[LIVE -PHOTOS/VIDEO] Polémique

Absence de journalistes aux Camélias : "je ne crois pas qu'on attende d'être invité pour informer"

  • Publié le 25 octobre 2019 à 17:11
  • Actualisé le 25 octobre 2019 à 17:13

Troisième et dernière journée de visite d'Emmanuel Macron à La Réunion. C'est l'heure du pique-nique pour le chef de l'Etat. Il est à Grande Anse pour la dernière étape de son séjour présidentiel. Après des annonces sur concrètes sur le volet économique, il est attendu sur la thématique de l'agriculture ce vendredi 25 octobre. Il a déjà effectué une visite d'exploitation à Petite-Île. Il faut dire que les sujets qui l'attendent sur le volet agricole sont nombreux : leucose bovine, chlamydiose, pesticides, l'avenir de la filière canne, les nouvelles normes européennes qui menacent l'exportation de certains produits vers la Métropole, la concurrence des produits de dégagement sur la production locale... La filière agricole péi attend aussi des engagements forts de chef de l'État notamment sur les financements. Le président tiendra une conférence à l'issue de ce pique-nique, avant de s'envoler pour Paris. (Photos fh/rb/www.ipreunion.com)

  • Ce live est à présent terminé, merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

    Bonne fin de journée et bon week-end

  • Emmanuel Macron, ses ministres, ses conseillers et la presse nationale sont à l'aéroport. Il vont quitter La Réunion dans quelques instants. Bien que Président de la Répubique ne soit plus à la préfecture et qu'il n'y reviendra plus, le Barachois reste fermé à la circulation

  • Absence des journalistes aux Camélias : une "mauvaise volonté" des journalistes selon Emmanuel Macron

    L'absence de certains journalistes locaux lors de la visite du président aux Camélias a provoqué la colère de plusieurs médias réunionnais. Ainsi le Journal de l'île a défrayé la chronique en faisant une page blanche : "Ni photos, ni textes ! Désolés... Nous n'avons pas été conviés à couvrir cette visite."

    A cette colère, le président répond en parlant de "mauvaise humeur" et de "mauvaise foi" de la part des journalistes absents. Plusieurs d'entre eux avaient pourtant essayé de suivre la visite, après avoir appris le changement de programme du président, la visite aux Camélias n'ayant pas été programmée au départ.

    Ainsi le président déclare : "je ne crois pas que quand on est journaliste, on attende d'être invité pour informer".

  • Emmanuel Macron a énoncé plusieurs mesures pour l'agriculture

    • Un fond de 45 millions d'euros dès 2020 pour alimenter la production locale. Il ajoute à cela un déplafonnement des aides. Objectif : aider les agriculteurs et les pousser dans l'innovation, notamment dans le secteur du chanvre biomasse.
    • Un soutien à la filière canne continu, avec un renouvellement - ce qui était déjà connu - de l'enveloppe de l'Etat.
    • Un renforcement des contrôles sanitaires pour les importations, via une amélioration de la réglementation. Celle-ci s'applique qui s'appliquera aussi pour les produits importés à La Réunion. "Pas plus pas moins", a déclaré le président.
    • Un plan zéro leucose, avec l'objectif d'assainir les cheptels en 4 ans.
  • En attendant Emmanuel Macron, ça joue au loto kine à Grand Anse

    Regardez :

     

  • De nombreux mets réunionnais ont été prévus pour ce pique-nique, comme des beignets de légumes.

    <blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Des beignets avec des produits péi pour accueillir le président de la République <a href="https://twitter.com/hashtag/LaR%C3%A9union?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LaRéunion</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/EmmanuelMacron?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EmmanuelMacron</a> <a href="https://t.co/X0PGg4ujmt">pic.twitter.com/X0PGg4ujmt</a></p>&mdash; Imaz Press Réunion (@ipreunion) <a href="https://twitter.com/ipreunion/status/1187663931399200768?ref_src=twsrc%5Etfw">October 25, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

  • Jean-Luc Poudroux attend "la concrétisation de ces mesures" : "on dit souvent qu'il faut attendre la fin du mandat."

    Elu depuis peu, le député reconnaît ne pas bien connaître le président mais attend de voir ses annonces mises en application.

  • Une habitante témoigne : "je suis très émue"

    C'est un grand moment pour cette habitante de Petite île, qui avoue ressentir un grand moment d'émotion.

    Elle a mené un projet de cosmétiques à base de plantes de La Réunion, encouragé par le gouvernement, notamment la ministre Annick Girardin.

  • Après un petit bout de pâté créole à la papaye, Emmanuel Macron signe le livre d'or de Petite Île

    Un moment assez solennel, dans le silence. Il enchaîne avec d'autres îlots sur lesquels on lui présente d'autres produits locaux.

  • Emmanuel Macron se prête au jeu de la déambulation populaire

    C'est l'heure des selfies et des bises pour le président de La République. Il passe au milieu des invités, des habitants de Petite île. Emmanuel Macron serre des mains et discute avec la population réunionnaise.

    On lui a également remis un présent à son arrivée. L'habitante lui ayant remis ce cadeau a eu droit à une bise en guise de remerciement.

    Le président est accompagné de ses ministres Annick Girardin et Muriel Pénicaud, et du préfet de La Réunion Jacques Billant.

    On montre ensuite au président les marmites et plates préparés pour le pique-nique. Une dame lui expose alors un pâté créole qu'elle a réalisé elle-même.

  • Comme depuis le début de la visite, les médias sont mis à l'écart

    Impossible de filmer le président de La République. Ses échanges avec les agriculteurs et la population se font loin des caméras car le service de sécurité du président repousse les médias.

    Une équipe était pourtant censée pouvoir suivre les échanges d'Emmanuel Macron.

  • Lucella chante pour Emmanuel Macron

    "Je suis venue parce qu'on m'a invitée, et parce que je soutiens le président. Je trouve qu'il est beau, qu'il est jeune, qu'il a plein de ressources intellectuelles. Il peut faire plein de choses s'il regarde bien les besoins des gens à La Réunion."

    Pour Lucella, Emmanuel Macron "aide déjà La Réunion" même si elle avoue ne pas tout suivre de l'actualité. Elle a d'ailleurs préparé chanter une chanson en l'honneur d'Emmanuel Macron. Ecoutez :

    <blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">La chanson de Lucella pour Emmanuel Macron <a href="https://twitter.com/hashtag/LaR%C3%A9union?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#LaRéunion</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/VisitePr%C3%A9sidentielle?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#VisitePrésidentielle</a> <a href="https://t.co/t9KWjI6cUH">pic.twitter.com/t9KWjI6cUH</a></p>&mdash; Imaz Press Réunion (@ipreunion) <a href="https://twitter.com/ipreunion/status/1187687529673363456?ref_src=twsrc%5Etfw">October 25, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

  • Jeannot, agriculteur : "Tempête ou calme, je suis toujours avec Emmanuel Macron !"

    Jeannot est venu rencontrer le président car il a "toujours été pour lui" : "tempête ou calme, je suis toujours avec lui. Des annonces ? Il est venu pour ça ! On attend une petite aide pour les agriculteurs..."

    Habitant de Petite île, il estime que c'est "normal de se déplacer pour lui". "Emmanuel Macron a peut-être fait des bêtises au départ, mais ça va repartir de plus belle."

  • Jean-Bernard Gonthier, agriculteur sur Petite île et syndicaliste : "l'avenir de la filière canne est mis en cause"

    "J'attends énormément du président. On a l'avenir de la filière canne qui est mis en cause, mais aussi la diversification végétale. Il y a aussi l'aspect sanitaire des élevages. Il faudra parler de l'export, et à quand une réglementation sur l'import ? C'est aussi une grande attente : tous les produits qui rentrent chez nous n'ont aucune norme et viennent nous concurrencer."

    Sur le plan des annonces cependant il est inquiet. "On nous dit de travailler avec les pays autour de nous, mais on a pas les mêmes règles alors qu'on a les mêmes productions." Jean-Bernard Gonthier voudrait "plus de concrets dans les mesures à prendre" sur le plan de l'agriculture.

     

  • En attendant le pique-nique, Emmanuel Macron est en visite dans une exploitation agricole de Petite-Ile

  • Daniel Gonthier, maire de Bras Panon, s'est exprimé sur la filière canne - sucre, principale problématique pour ce dernier : "Il faut un réel financement des exploitations agricoles, je pense qu'aujourd'hui on doit recommencer avec les petits agriculteurs, développer la solidarité, et créer ne Réunion plus solidaire" déclare-t-il.

    "La canne à sucre est le pivot de tout, on ne la garde pas juste pour la garder... Nous demandons recherche sur les molécules qui composent la canne, car il n'y a pas que le sucre qui est exploitable ! La canne a un autre avenir que le sucre et l'électricité, notamment l'éthanol à exploiter comme carburant" détaille-t-i

  • Le maire du Tampon, André Thien Ah Koon, se trouve déjà sur place. Pour ce dernier, l'urgence est d'éliminer la leucose, il demande à ce que des mesures soit prise pour qu'elle soit éradiquée.

  • Le pique-nique à Grande Anse se prépare

    Poissons péi, grillades, pastèques, fruits de La Réunion, tomates, ananas victoria, chocolat... Les produits péi sont de sortie à Grande Anse. "On a mis les moyens, les petits plats dans les grands pour cette barbecue party" nous explique Jean-Claude, un organisateur.

    Un petit feu de bois est prêt pour accueillir le président, ainsi que plusieurs grandes marmites. Des produits de la Production locale réunie sont présentés sur les stands.

    Côté invités, beaucoup de monde réuni, trié sur le volet.

  • Nos journalistes sont déjà présents à Petite-Ile, tout comme nos confrères.

    Le protocole de sécurité l'impose, le matériel doit être inspecté par les démineurs, regardez :

  • Bonjour La Réunion !

    Nous entamons cette troisième journée de visite présidentielle. Emmanuel Macron commencera sa journée sur une exploitation agricole de Petite-Ile avant de se rendre à Grande-Anse pour un pique-nique. Suivez notre live

À propos

Troisième jour de visite d'Emmanuel Macron à La Réunion, résumé des jours précédents

Elles étaient attendues depuis sa descente de l'avion : les annonces. Sur le tarmac de l'aéroport Roland Garros, le président avait indiqué qu'il n'était pas venu les mains vides "nous apportons des solutions concrètes dans ce territoire où sévit un taux de chômage inacceptable", "je vais annoncer une grande initiative sur l'emploi". Pourtant, ces annonces étaient les grandes absentes de la première journée de visite d'Emmanuel Macron.

Lire aussi : une première journée de visite présidentielle sans annonce majeure

Le récit du premier jour de visite du président de la République à retrouver ici : Emmanuel Macron n'a pas fait d'annonces économiques majeures

La deuxième journée d'Emmanuel Macron, menée au pas de course a été plus en adéquation avec le teasing fait par le président à son arrivée.

Des annonces sur l'emploi :

Un plan d'action s'articulant autour de 20 actions différentes seront présentées par Annick Girardin, voici le plan "Pétrel" :

• Entre 2019 et 2022, 12 000 PEC par an seront maintenus,  avec suivi des compétences

• 66 milles demandeurs d'emplois pourront bénéficier d'une formation d'ici à 2022, des "formations qualifiantes dans des secteurs qui recrutent pour permettre l'accès des Réunionnais aux postes à charge sur leur territoire"

• Lancement d'un dispositif "Emploi Réunion" pour toutes les personnes en difficulté ; l'employeur qui les embauche ne paiera pas de charges et bénéficiera d'un accompagnement de 15 000 euros s'il donne un CDI et 7000 s'il embauche en CDD.

• Le RSA sera payé par le gouvernement, comme annoncé par Annick Girardin en mars, et non plus par la Région

• Concernant la création d'activité : les micro-crédits seront montés à 15 000 euros pour aider à accompagner des projets de reconversion

• Volonté d'ouvrir une expérience à l'international à 200 diplômés grace aux formations d'apprentissage dans l'Océan Indien

• 700 millions d'euros investis sur l'emploi à La Réunion d'ici à 2022

• Un point par trimestre par le préfet pour faire un point sur la situation de l'emploi

• Les Emplois francs étendus aux personnes en sortie d'entreprises adaptées, insertion par l'activité économique, garantie jeune, école de la deuxième chance, RSMA, École des Dalons, etc

• Prime d'activité revalorisée de 90 euros de plus au niveau du Smic début 2019, bénéficie à plus de 72 000 foyers à La Réunion. 190 millions d'euros dépensés en 2019, soit une augmentation de 43%

• La garantie jeune sera maintenue à son niveau pendant 3 ans, 2 800 jeunes en bénéficieront chaque année jusqu'en 2022

• Opération "repérage des invisibles", doublement de l'enveloppe dédiée à cette opération

• Allocation d'un budget de 500 000 euros par an pour permettre la création de 600 entreprises et de 300 emplois salariés soit 900 personnes en reprise en activité sur trois ans
• Développer les groupements d'employeurs pour aider les entreprises sans salariés à passer le cap du premier recrutement. L'effort de l'État en la matière sera de 200 000 euros par an

• Accompagner le développement des entreprises se situant entre trois et cinq ans d'activité.  Une enveloppe sur trois ans de 600 000 euros avec pour objectif la création de 600 emplois et l'accompagnement de 1400 structures

• L'État accompagnera les projets présentés par la CPME et le Medef de contrat "boussole" dans le premier cas et "gadiamd" dans le second. Cet accompagnement s'appuiera sur une enveloppe de 300 000 euros par an sur trois ans.

• A destination d'une part des commerçants de proximité et producteurs locaux, l'État souhaite accompagner des coopératives d'achat regroupant des commerçants de proximité leur permettant ainsi d'améliorer la compétitivité. 400 000 euros investis pour aider les 1000 commerces indépendants de La Réunion.


• Une enveloppe de 732 000 euros sera allouée au Projet Initiative Jeune, qui accompagnera au moins 100 jeunes par le versement d'un montant de 7 320 euros

• 8 CFA ont ouvert leurs portes depuis 2018, 350 apprentis vont entrer en formation

Avant ces annonces, dans la matinée, le président a fait un détour par le quartier des Camélias où il est allé au contact avec la population. Les échanges ont souvent été houleux, face à lui, Emmanuel Macron avait des Réunionnais qui attendaient des mesures concrètes, spécifiques aux problématiques locales sur le court terme.

Les réponses du président n'ont pas toujours été à la hauteur des attentes des habitants du quartier populaire.

"Monsieur le Président, je vous regarde dans les yeux, je vous respecte, mais vous ne nous amenez pas grand chose" s'exclame un jeune

"Je viens ici alors que ce n'était pas prévu, je parle avec tout le monde depuis un bon moment, ne faites pas de cinéma" répond le Président

"Je ne fais pas de cinéma, vous, vous avez encore deux ans de mandat et moi je n'ai que 5 minutes d'entretien avec vous, vous nous prenez pour des méchants" rétorque le jeune homme

"Si je pensais que vous étiez méchant, je ne serai pas venu" commente le Président

L'échange se poursuit sur le même ton pendant quelques instants. Le jeune homme finira par tourner les talons.

Même scénario lors de la rencontre avec les citoyens de l'Observatoire des prix, des marges et des revenus et ceux du conseil consultatif citoyen qui s'et tenu à la préfecture quelques heures plus tard. Une fois de plus, les Réunionnais attendaient du concret mais mis à part rappeler les dispositifs déjà en place et ceux sur lesquels son gouvernement planche, le président n'a rien annoncé de majeur.

Logement : "Nous ne sommes effectivement pas au rendez-vous des constructions de logements, des réhabilitations... On va mettre le paquet sur une nouvelle opération pour, entre autre, mettre la pression aux bailleurs sociaux qui abusent des habitants. 120 millions d'euros vont être investis pour permettre de créer un peu plus d'un millier de nouveaux logements, accélérer les travaux"

Economie : "Je comprends les inquiétudes sur le rachat de Vindémia, qui n'est pas une bonne nouvelle, mais c'est à l'Autorité de la Concurrence de statuer dessus, pas à moi. Mais il faut aussi noter que plus on aura de la concurrence, plus les prix baisseront. Il faut créer un environnement dynamique, encourager l'esprit d'entreprise. Nous sommes attachés à réinvestir dans les filières pour créer de nouvelles initiatives"

Education : "Nous voulons créer un Erasmus Océan Indien pour permettre aux Réunionnais d'aller passer six mois, un an pour revenir travailler ici. Nous allons aussi changer la logique de recrutement dans le public, mais dans le privé je n'ai pas mon mot à dire. Il faut aussi structurer les formations spécialisées afin d'identifier les besoins importants dans certains secteurs et y répondre. Je pense notamment à l'économie bleue, où nous sommes entrain de créer des emplois pour les jeunes, les chômeurs de longues durée, etc...  Il y a 253 millions d'investissement dans la formation à La Réunion, mais on ne va pas envoyer des personnes pour se former si elle ne trouve pas de travail. Nous avons besoin d'échanger avec les filières pour qu'ils nous accompagnent dans la structure de formation, c'est plus plus efficace que de distribuer de l'argent. 100% du prix de la formation sera pris en charge pour les chômeurs longue durée et les jeunes en difficulté".

Social : "Ce qui me préoccupe principalement, ce sont les minimum vieillesse et allocation adulte handicapé, qui ont été augmentés. Nous avons aussi instauré les repas gratuits à la cantine dans tous les quartiers les plus pauvres, une politique inédite où on veut s'assurer que tous les enfants commencent leur journée avec le ventre plein. La Réunion est le territoire où ça marche le mieux, le programme est fait en lien avec les élus et la production locale. Il y a une vraie concentration de pauvreté ici, il faut réfléchir à un panier alimentaire réunionnais pour aider la production locale et les plus fragiles à la fois, payé par l'Etat et peut-être la Région afin de réduire la pauvreté, s'assurer qu'il y a une alimentation régulière et valoriser les circuits courts"

Continuité territoriale : "Nous ne sommes pas à la hauteur, mais ça me dérange de payer le dysfonctionnement de l'offre aérienne. Encore une fois, il faut développer les offres et assurer la concurrence, qui est le meilleur moyen d'avoir des prix plus bas. Il faut encadrer les prix, et assumer d'avoir des subventions d'équilibre"

Le récit de la deuxième journée de visite du président à retrouver ici : Emmanuel Macron annoncent 12 000 PEC par an, 700 millions d'euros investis dans l'emploi d'ici 2022

Lors de son passage télévisé, au cours d'une interview à deux voix, le président s'est également exprimé sur des sujets très attendus des Réunionnais comme l'exportation des lecthis, la NRL ou encore la crise requins :

Sur l'exportation des letchis

Mais au-delà de ces annonces, déjà formulées précédemment lors sa visite à la Mission locale de Saint-Paul, il s'est exprimé sur d'autres sujets comme la remise en question de l'exportation de letchis de La Réunion dans les colis de Noël à cause de nouvelles règles européennes, renforçant le contrôle sanitaire. "Je m'engage à ce qu'on s'engage pour revoir la réglementation, et si on n'y arrive pas d'ici Noël, dans ce cas nous renforcerons les contrôles."

Sur le rachat de Vindémia

Concernant le rachat de Vindémia par GBH, le président a déclaré que "si ce rapprochement fait augmenter les prix, on demandera des mesures" par ailleurs il explique avoir bien "demandé à l'Autorité de la concurrence d'enquêter minutieusement sur ce point." Des rapporteurs doivent se déplacer courant novembre à La Réunion pour étudier cette offre de rachat et son impact sur les prix.

Sur les prix des billets d'avion

Sur la vie chère justement, Emmanuel Macron a affirmé que le gouvernement allait "mettre en place une plateforme où les citoyens pourront indiquer si certains prix montent trop vite". La baisse des prix devrait également concerner le secteur aérien selon le chef de l'Etat. "Il y a trois manières principales : faire venir d'autres compagnies qui vendront moins cher le billet, s'assurer que les compagnies qui sont là baissent les prix de leurs billets en les contrôlant, ou encore l'aide directe pour aider les publics les plus en difficulté, qui ont besoin de se déplacer".

Sur la NRL

Sur la NRL, Emmanuel Macron estime qu'il faut valoriser les matériaux locaux, et que l'importation de roches serait un projet "fou d'un point de vue environnemental" ainsi que sur le plan du prix selon le président. Par ailleurs il est conscient que le débat fait rage entre "les Réunionnais qui veulent la route, et ceux qui ne veulent pas la carrière". Dans tous les cas il estime que "le groupement doit être au rendez-vous de ses responsabilités". Une fois de plus, il pointe donc du doigt les "acteurs locaux" qu'il avait déjà visés lors d'une précédente allocution. Concernant la rallonge financière nécessaire pour terminer le chantier, Emmanuel Macron déclare que "ce n'est pas forcément l'Etat qui paiera l'addition".

Sur la crise requin

Enfin sur la crise requins, pas d'annonce particulière mais un certain scepticisme concernant un éventuel retour de la pêche au requin. Emmanuel Macron en tout cas "souhaite que d'ici à 2022 on puisse rouvrir la mer à la fois à la baignade et au surf. J'espère que la prochaine fois que je répondrai à vos questions, on pourra se baigner".

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3 Commentaires
, depuis son mobile
, depuis son mobile
4 ans

Il ne sait pas manger propre qu'il met un petit drap, ou une grande serviette autour du cou ? Par contre, sa ministre des Colonies, j'ai cité Y Girardin, y met de son cÅ"ur à se satisfaire. Elle n'a pas autre chose à faire que de s'empiffrer, comme par exemple parler avec le bas peuple et pas seulement avec des béni oui oui triés sur le volet, noter leurs revendications, un exercice dans lequel elle excelle.

Ti caf bord mer
Ti caf bord mer
4 ans

On espère seul illusions de cette visite présidentielle il faut que nos élus qui sont là démissionnent ils ne sont pas avec la population ils pensent qu'à leurs intérêts personnels et les petites combines magouilleurs

CHABAN
CHABAN
4 ans

A imaz question : vous dites que vous êtes mise à l'écart, pourquoi continuez vous à couvrir à ce barnum?