Annick Girardin, ministre des Outre-mer, s'est dite favorable à la mise en place d'un nouveau système d'alerte cyclonique. La déclaration a été faite à Paris ce mercredi 25 avril 2018 à l'issue d'une réunion avec le préfet de La Réunion, Amaury de Saint-Quentin, Météo France et la Direction générale de la sécurité civile et de gestion des crises. La rencontre au eu lieu (en visioconférence entre La Réunion et Paris) au lendemain du passage sur l'île de la forte tempête tropicale Fakir pour laquelle aucune alerte n'a été déclenchée.
Au cours de cette réunion il s'agissait de faire "le point sur le déclenchement des alertes lors de phénomènes climatiques majeurs" indique la ministre des Outre-mer.
Quelques heures après le passage de #Fakir, je réunis la Direction générale de la sécurité civile et de gestion des crises, Météo France et le Préfet de La Réunion pour faire un point sur le déclenchement des alertes lors de phénomènes climatiques majeurs. #LaReunion pic.twitter.com/CAb9pcQWvg
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 25 avril 2018
Annick Girardin a ensuite estimé que - sur le modèle de ce qui existe déjà aux Antilles-, un système d'alerte tenant compte de la houle et des fortes pluies pourrait être mis en place.
Pour rappel, malgré des vents soufflant à plus de 175 km/h, une forte houle impactant la route du littoral - axe de circulation majeur - et des pluies dilluviennes s'abattant sur des terres déjà fragilisées par les précipitations de Berguitta et de Dumazile, aucune alerte n'a été déclenchée pour Fakir. Des milliers de personnes se sont donc retrouvées en danger sur un réseau routier inondé et fortement dégradé.
Ce qui a provoqué la colère de la population. Cela d'autant plus qu'elle a été confronté au même problème - et aux même dangerx -, lors des passages de la forte tempête Berguitta en janvier (où une alerte orange n'interdisant pas la circulation avait été émise) et du cyclone Dumazile en mars.
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