand public toutes les réponses éprouvées sur notre territoire et d’autre part d’encourager les nouvelles initiatives amorcées en renfort de notre politique régionale de  prévention et de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Les manifestations de cette année s’attachent ainsi à impulser : le changement des attitudes et des comportements qui conduisent à perpétuer les violences des hommes contre les femmes. Pour cela, des actions de proximité portées par les associations, les collectivités, les établissements scolaires, l’université, les fondations, les municipalités, les artistes, la cité des métiers, les jeunes filles et garçons sont organisées dans l’optique d’offrir aux réunionnais.e.s des espaces d’échanges, d’information utiles pour couper court aux situations dramatiques des violences sexistes l’engagement des femmes et des hommes politiques vecteurs de messages fondateurs de la société de demain plus égalitaire. Cela donnera lieu à une visite officielle du Préfet à Saint Pierre pour une mise en valeur des bonnes pratiques municipales engagées pour prévenir et prendre en charge les situations de violences faites aux femmes.

Consultez le programme de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes à La Réunion le 25 novembre 2017, ici. L’occasion est aussi de rappeler les avancées notables en la matière grâce à la coopération et à la diversification des acteurs mobilisés. En effet, l’implication de nouvelles forces vives et la multiplication des actions sur le territoire ont permis une prise de conscience collective.

À ce titre, la campagne de sensibilisation mise en place par la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité menée depuis le mois d’octobre a permis de dispenser un message de sensibilisation auprès de la population par le biais d’un spot "arèt lèv la min dsi mwin !" et la distribution de 15 000 dépliants et de 7000 affiches.

Elle a été relayée par :

Les services de l’État (Dieccte, Djscs, Dacoi, Deal, Daaf),
L’Éducation Nationale (établissements scolaires) et l’Université,
La gendarmerie et la police Nationale,
L’agence régionale de santé (auprès de 1 200 professionnels de santé),
Le conseil régional et le conseil départemental,
Les 24 communes et les 24 CCAS (conseils communaux d’action sociale),
Les associations d’aide aux victimes,
La caisse d’allocations familiales,
Orange Réunion.

Ces informations ont également été portées dans les hôpitaux, dans les salles d’attentes professionnels de santé, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, les établissements scolaires, les agences de Pôle Emploi. La diffusion massive de ce message a été rendue possible par le relais de diffusion des médias qui ont permis de donner plus de résonance au réseau d’acteurs. Ainsi des milliers de réunionnais.e.s ont été destinataires d’information utiles à l’identification, la prise de conscience des actes violents, l’accès aux contacts de tous ceux et celles susceptibles d’apporter leur concours aux victimes.

Ces actions permettent de créer un environnement plus propice à la libération de la parole des femmes. Elle passe, à La Réunion comme partout ailleurs, de plus en plus par l’usage des réseaux sociaux. Cette première étape de reconnaissance permet à terme d’emmener de plus en plus de femmes à oser porter plainte. Pour rappel, le nombre de dépôts de plainte a augmenté de 42,4% entre 2007 et 2012.

www.ipreunion.com

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