Présidentielle

Christian Jacob sans concessions et en campagne pour Valérie Pécresse

  • Publié le 19 décembre 2021 à 06:50
  • Actualisé le 19 décembre 2021 à 10:28

Arrivé dans l'île ce jeudi 16 décembre 2021, le président LR, Christian Jacob bat la campagne à La Réunion, pour le compte de Valérie Pécresse, parallèlement à Fabien Roussel, candidat du parti communiste français et juste avant l'arrivée de Marine Le Pen, candidate pour la troisième fois... (Photo www.ipreunion.com)

Dans une conférence de presse tenue ce samedi, le président Républicain se dit fier de l'union que son parti a manifestée suite au congrès qui a vu s'opposer les postulants à fleurets mouchetés, il en tire la certitude d'avoir fait "renaître un espoir à droite", et s'emploie à le propager à La Réunion qui est d'après ce qu'il sait "une belle fédération avec 1000 adhérents".

En compagnie du député David Lorion et du sénateur Jean-Louis Lagourgue avec qui il a parcouru samedi les hauts lieux de l'agriculture locale, Christian Jacob, agriculteur lui-même a fait l'éloge d'un secteur d'activité porteur, innovant et moderne, néanmoins en proie à la "la concurrence de pays tiers" qui eux n'auraient pas à subir dans leurs exportations vers l'UE et donc La Réunion, l'application de normes strictes au point d'en être discriminatoires.

Christian Jacob qui dénonce le fait que nos frontières et celles de l'Union Européenne sont ouvertes aux quatre vents, importations, accès aux marchés publics, appels d'offres, entend donc susciter une forme de protectionnisme apte à protéger les productions locales, dont l'agriculture et l'industrie.

En suivant son raisonnement, celui qui fonde le projet de gouvernance préparé pendant deux ans par Les Républicains, ce constat fort peu libéral, explique les problèmes de surcoût de la vie, à La Réunion, et ailleurs.  D'où le désaveu de la politique de l'actuel président dont "la force du verbe est inversement proportionnelle à la capacité d'action", stigmatisé pour son incapacité à réformer en dépit d'un niveau inédit de dépense publique, et dont M. Jacob pense qu'il va gâcher la chance de la présidence française du Conseil de l'Union par électoralisme quand ces six mois seraient l'opportunité de traiter nombre de problèmes rencontrés par les économies ultramarines.

Christian Jacob, qui restera sur l'île jusqu'à ce dimanche,  y voit encore l'incapacité d'Emmanuel Macron à "incarner l'autorité" comme la défendre la "souveraineté économique". L'opportunité de promouvoir une décentralisation plus aboutie pour les collectivités territoriales, qui méritent, pour avoir prouvé leur réactivité pendant la crise sanitaire, de disposer d'une plus grande autonomie financière pour exercer leurs compétences déléguées.

Une autonomie financière et "dynamique", nécessairement, sans quoi cela reviendrait à placer ces collectivités sous la tutelle de l'Etat.
D'où le bilan féroce de la gouvernance Macron : "un mandat pour rien."

La campagne est bien lancée.

pl/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

guest
4 Commentaires
CDEPENAF, depuis son mobile
CDEPENAF, depuis son mobile
2 ans

Qu'a fait le dépité pour les agriculteurs pour la CDEPENAF'.'

La vérité si je mens !
La vérité si je mens !
2 ans

Au 2nd tour de la présidentielle ce parti LR couchera devant Macon, le gamin à l'Elisée

Pecresse mérite mieux
Pecresse mérite mieux
2 ans

Si Pecresse est soutenu par des gens comme Lagourgue ou ceux de st denis, elle aura du mal à faire un bon score à la Reunion. Pecresse mérite mieux que cela.

Réalité
Réalité
2 ans

Les économies des Rup sont ultra subventionnées par l argent public. Il y a un vrai souci de redistribution à travers la baisse des prix. Lisez monsieur la dernière étude de l Insee et vous comprendrez que certains pleurent la bouche pleine et qu une économie de rente a été créé. Il faut arrêter votre discours avec ces veilles recettes où subventions égales résultat.