[PHOTOS/VIDEO] Visite ministérielle

Annick Girardin à Saint-Benoît pour aborder le fléau des violences conjugales

  • Publié le 20 septembre 2019 à 12:34
  • Actualisé le 21 septembre 2019 à 05:42

Deuxième et dernier jour de visite d'Annick Girardin ce vendredi 20 septembre 2019. Ce jeudi, elle a assisté à une réunion de l'observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR), rencontré des commerçants dionysiens, visité la mosquée de Saint-Denis et s'est rendue au haut conseil à la commande publique. Ce vendredi, elle ira sur l'exploitation agricole EARL le Montvert puis à l'entreprise Mascarin. Une rencontre est aussi prévue au commissariat et à la préfecture de Saint-Benoit pour discuter des violences faites aux femmes.

  • Le communiqué du Département après son passage à Saint-Benoît

    8 assistantes sociales pour l’accueil des Femmes Victimes de Violences

    "Le Président du Département était présent ce jour pour la deuxième journée de visite de la Ministre des Outre-mer dans notre île. Une rencontre à la gendarmerie de Saint-Benoit avec l’ensemble des services publics qui interviennent sur le sujet sensible des violences faites aux femmes parmi lesquels les acteurs du dispositif d’Intervention Sociale en Commissariat et Gendarmerie (ISCG).

    Un dispositif qui consiste en la mise à disposition par le Conseil Départemental dans le cadre d’une convention Etat/Département de 4 assistantes sociales qui interviennent auprès de toutes personnes en détresse sociale mais plus particulièrement auprès des victimes de violences conjugales et intrafamiliales qui se présentent au commissariat de police et en gendarmerie.

    (...° L’accompagnement de ces travailleuses sociales est essentiel car il s’agit d’établir une relation de confiance avec les femmes qui souhaitent dénoncer les violences qu’elles subissent. Ces 8 assistantes sociales sont des relais essentiels entre les victimes et les policiers ou les gendarmes."

  • Annick Girardin à Saint-Benoît pour parler violences conjugales

    La Réunion est particulièrement marquée par ce fléau, a rappelé la ministre. Plusieurs élus et partenaires sont réunis à la gendarmerie de Saint-Benoît pour discuter de l'accompagnement des victimes de violences conjugales en commissariat et gendarmerie.

    "Chaque année nous menons 4.000 interventions. Ce chiffre a augmenté de 150% depuis 2012. Cette année encore il augmente de 10%. Les familles nous appellent plus régulièrement pour empêcher que se déroulent ces violences" témoignent les gendarmes présents sur place.

  • [Les femmes en rose interpellent la ministre]

    On les appelle "les femmes en rose" ou "les femmes dans la crise requin" dans laquelle elles sont mpliquées de près ou de loin. Mères de victimes d'attaque de squale ou juste sensibles à cette problématique. Ce collectif d'une dizaine de femmes vêtues de rose pour être visibles est venu interpeller la ministre des Outre-mer au Port devant l'usine Mascarins avec une grande affiche où l'on pouvait lire "stop au massacre 974".

    Elles voulaient rappeler à la ministre ses engagements pris en 2017 concernant la crise requin. Annick Girardin, fidèle à elle-même, a pris le temps d'échanger quelques mots avec les femmes en rose.

  • La ministre et la chocolaterie

    La ministre des Outre-mer a débuté sa journée avec une visite de l'exploitation agricole EARL de Montverts et de l'entreprise Mascarin. Elle a vanté la qualité des produits réunionnais, qui peuvent largement "concurencer avec les produis nationaux mais aussi internationaux".  "L'industrie réunionnaise est organisée et solidaire de toute la production locale, et c'est ça qu'il faut montrer" a-t-elle déclaré. Regardez : 

  • Bonjour La Réunion !

    Deuxième journée de visite pour la ministre des outre-mer. Agriculture, entreprises et lutte contre les violences faites aux femmes sont au programme

À propos

La première journée de visite de la ministre des Outre-mer a débuté fort, avec une annonce de création de 1.000 PEC supplémentaires. "L'Etat a communiqué sur la crainte qu'il avait de ne pas avoir suffisamment de PEC, du coup, en plus des 11.000 attribués à la fin de l'année, et en raison de cette crainte, nous avons décidé de créer 1.000 emplois supplémentaires. Cette décision a été annoncée hier" a déclaré la ministre à son arrivée.

Elle s'est ensuite rendue à l'Observatoire des prix pour échanger avec les 50 citoyens qui en font partie, mais aussi pour discuter du rachat de Vindémia. "Il faut regarder cette vente d'un oeil apaisé" a-t-elle déclaré. Sur le dossier GBH, Annick Girardin souhaite "que cette vente et ce rachat ne se fassent pas au détriment du territoire".

Lire aussi : Après avoir été largement interpellée dans la rue, Annick Girardin visite la mosquée de Saint-Denis

En sortant de la réunion organisée à l'OPMR avec la ministre Annick Girardin et le préfet de La Réunion Jacques Billant, Nicolas de Launay, de l'OPMR a estimé que c'était "la première fois" que l'on avait affaire à un "préfet aussi pro-actif sur la question de la vie chère".

La visite a continué par une balade dans la rue piétonne de Saint-Denis, où la ministre est allée à la rencontre des commerçants. Des gilets jaunes l'ont interpellée "Nous avons le sentiment que rien, ou très peu de choses, n'a été fait depuis le début du mouvement des gilets jaunes le 17 novembre 2018". La ministre maintient que des mesures ont été appliquées : "vous avez le droit de ne pas être d'accord, mais vous ne pouvez pas dire qu'on a rien fait"

Annick Girardin s'est ensuite rendue à la mosquée de Saint-Denis, l'une des plus vieilles mosquées de France, où elle a rencontré l'imam.  "Le vivre ensemble n'a pas de limite. Je visite ce lieu de culte comme tous les lieux de culte. Je suis ici pour parler du patrimoine, discuter des problématiques sociale de La Réunion, et transmettre un message à la jeunesse. Nous avons cette responsabilité" a déclaré la mnistre.

Huit millions d'euros pour l'élimination des radiers

Dernier arrêt de la journée pour la ministre : la Chambre de l'industrie et du commerce (CCIR)  pour installer le Haut conseil à la commande publique "La Réunion a besoin d’une nouvelle dynamiqe, d’une intelligence collective, d’une structuration d’un travail collectif pour faire gagner La Réunion et j’ai trouvé des gens prêts à entrer dans cette dynmique" a-t-elle annoncé.

Le Plan logement Outre-mer a par aileurs été abordé, "nous avons abordé la question des retards pris sur la question du logement à La Réunion. On est à 2.500 logements alors que les engagements pris étaient de 5.000. On est loin des besoins. Le plan logement que je vais annoncé dans quelques jours avec le ministre du Logement va sans doute redonner une dynamique" a continué la ministre.

Enfin, un plan de suppression des radiers, qui sont des risques forts pour les habitats a été annoncé, avec un budget de 8 millions cette année. "C'est un programme global qui dépasse les 150 millions" termine-t-elle.

www.ipreunion.com

guest
0 Commentaires