Logement

La Cinor et les bailleurs sociaux : pacte pour un meilleur habitat

  • Publié le 14 juillet 2019 à 14:00

En présence des représentants de l'Etat et de l'ADEME, et l'Armos, les bailleurs sociaux (Semader, Sedre, Sodiac, Semac, Shlmr AL et Sidr) ont signé avec la CINOR, ce vendredi 12 juillet 2019, la convention pour l'amélioration du cadre de vie en habitat collectif, résultante d'une des mesures du Plan Climat Air Energie Territorial. Nous publions ci-dessous le communiqué de la CINOR.

Le PCAET de la Cinor constitue le premier plan mis en place à La Réunion et au sein des régions ultra marines. Il s'agit d'un outil qui va donner un nouvel élan à notre futur, avec pour objectif final, à notre échelle, la lutte contre les émissions des gaz à effet de serre (GES), et le réchauffement climatique.

Cette convention, validée au Conseil Communautaire du 20 juin dernier, se révèle ainsi la traduction opérationnelle d’une des 38 actions du PCAET appelées à être conduites sur nos trois communes membres. La Cinor se fait un devoir ainsi d'apporter sa pierre à l’édifice des divers engagements nationaux et internationaux visant à lutter contre le changement climatique et à prôner la sobriété énergétique.

Secteurs résidentiel et tertiaire : 37 % des gaz à effet de serre du territoire du Nord

L'étape de signature vient confirmer, à travers cette nouvelle charte, l'engagement des bailleurs à s'impliquer aux cotés de la Cinor, non seulement au niveau de la collecte des déchets ou les VHU, mais aussi au niveau des thématiques de la transition énergétique et écologique (production d'énergie renouvelable, maitrise des consommations d'énergie,....). Des thématiques qui vont impacter le futur immédiat des usagers de notre territoire.

Quant au pourquoi de cette action tournée vers l'habitat collectif ? La Cinor répond par une donnée chiffrée : à ce jour, les secteurs du résidentiel et du tertiaire concourent à hauteur de 37 % des gaz à effet de serre du territoire de la Cinor.

Or, Notre collectivité, porteuse de Plan Local de l’Habitat (PLH) a identifié sur la période 2019-2025 un besoin de l’ordre de 10 500 de nouveaux logements.

" Je me réjouis que cette convention puisse offrir l’occasion de montrer que notre collectivité et les bailleurs sociaux souhaitent s’engager dans la voie de la transition énergétique afin de faire des logements plus performants sur le plan énergétique", explique Gérald Maillot le Président de la Cinor.

L’enjeu n’est plus uniquement de construire des logements sociaux de qualité, mais aussi et surtout faire des constructions durables, contribuant à l’amélioration de notre futur environnemental.

Des dispositifs pour l’amélioration de notre futur environnemental

Cette convention prévoit que les futurs projets de constructions neuves ou de rénovation sur notre territoire puissent faire l’objet d’actions visant à : promouvoir les énergies renouvelables ; mettre en place des techniques de construction conduisant à une meilleure maitrise de nos consommations d’énergie ; promouvoir au sein de ces habitations une mobilité propre ; s’investir dans des dispositifs d’économies circulaires, comme par exemple les jardins partagés bio en pied d’immeuble et de préserver notre biodiversité végétale par la réintroduction d’espèces propre à notre territoire.

"Notre ambition est d’aller au-delà de la certification " Patrimoine Habitat & Environnement Dom " initiée, par la Cinor il y a déjà quelques années. Cette démarche plus globale et complète, nous l’espérons, devrait nous conduire à terme, d’améliorer le pouvoir d’achat des locataires, et faire que ces derniers soient les acteurs de ces dispositifs d’amélioration de leur cadre de vie, et s’en approprient ", complète Yvette Duchemman, vice-présidente déléguée au PCAET.

A l’heure ou une nouvelle Loi sur l’Energie-Climat est en discussion au sein de nos assemblées parlementaires en vue de répondre à l’urgence climatique, le PCAET de la CINOR apparaît désormais incontournable pour les projets d’aménagements futurs.

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1 Commentaires
Mano
Mano
4 ans

Perspective intéressante ET au préalable, maîtriser les fondamentaux et autant que faire se peut changer de paradigme dans les projets:- Au minimum, définir les besoins des futurs usagers....Français, certes, mais d'éducation et de culture différente...- Que les MOA appliquent le mieux disant ...au lieu du moins-disant...- Des MOE compétents..Cooordination et contrÃ'le pertinents..- Des entreprises avec des salariés " formés" et "impliqués "..- Qu'à chaque nouvelle réglementation....une formation obligatoire pour les intéressés...Enfin...le respect mutuel des travaux réalisés par les uns et par les autres...Toute nouvelle règle sans accompagnement est vouée à l' échec...Ça paraît évident n'est-ce-pas....pas tout à fait compte-tenu des aberrations liées à la construction constatées à ce jour..Vouloir atteindre des objectifs ambitieux alors que les fondamentaux ne sont pas maîtrisés...