Aucun accord trouvé

Convention canne : nouvelle mobilisation mardi pour les planteurs

  • Publié le 18 juin 2022 à 09:07
  • Actualisé le 20 juin 2022 à 10:43

Dans l'après-midi du vendredi 17 juin, une nouvelle réunion s'est tenue entre planteurs et Tereos à propos de la convention canne. Les propositions de Tereos sont qualifiés par l'intersyndicale d' "indécentes et méprisantes pour les planteurs". Aucun accord satisfaisant n'a donc pu être convenu. L'intersyndicale lance une mobilisation le mardi 21 juin. Des planteurs partiront de Bois Rouge et du Gol dès 8h, au volant de leur tracteur et véhicule. (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)

Une précédente mobilisation s'est tenue cette semaine, le mardi 14 juin 2022, avec une "marche noire". Suite à l'appel de l'intersyndicale FDSEA, les Jeunes Agriculteurs, CGPER et l'Upna, les travailleurs de la canne s'était alors donnés rendez-vous devant la préfecture et avait alors pris la direction progressivement vers les locaux du centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre (CTIS) à La Providence. Un arrêt a par ailleur été fait au Palais de La Source (ndlr Conseil Départemental). Une réunion s'était alors tenue entre industriel et agriculteurs. 

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Pour rappel, la convention canne doit être négociée entre les planteurs, les usiniers et les industriels. Mais cette année, malgré l'aide accordée par l'Etat à hauteur de 14 millions d'euros, cela ne suffit pas selon l'intersyndicale. les travailleurs sont directement impactés et demande ainsi une rallonge pour amortir les coûts des engrais, herbicides et matériaux.

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1 Commentaires
de... Jean Philippe
de... Jean Philippe
1 an

Plus que jamais, la vie est avant tout un combat de tous les jours et surtout un rapport de force...Les agriculteurs, pas seulement les planteurs et récolteurs de cannes à sucre, sorte de grand roseaux, fibreux, font un métier important... Sans eux on ne mangeait pas matin midi et soir...on repasserait à la chasse et cueillette... sauf que l'on vraiment trop nombreux pour ce come back au temps mésopotamien...où il n'existait ni comptabilité ni la monnaie unique...Le dilemme, sans usiniers (et donc usines, il n'en reste que 2 ici, sur le sol défriché par nos ascendants !) pas de possibilité d'écouler sa production, et bien évidemment sans laboureurs aucune magie pour fabriquer du Sucre...mot d'origine sanskrite!Donc, il ne reste que deux solutions pour faire simple, soit on retrouve un terrain d'entente, soit les planteurs monte leur propre usine ou bien proposé de racheter ces deux vestiges et savoir-faire aux propriétaires actuels.Pour cela, il faudrait jouer carte sur table...