Le fruit est en fête à Montvert-les-hauts (Saint-Pierre)

1000 tonnes produites en 2019 : la fraise péi se porte bien

  • Publié le 6 octobre 2019 à 03:00
  • Actualisé le 6 octobre 2019 à 06:41

La fête de la fraise se termine ce dimanche 6 octobre, pour une troisième journée de festivité à Montvert les Hauts, au domaine Vidot à Saint-Pierre. Marché gourmand, course, animations en tout genre... il y en a littéralement pour tous les goûts. L'occasion de rappeler que les "fraisiculteurs", ceux qui cultivent la fraise, sont une soixantaine à La Réunion et plus des deux tiers pratiquent la culture en pleine terre. Si comme chaque année, 100.000 plants de fraises sont importés, des variétés péi sont également testées, comme la fraise Armelle qui fait déjà ses preuves. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Au programme de cette Fête de la Fraise : jus de fruits frais, fruits et légumes, attractions foraines, ventes de fraises directement du producteur au consommateur. Une dizaine de fraisiculteurs sera sur place. Plusieurs associations sont également rassemblées : Mont Vert lé La, Pat' à Gaufre, APM (Apaiser Par le Mouvement), Couleur Mafate (de Mafate).

2019, belle année pour la production de fraises

A La Réunion, le nombre de fraisiculteurs est d'une soixantaine dont plus de deux tiers pratiquent, avec une préférence, la culture en pleine terre et les autres la culture hors-sol.

Sur l'île, on cultive la fraise dans les hauts, à plus de 800 mètres d'altitude. C'est le cas à Montvert les Hauts, à Grand-Tampon, à Beaumont. Mais La Réunion souffre des dégâts causés par la mouche Suzuki. L'insecte fait de vrais ravages sur les exploitations péi.

Malgré ça, l'année 2019 reste bonne, comme l'année passée. La consommation locale de fraises s'établit à 1000 tonnes par an dont 20% seulement viennent de l'importation. Plus de 30.000 barquettes ont été vendues lors de la Fête de la Fraise en 2018, les organisateurs tablent sur un volume similaire cette année. L'occasion pour les visiteurs de se régaler...

Armelle, fraise péi qui fait ses preuves

Comme chaque année, ce sont pas moins de 100.000 plants qui sont importés, dont les variétés prédominantes sont la Camarosa et l'Agathe. Mais depuis quelques années, l'Armeflhor teste des variétés de fraises péi. L'an dernier, celle que l'on appelle "Armelle" a d'ailleurs donné ses fruits... La variété a démontré ses capacités de résistance au climat local. Une comparaison faite avec les fraises importées, beaucoup moins robustes.

Lire aussi : Armelle : la première variété de fraise péi

Cette fraise résiste à la chaleur et possède un faible besoin en froid. Par ailleurs elle s’adapte bien à la pâtisserie. Au moins cinq autres espèces subissent encore plusieurs séries de tests pour suivre la marche, en espérant que le nombre de variétés péi s'étende.

La tendance à La Réunion est aussi la pratique d'une agriculture raisonnée. Le fraisiculteur s'inscrit de plus en plus dans le cadre d'une démarche  environnementale en essayant de limiter l'utilisation de produits phytosanitaires. Cette démarche s'établit au travers d'un partenariat avec la FDGDON (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles de La Réunion), à savoir moins de pesticides et d'herbicides.

mm / www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
PAUL Mc Watson, depuis son mobile
PAUL Mc Watson, depuis son mobile
4 ans

Certes jolies, bien propres, mais surtout bourrées de pesticides. Insipides et chères, ça flatte l'Å"il, juste l'Å"il. Et ça coÃ"te... le deuxième Å"il...